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De nouveau dans le couloir, je me trouve avec des amies. Je ris un peu, même si je trouve certaines blagues un peu nulles.
Pas de message encore... je vais bientôt rentrer en cours.
Je suis au CDI, ce lieu rempli de livres et de gens qui travaillent... ou pas d'ailleurs. Depuis l'intérieur je regarde à travers la grande baie vitrée les gens qui passent, parlent, et fument  dehors. Des rayons de soleils arrivent jusqu'à moi et les ombres de des arbres dégarni se couchent sur le sol. L'heure passe tellement vite, mon heure d'étude touche bientôt à sa fin, et ce sera avec regret que je devrais retrouver ma place en salle de cours, pour une heure de maths.

Quelque chose d'indescriptible, a envahi mon coeur de nouveau, hier. Il m'a dit de simples mots et le sourire faisait apparition sur mes lèvres. J'aime ce genre de moment, ou mon coeur rempli d'amour, la tête pleine de mots, et l'esprit ailleurs. Cela semble être si rare en ce moment...

Des choses ont du changer... quoi ? Je ne sais pas encore...

Les mots manquent tellement... quoi dire ? QUOI DIRE ?

Il ne reste rien. Enfin peu. Juste des bribes. Juste des restes.

Je ne sais même pas de quoi je parle. Je ne sais plus. J'écris sans faire attention. Et de toute façon je m'en fiche.

L'envie d'écrire est toujours présente. Toujours aussi forte, aussi grande. Mais j'ai comme l'impression que chaque seconde qui passe ôte de la valeur à mes mots.


Je ne sais même plus pourquoi je pleure, si c'est un mélange d'amour et de peine, ou s'il s'agit de haine et de déception. 

J'essaie de retenir mes larmes, je ne veux pas qu'elles coulent, surtout sans raison apparente.

Je voudrais tant que tout s'arrête.

Je voudrais enfin me sentir à ma place. 

Je voudrais... 

Mais mon visage semble fatigué, strié de larmes, je n'ai l'air de rien. 

Ma vie en émotionsWhere stories live. Discover now