XXXIV- 2

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NDA: les paroles de la musique en pièce jointe vont EXTREMEMENT bien avec ce chapitre et j'avais prévu depuis le chapitre 1 de la mettre pour cette partie.

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Il avait vu qu'elle avait les yeux rouges quand son visage était apparu à l'écran, mais pas un seul instant il n'avait pensé que quelque chose clochait.

Les cloches de son départ.

Ça lui détruisait la poitrine. Il aurait pu tout casser, tout détruire sur son passage. Il ne comprenait rien à ce qu'il venait de se passer, mais en même temps, tout était clair dans son esprit... elle partait.
Les rues étaient pleines de monde mais il marchait les sourcils froncés, encore et encore, toujours tout droit sans savoir où aller puisqu'il avait perdu tout ses repères, sans se soucier des autres puisque cette fois il avait trop de problèmes pour se soucier de ceux des autres. C'est seulement quand il eu un soudain mal de crâne qu'il s'engagea dans une ruelle peu éclairée et cogna son dos contre un mur de brique avant de glisser le long de celui-ci et de s'écraser sur le sol.

 C'est seulement quand il eu un soudain mal de crâne qu'il s'engagea dans une ruelle peu éclairée et cogna son dos contre un mur de brique avant de glisser le long de celui-ci et de s'écraser sur le sol

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Il passa sa main dans ses cheveux et les ébouriffa. Et quand il releva la tête, il finit par craquer. Son regard se posa sur un bâtiment au loin; celui de leur premier rendez-vous, là où avait eu lieu le festival de musique. Un seul regard vers cet immeuble et tous les souvenirs remontèrent: il revoyait Iris, magnifique, au bord de la rambarde du toît, blottie dans une couverture. Comme un burrito, elle disait. Il avait tout en tête, chaque détail, chaque geste, chaque regard, chaque mot qu'elle avait prononcé...

C'était des larmes rouges qui coulaient le long de ses joues. Elle avait percé tous ses organes et il admirait ces gisements sans rien pouvoir faire.
En essuyant ses larmes, son regard troublé se posa cette fois sur ses doigts et l'idée qu'elle lui avait peut-être dit au-revoir sans qu'il ne s'en rende compte lui traversa l'esprit. Il se tua à réfléchir à ça, et peu à peu, il arriva à la conclusion qu'elle lui avait dit au-revoir! De ses deux mains, il forma ces petits coeurs qu'elle lui avait envoyé la dernière fois. Et puis il pensa à ces questions qu'elle lui avait posé sur son moment préferé avec elle, à ses yeux qui étaient rouges et lui qui avait bêtement justifié par un vent trop fort. Elle lui avait laissé tellement d'indices, et il n'y avait vu que du feu, il avait sourit et répondu bêtement à ses questions alors que tout ça étaient enfait des adieux. Il n'avait rien vu, il s'en voulait terriblement et s'effondra de nouveau encore plus que la fois précédente.
Par chance personne ne passait dans cette ruelle pour le voir dans cet état. Il était descendu bien bas et n'avait jamais été aussi mal en point, tout comme il n'avait jamais été aussi triste, tout comme jamais autant de larmes n'avaient coulé de ses propres yeux.

Il était
à
son
maximum.

Ça faisait un mal de chien, c'était pas dans ses habitudes d'être si sensible. Tout ça devenait insoutenable et cette douleur l'amena a frapper violemment son poing contre le sol. Le mot adieux tournait en boucle dans sa tête quand il se releva et reprit son chemin à travers la ville éclairée. Ce mot lui déchira le coeur en mille morceaux: il ne la reverra plus, elle était vraiment partie. Il y a encore quelques heures, elle était si près de lui et dans quelques heures elle s'en ira si loin de lui.

PDV Jun:

Je t'aime plus que tu ne le crois. J'aurai juste voulu que tu ne partes pas. Je veux juste un jour de plus avec toi. Et j'espère au fond de moi qu'une petite partie de toi le voulait aussi.

Juste un jour de plus, pour guérir mes peines. Mon amour, tu me manques. Je ne sais plus où me rendre. Tu me manques de plus en plus chaque minute, j'ai tellement de choses à te dire. J'éspère secrètement que tu sois avec moi, qu'on rigole toute la journée, que tu tiennes mon bras toute la journée, que tu m'apprennes encore quelques mots en français, que tu me fasses des papouilles dans les cheveux ou des massages quand je suis fatigué.

J'ai l'impression de goûter à la dépression. Mes larmes me fatiguent, je suis exténué. La douleur creuse mon coeur un peu plus chaque seconde et je sais que ça ne s'arrangera pas avec le temps.

J'espère secrètement que tu sois toujours là. Laisse moi sentir que tu n'es pas loin. Un jour de plus.
S'il te plait.
Un jour de plus avant que tu ne partes loin de moi. Un instant de plus avec toi.

Je t'en prie... reviens-moi.

Pourquoi as-tu dû me laisser maintenant? Mes jambes sont faibles et ne tiennent plus correctement sur le sol.
Cette douleur n'a aucune guérison. La plus rapide serait que tu reviennes.
Mais à quoi je m'attendais ? Evidemment que perdre quelqu'un comme toi serait difficile. Je me sens comme mort dans un monde de vivants.

Ce qui me fait le plus mal, c'est d'avoir enfin avoué haut et fort à Jaejin que j'étais fou de toi et que je ne perderai pas de temps pour te le dire aussi. J'avais prévu de te faire ma déclaration, de t'avouer que tu étais tout pour moi, que je ne pense qu'à toi, constamment. Et tout ça est maintenant réduit en poussière.

Mes larmes sont comme de l'acide et ça me brûle tellement les yeux que je pourrais devenir aveugle sur le champ.
De toutes façons, à quoi bon avoir des yeux si je ne peux pas te voir.

C'était la pensée de trop, je devais extérioriser toute cette haine. Maintenant.
J'avais marché tellement longtemps que je me trouvais à l'autre bout de la ville, dans la rue qui ne vit que la nuit. Un homme me bouscula alors qu'il titubait avec une femme à son bras et je saisis l'occasion pour me jeter sur lui et l'utiliser comme punching ball. Plus mes poings étaient en sang, plus je reprenais la raison.

Et au même moment, Jaejin arriva de nulle part et me sépara de cet inconnu avec qui j'étais entrain de me battre.

-"Tu fous quoi mec?!"

Il l'aida à se relever et s'excusa auprès de ce garçon ivre qui nous laissa partir sans faire d'histoires une fois qu'il m'avait administré un violent coup au visage. Il m'aurait bien frappé aussi mais devait se retenir de le faire.

Jaejin m'emmena vite hors de cette rue pour éviter tout autre débordement et alla dans une pharmacie acheter de quoi traiter toutes ces plaies.

-"Je sais même pas pourquoi je m'occupe de toi, tiens fais le tout seul! Putain pourquoi tu fais ça?" dit-il en me jetant les pansements et le reste.

Je faisais ça parce que j'avais bien trop de détails. Je portais bien trop d'attention pour quelqu'un pour qui je ne valait rien. J'avais tellement honte qu'elle se soit servie de moi aussi facilement et que j'ai rien soupçonné. Pendant tout ce temps je m'étais dis qu'elle tenait à moi, et finalement rien ne comptait depuis le début. Je n'étais pas sûr de vouloir retenir celle qui m'avait abandonné si simplement.

-"Ok j'ai craqué et elle m'a fait perdre les pédales, mais t'inquiètes mec c'est bon, je m'en remets vite. Je l'oublie vite, oublie pas de quoi Jun est capable."

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Et pour toutes celles qui m'ont envoyé des messages de "panique" me suppliant de ne pas arrêter l'histoire ici, que ça ne pouvait pas s'arrêter comme ça, je vous rassure l'histoire n'est pas finie, il reste encore quelques rebondissements

IL FALLAIT QUE JE TE RENCONTRETahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon