Chapitre 70

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Trois mois après leur mariage, Kazimir et Éléna purent enfin emménager dans la maison secondaire de ce dernier, avec leurs enfants, laissant l'autre demeure à la disposition de Tit et de sa famille. La jeune femme n'avait pas vu la maison terminée, son mari voulant lui en faire la surprise. Aussi, Volkov s'improvisa guide d'un jour pour faire visiter la demeure à sa Rose. Il s'agissait d'un magnifique manoir en pierre, plus petit que la maison qu'ils ont occupée jusqu'à présent, mais fonctionnelle. Les derniers ouvriers terminaient l'emménagement et les petits travaux de dernières minutes.

Eduard était également de la partie. Il s'est installé dans une annexe de la maison du couple, à la demande de Kazimir qui ne pouvait pas se passer de son majordome, car il le considérait comme son père. Le vieil homme considérait le mafieux comme son fils. Au fil des années, une relation d'amitié et d'amour filial s'était installée entre les deux hommes.

— Alors, qu'en penses-tu ? s'enquit Kazimir, alors qu'il se rendait à l'extérieur avec sa femme.

— Elle est magnifique ! Les chambres des enfants sont superbes ! Ils auront assez de place pour jouer et courir dans le jardin.

— Je ferai installer des jeux plus tard, quand ils seront un peu plus grands, comme une balançoire et un toboggan.

— C'est vraiment une belle maison. Tu ne vas pas regretter l'autre ?

— Non. Elle était très bien, mais je préfère celle-ci.

La jeune femme sauta dans les bras de son mari et lui embrassa longuement la joue.

— Je suis contente ! ajouta-t-elle en resserrant ses bras autour de la nuque du mafieux.

Ce dernier ne se fit pas prier pour l'embrasser.

— Mais... Tu ne vas pas t'ennuyer si tu ne travailles plus ?

— Disons que je chapeauterai les affaires de loin.

— Et... Est-ce que... Nous aurons...

— Oui, mon amour. Ne t'en fais pas pour l'argent. Ce n'est pas parce que je ne serais plus à la tête de l'organisation, que je ne gagnerais plus d'argent. N'aie pas peur pour ça.

Éléna l'embrassa en retour.

— Monsieur Volkov ! l'interpella le responsable des ouvriers qui effectuaient les finitions des travaux. Où est-ce que nous mettons la grande peinture qui était dans votre ancien bureau ?

L'homme d'une quarantaine d'années dévisagea Éléna avant de désigner le grand tableau soigneusement emballé d'un signe de tête.

Kazimir plissa les yeux, signe qu'il s'agaçait. Il ne supportait pas que d'autres hommes regardent sa femme, surtout de la manière dont cet homme osait le faire. Le mafieux pouvait lire le vice et l'envie dans es yeux, car lui-même regardait sa femme de cette sorte.

— Chéri ? Il attend, chuchota la blonde pour que le brun ne se mette pas en colère.

— Le tableau est fragile, alors faites attention ! Il faut le mettre dans le boudoir, à droite dans la maison.

Le déménageur retourna au camion donné ses ordres à ses ouvriers.

— Heureusement que j'ai fait peindre un drap sur tes seins. J'imagine à peine ce qu'il aurait pensé en te voyant.

La jeune femme éclata de rire. Kazimir était d'un tel jaloux !

— Tu n'avais qu'à pas me prendre en photo à mon insu ! Surtout que j'étais toute nue.

— Et manqué de pouvoir admirer tes courbes féminines quand l'envie me prend sans que je te demande de te déshabiller ? Pour qui me prends-tu, femme ?

Mafiosnyy OrelWhere stories live. Discover now