Chapitre 68

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Éléna avait eu du mal à tenir sa promesse et à ne pas mettre un pied en dehors de sa chambre. Kazimir lui avait demandé de se reposer, car la soirée allait être longue. De plus, les brûlures d'estomac qui l'avaient fait souffrir quelques semaines plus tôt revenaient la tirailler. Même si la jeune femme se remettait du drame qu'elle a vécu et qu'elle a retrouvé le sourire, elle était encore faible et Volkov ne voulait pas la fatiguer davantage, surtout avec la nuit d'amour qu'ils venaient de passer. Aussi, il lui avait gentiment ordonné de se reposer pendant que lui et ses hommes s'occupaient de Luka, de la préparation des festivités et de l'installation des décorations avec le ouvriers.

Éléna déballa les paquets que Kazimir lui avait offerts la veille et en sortit la robe sublime et les chaussures qu'elle enfila. Il y avait également une boîte à bijoux qui contenait des petites boucles d'oreilles en forme de gouttes d'eau faites avec du jade, un collier d'ambre et de jade et un bracelet en or rose.

Lorsqu'elle fut habillée, la blonde se rendit dans la salles de bains et se maquilla très légèrement avant de s'asperger de deux touches de parfum, un énième cadeau de Kazimir. L'homme prenait soin de sa belle et la gâtait au possible. Il l'aimait tellement. Éléna se coiffa de la même manière que la veille, à savoir retenir ses mèches de devant sur les côtés par deux petites barrettes. Elle ne pouvait rien faire d'autre de toute façon.

Il était dix-huit heures trente quand elle fut autorisée à sortir de sa chambre pour gagner le salon, où les festivités avaient lieu. Eduard était venu la chercher. La jeune femme s'immobilisa un instant sur le palier de la porte de sa chambre quand elle découvrit la décoration du couloir. Un grand tapis rouge recouvrait le sol carrelé, des sapins d'un mètre magnifiquement décorés courraient le long des murs et espacés de deux mètres et des petites bougies présentes sur des chandeliers dorés étaient allumées.

Éléna descendit le grand escalier dont les marches avaient également été recouvertes d'un tapis rouge aux bordures dorées. Des guirlandes de gui, clairsemées de petites boules rouges et vertes et de décoration or, étaient enroulées autour des deux mains-courantes. Un immense tapis recouvrait les dalles du hall éclairé seulement par une multitude de bougies. La jeune femme était émerveillée et éblouie. Elle croyait avoir atterri chez le Père-Noël. Il y avait des sapins de différentes tailles, dans les coloris vert, rouge et or, entreposés ci et là, de part et autre de la pièce, tous décorés et illuminés de guirlandes multicolores.

— Ça te plaît, ma chérie ?

Éléna sursauta et se retourna vivement pour faire face à Kazimir qui la rejoignit. L'homme portait un élégant costume bleu marine, sans cravate, avec une chemise blanche. Il était très beau.

— Oh oui, j'aime beaucoup ! La décoration me rappelle mon enfance... C'est vraiment magnifique ! ajouta-t-elle, des étoiles dans les yeux.

— Tu es très belle, Éléna. Vraiment très belle, rétorqua le mafieux en dévorant la blonde du regard qui lui sourit en retour.

Kazimir s'approcha d'elle et caressa sa joue avec son pouce.

— Si tu savais à quel point je t'aime.

Il se pencha sur elle et captura ses lèvres.

— Je t'aime très fort, Éléna.

— Je t'aime aussi.

— Oh ! J'ai oublié... J'ai quelque chose pour toi !

Éléna le regarda intrigué.

— Tu sais que je t'aime de tout mon cœur et j'ai quelque chose à de te demander... J'espère que tu diras oui.

Mafiosnyy OrelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant