Chapitre 67

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Après le déjeuner, en début d'après-midi, Éléna accompagna Kazimir à la nurserie, pendant que les hommes de ce dernier se rendirent à la salle de sport. Ce dernier prépara son fils à la sieste en lui changeant la couche, puis en lui enfilant un pyjama bleu décoré d'un ours qui tenait un ballon blanc. Il déposa ensuite délicatement dans son berceau et alluma le mobile qui comportaient quatre petites peluches jaune, bleu, rouge et verte qui diffusa une berceuse. Le mafieux embrassa Luka sur le front et au moment où il se redressa, Volkov croisa la regard triste d'Éléna qui avisa son bébé, l'air morose.

— Chérie ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

La jeune femme sursauta et croisa l'air interrogateur de son amant.

— Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ?

Éléna baissa les yeux et se pinça la bouche.

— Nous sommes déjà le 23 décembre...

— Et ? C'est bientôt Noël, c'est bien, non ?

— Non, ce n'est pas bien? Ce n'est pas une bonne période pour moi...

— Pourquoi ? s'enquit le brun en passant sa main dans la chevelure courte de la blonde.

— L'année passée, à cette époque, j'étais en train de préparer Noël et j'emballais les cadeaux, en début d'après-midi. Mes parents avaient prévu de passer les fêtes chez Mark et moi...

Éléna se tut et ne cessa de regarder Luka qui tétait sa sucette en regardant le mobile tourner au-dessus de lui avec intérêt.

— Viens, mon amour, nous allons parler au salon, tu veux bien ?

La jeune femme hocha la tête et écrasa une larme.

Kazimir se pencha à nouveau sur son fils et lui embrassa le front, puis il passa son bras derrière le dos d'Éléna et l'entraîna à sa suite, jusqu'au salon. La blonde s'installa sur le canapé, puis Kazimir se glissa derrière elle et la plaqua contre lui avant de passer ses bras autour de son buste, puis il lui embrassa la tête.

— Donc, tes parents devaient passer les fêtes avec toi chez ce connard de Mark ?

— Oui. On avait prévu ce séjour plusieurs mois en avance. Le 23 décembre de l'année dernière, pendant que je préparais la décoration de la maison et l'emballage des cadeaux et je commençais à ressentir des contractions. J'étais contente, je me suis dit que j'allais bientôt accoucher, bien que je n'étais qu'à huit mois de grossesse. Le lendemain, le 24, mes parents sont arrivés et son restés jusqu'au 25 au soir. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai passé une agréable journée et une bonne soirée avec ma famille. J'étais heureuse.

— Tes parents venaient souvent te rendre visite ? s'enquit le mafieux en resserrant ses bras.

— Non, Mark ne le voulait pas.

— Tu n'allais pas les voir, toi ?

— Non, Mark ne le voulait pas non plus et mes parents habitaient loin. Je n'avais pas de voiture.

— Mark ne le voulait pas ?

— Non, il ne voulait pas que j'ai de voiture.

— Pauvre con, souffla l'homme.

— Mes parents sont partis de chez moi sur les coups de 02 h 00 de matin. Une fois que j'avais nettoyé et rangé...

— Tu veux dire que Mark t'a laissé faire le ménage alors que tu étais enceinte de huit mois, que tu ressentais des contractions ? coupa Kazimir, choqué par le comportement de cet ex-mari violent et imbu de lui-même.

Mafiosnyy OrelWhere stories live. Discover now