- 3 mai 2023, Charles –
Carlos éclate de rire, et malgré sa jovialité, je reste perplexe, ne partageant pas tout à fait son amusement. En réalité, je ne trouve rien de drôle dans la situation.
« J'ai l'impression qu'à tout moment, tu vas lui péter la gueule.
- Peut-être parce que j'en ai envie.
- Je te rappelle que c'est mon ancien coéquipier, hein.
- Ouais, et ? Ce mec saute sur tout ce qui bouge. Tu le sais.
- Pas faux. » Dit Carlos, mort de rire.
Lando poursuit son chemin, défiant les obstacles, tandis que ma compagne observe attentivement la scène. Je remarque que le brun ne se prive pas de lui faire des avances, ce qui me met hors de moi. Si seulement je pouvais lui faire ravaler sa fierté McLaren, je le ferais sans hésitation. Même si c'est mon ami, dès qu'il s'agit de Sofia, la jalousie me submerge en un instant.
« Vamos !! » Hurle Lando mettant le ballon de football américain dans le trou.
Sofia applaudit chaleureusement, et Lando s'avance pour la prendre dans ses bras. Son geste me provoque une bouffée d'irritation. Il semble délibérément chercher à me titiller. Si ça continue, je vais sérieusement lui remettre les idées en place. La vue de sa main caressant le dos de MA copine me rend fou de jalousie. Mes poings se crispent involontairement lorsque je le vois poser la casquette McLaren sur la tête de Sofia.
« Je vais vraiment lui péter la gueule.
- Non, tu ne veux pas faire ça.
- Qu'est-ce qui m'en empêche ?
- Moi ! » Dit Carlos en me faisant un signe de main.
Lando et Carlos ont une relation amicale solide. Ils ont été coéquipiers avant que Carlos ne rejoigne Ferrari. Au début, Lando a eu du mal à accepter le départ de Carlos chez nous. Mais avec le temps, leur amitié est restée intacte. Personnellement, j'entretiens également une amitié avec Lando, je ne peux le nier. Cependant, je ne peux pas ignorer mon agacement lorsqu'il arbore ce sourire charmeur en direction de ma copine, comme il le fait en ce moment-même.
« Sofia, Fred m'a dit que tu pouvais prendre ton après-midi. Les conférences étant demain, il m'a affirmé que tu pouvais rentrer à l'hôtel. » Confirme Xavier à Sofia.
La brune acquiesce d'un léger mouvement de tête avant de se rapprocher de nous et de retirer sa casquette McLaren pour la remettre à Lando. Sofia s'empare ensuite de ma casquette et la pose sur sa propre tête.
« Le rouge me va mieux, quand même.
- Ouais.
- Tu as fini de faire ton jaloux, Leclerc ?
- Je ne suis pas jaloux de toute manière. » Je dis en levant les yeux au ciel.
Carlos, Lando et Sofia éclatent de rire. Le son de leur amusement remplit l'air, tandis que je reste là, confronté à leur incrédulité.
« J'ai bien cru que tu allais me tuer.
- J'ai bien cru que j'allais te tuer aussi.
- Je te rappelle qu'on a tout fait pour que ta copine accepte notre proposition. Je lui ai même fait mon sourire charmeur hier. Et finalement, elle a décidé de rester à Ferrari. Alors ne doute pas de son amour pour toi, Charles. » M'affirme Lando.
Effectivement, hier, lorsque je suis sorti de la pièce, j'ai découvert que les dirigeants de McLaren avaient discuté du contrat proposé à Sofia pour rejoindre l'équipe orange. Carlos était à mes côtés, tentant de me réconforter du mieux qu'il pouvait. Dans cet instant, j'ai ressenti une angoisse profonde, craignant de la perdre une fois de plus. Je me suis préparé mentalement à son départ, convaincu qu'elle allait accepter l'offre.
Cependant, à ma grande surprise, elle a décliné l'offre. Lorsqu'elle est sortie de la salle de réunion, les yeux embués de larmes, j'ai cru un instant qu'elle avait accepté. Elle s'est précipitée dans mes bras, s'excusant à maintes reprises. Pour moi, ses mots sonnaient comme une acceptation tacite du poste chez McLaren. Mais elle m'a assuré qu'elle m'aimait trop pour partir.
« C'est parce que je suis plus beau que toi, c'est pour ça.
- Non mais je rêve. Tes chevilles sont en train de grossir. Fais attention, tu ne rentrerais plus dans tes chaussures.
- Ne t'en fais pas pour ça, Norris. » Je dis en offrant un clin d'œil à mon ami.
Carlos, Lando, Sofia et moi prolongeons notre conversation, bercés par une ambiance teintée de complicité et de rires. Après un moment, Sofia annonce qu'elle prévoit de rentrer à l'hôtel, sachant que les conférences ne débutent que le lendemain. L'idée qu'elle rentre seule ne me plaît guère, alors, sans consulter Fred, je prends l'initiative de commander un taxi pour elle et moi. Officiellement, je devrais demeurer dans le village, mais en cet instant, l'idée de quitter ce cadre formel ne peut que me réjouir.
« Charles, tu es censé rester ici.
- Et je n'en ai pas envie. »
Sofia secoue la tête, manifestant son désarroi face à ma décision impulsive. Je me tourne vers Carlos, lui demandant s'il pourrait prévenir Fred de mon départ précipité. Il acquiesce d'un signe de tête, m'assurant qu'il prendra soin de notifier notre team principal. Reconnaissant, je le remercie chaleureusement.
Une fois les formalités réglées, Sofia et moi quittons le village, cherchant à passer inaperçus. Nous nous glissons dans le taxi que j'ai réservé, et je communique à notre chauffeur l'adresse de notre hôtel.
Lorsque nous arrivons devant l'établissement quelques instants plus tard, je remarque avec appréhension la présence d'une multitude de fans. Un soupir m'échappe. Je sais pertinemment que si Sofia et moi descendons du taxi ensemble, cela ne manquera pas d'attirer l'attention, suscitant une vague de questions indiscrètes.
« On va passer par l'arrière. Viens. »
Après avoir réglé le taxi, je descends du véhicule et me glisse discrètement vers l'entrée arrière de l'hôtel, Sofia à mes côtés, évitant ainsi d'être repérés par mes fans qui se massent devant l'entrée principale. Une fois à l'intérieur, nous nous dirigeons rapidement vers l'ascenseur, cherchant à éviter toute attention indésirable.
« Tu pourrais me couper les cheveux ? Ils commencent à être longs.
- Oui, pas de souci. Il faudra juste que tu te les laves avant. »
Je hoche la tête en signe d'approbation, puis nous quittons l'ascenseur pour nous diriger vers ma chambre. J'ai préparé mes affaires afin qu'elle puisse me couper les cheveux, donc autant le faire dans le confort de ma chambre. Une fois à l'intérieur, je m'enferme dans la salle de bain et me déshabille avant de me glisser sous la douche. Contrairement à mes habitudes, je ne prends pas le temps de savourer ce moment, me contentant simplement de laver mes cheveux, sans fioritures.
Après une douche rapide, je sors de la salle de bain, encore des gouttes d'eau perlant sur ma peau.
« C'est bon, je suis prêt. »
Sofia relève doucement la tête vers moi, et un léger sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je remarque qu'elle rougit. Bien que ce ne soit pas la première fois qu'elle me voie ainsi, son embarras délicat éveille en moi un sentiment d'excitation troublant.
« Tu aurais au moins pu t'habiller.
- Je n'ai pas envie d'avoir des cheveux sur mes vêtements.
- Mais bien sûr. Comme si j'allais te croire.
- Ose me dire que la vue ne te plait pas. »
🔞 Alerte !! 🔞
🎶 Hotel - Montell Fish 🎶
Je m'approche d'elle avec douceur, effleurant sa joue qui s'empourpre sous mon contact. Nos regards se rencontrent, fusionnant dans un échange intense. D'un geste tendre, je commence à déboutonner les boutons de sa chemise, laissant entrevoir sa poitrine délicate. Une pensée fugace traverse mon esprit : quand va-t-elle enfin porter un soutien-gorge ?
« Charles, tes cheveux. Il faut... Il faut les couper.
- Je sais. »
Je parsème son cou et sa poitrine de baisers, chaque effleurement faisant naître un frisson sur sa peau délicate. Quand mes lèvres rencontrent le creux de son cou, elle réagit immédiatement, son souffle se faisant plus haletant. Un mélange enivrant de désir et de passion emplit l'air alors que nos corps se rapprochent. Je grogne de plaisir lorsque ses mains se perdent dans mes cheveux, m'encourageant à poursuivre.
Je sens ses doigts se poser sur mes hanches, et avec douceur, elle m'entraîne vers le lit, inversant nos positions. Sa peau glisse contre la mienne dans un tourbillon de sensations électrisantes, ravivant le feu qui brûle entre nous.
« Putain, ne fais pas ça.
- De quoi ? »
Elle ondule avec grâce, ses mouvements délicats attisant les flammes du désir qui brûlent entre nous. Je glisse mes mains sur ses hanches, cherchant à ralentir son rythme effréné. Mais son corps répond avec une intensité passionnée, refusant de céder au contrôle. Chaque mouvement, chaque frémissement, amplifie notre connexion, nous plongeant dans un tourbillon enivrant d'émotions et de sensations enflammées.
« Bébé... » Je grogne.
Son sourire éclaire la pièce, illuminant mon univers d'une lueur envoûtante. Malgré mon désir de reprendre le contrôle, je suis emporté par ses mouvements gracieux, chaque ondulation éveillant un tourbillon d'émotions en moi. Un léger frisson parcourt mon être alors qu'elle ajuste sa position, ses gestes délicats soulignant l'harmonie de nos corps. Un soupir de plaisir s'échappe de mes lèvres lorsque nos deux essences se rencontrent, fusionnant dans une étreinte passionnée.
« Attends, tu ne portais pas de culotte ?
- Je peux parfois être surprenante, Leclerc. »
Elle a ce pouvoir enivrant sur moi, capable de me faire perdre toute raison. Son visage s'approche lentement du mien, chaque mouvement de ses lèvres en parfaite harmonie avec les pulsations de son bassin.
« Laisse-moi prendre le contrôle, s'il te plait.
- Non. »
Un souffle échappe à mes lèvres, provoquant un rire chez ma compagne. J'ai toujours été habitué à tout contrôler, surtout dans l'intimité. Mais cette fois-ci, les rôles se sont inversés, et c'est une sensation déconcertante. D'ordinaire, c'est moi qui mène la danse, qui dirige le spectacle. Mais aujourd'hui, Sofia a pris les rênes, et je me retrouve dans une position que je n'apprécie guère.
« Sofia, putain... »
Un soupir de plaisir s'échappe de mes lèvres alors que ses mouvements deviennent plus intenses, électrisants. Les contours de ses seins se dessinent harmonieusement, capturant mon attention et m'invitant à contempler la beauté qui se déploie devant moi. Je laisse mes lèvres effleurer sa poitrine avec tendresse, mordillant ses tétons délicatement, savourant le son enivrant de son souffle saccadé, empreint de plaisir.
« S'il te plait, je veux prendre le contrôle.
- Dans tes rêves, Leclerc. »
Elle éveille en moi une passion dévorante, un désir ardent que je lutte pour contenir. Je brûle de lui offrir toute la tendresse et le plaisir dont elle a besoin, mais je suis contrainte de me restreindre à de simples caresses, en attendant le bon moment. Pourtant, l'envie de la posséder avec ferveur, de la prendre avec une fougue irrépressible, me consume de l'intérieur.
Nos mouvements s'accélèrent, emportés par une énergie débordante, et je sens que je me perds complètement dans cet instant de fusion. La manière dont son corps se cambre sous le mien me transporte au-delà de toute raison. Je mords ma lèvre avec force, retenant à grand-peine mes émotions, jusqu'à ce que je me laisse emporter par l'extase, me libérant en elle dans un ultime élan. Le nom de Sofia résonne dans l'air, porteur de sa satisfaction et de son accomplissement, confirmant qu'elle a atteint le summum de l'orgasme.
🔞 Fin ! 🔞
Son corps se dépose délicatement sur le mien, et un sourire tendre se dessine sur mes lèvres.
« Alors, madame Bianchi n'a pas l'habitude de prendre les commandes ? »
Un rire échappe à mes lèvres tandis qu'elle frappe doucement mon torse, exprimant sa frustration de manière ludique. Avec un léger grognement, elle se retire de notre étreinte pour s'allonger à mes côtés, sa tête reposant délicatement sur mon torse. Mes doigts parcourent tendrement son dos, comme si chaque caresse était une promesse de réconfort. Lorsque mes lèvres rencontrent le haut de son crâne, je ressens un sentiment de plénitude m'envahir. C'est dans ces moments-là que je réalise à quel point elle est importante pour moi, et j'ai le sentiment qu'elle ressent la même sécurité et la même affection à mes côtés.
« Merci de ne pas avoir accepté l'offre de McLaren...
- Je n'avais pas la force de te quitter... Mais Charles, tu dois me promettre de ne pas penser à ces rumeurs, s'il te plait...
- Je n'ai pas peur pour moi, Sofia. J'ai peur pour toi, et tu le sais.
- Justement... Je ne veux pas que tu penses à ce que je peux ressentir. Tu dois te concentrer sur ta course. S'il te plait... Promets-le moi. » Elle dit en caressant mon torse.
Je ne peux lui faire cette promesse... Mon esprit est constamment imprégné de sa présence. Je ressens profondément combien ces stupides rumeurs lui causent de la peine...
« Sofia, je ne peux pas te le promettre. Alors non, je ne le ferais pas. Je ne veux pas te promettre quelque chose que je ne peux pas tenir.
- Tu es chiant quand tu t'y mets.
- C'est pour ça que tu m'aimes.
- Qui t'a dit que je t'aimais ? »
Son regard captivant rencontre le mien, et d'un geste délicat, je la fais basculer pour qu'elle se retrouve sous moi. Ce sentiment de domination m'envahit, et j'apprécie le contrôle que j'ai sur elle dans cet instant.
« Pourtant, il y a quelques minutes, tu gémissais mon prénom, me semble-t-il...
- Vraiment ? Je n'en ai aucun souvenir. Je pense qu'il faudrait me rafraichir la mémoire. »
Un sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'elle me lance un regard plein de séduction. Cette femme va certainement être ma perte.
Ma perte, mais une perte que j'accepte avec amour.
Coucou à tous et à toutes !
Voici le nouveau chapitre qui j'espère vous a plu ! Qu'en avez-vous pensé ? Que voulez-vous voir dans les prochains chapitres ?
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À très vite pour un prochain chapitre !