Et si c'était écrit ? || Char...

By Lencre_dAlex

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Sofia, l'âme chargée de peine, évitait Nice, où le souvenir obsédant de Jules, son frère, la hantait. Ses par... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Tome 2 : Chapitre 1
Tome 2 : Chapitre 2
Tome 2 : Chapitre 3
Tome 2 : Chapitre 4
Tome 2 : Chapitre 5
Tome 2 : Chapitre 6
Tome 2 : Chapitre 7
Tome 2 : Chapitre 8
Tome 2 : Chapitre 9
Tome 2 : Chapitre 10
Tome 2 : Chapitre 11
Tome 2 : Chapitre 12
Tome 2 : Chapitre 13
Tome 2 : Chapitre 14
Tome 2 : Chapitre 15
Tome 2 : Chapitre 16
Tome 2 : Chapitre 17
Tome 2 : Chapitre 18
Tome 2 : Chapitre 19
Tome 2 : Chapitre 20
Tome 2 : Chapitre 21
Tome 2 : Chapitre 22
Tome 2 : Chapitre 23
Tome 2 : Chapitre 24
Tome 2 : Chapitre 25
Tome 2 : Chapitre 26
Tome 2 : Chapitre 27
Tome 2 : Chapitre 28
Tome 2 : Chapitre 29
Tome 2 : Chapitre 30
Épilogue
BONUS
BONUS 2
BONUS 3

Chapitre 10

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By Lencre_dAlex

- 16 avril 2023, Charles-

Pierre et moi émergeons de ma Pista, baignés dans l'éclat des flashs des journalistes avides de capturer notre présence. D'un geste de la main empreint de politesse, je salue ces paparazzis de l'instant, tandis que mon fidèle ami accomplit le même geste.

Aujourd'hui, sur le sol de Monte-Carlo, se déroule la finale tant attendue des Masters 1000, un événement qui réunit Pierre, ma famille et moi dans une effervescence fébrile. Je place mes espoirs en Rublev, aspirant à le voir triompher sur le court, moi qui ai si lourdement misé sur lui.

Avant de fouler le terrain, nous avons l'honneur de rencontrer fièrement le prince de Monaco, Albert, notre hôte bienveillant. Sa poigne vigoureuse serre la mienne avec une chaleur réconfortante, tandis qu'il accueille également Pierre de la même manière. Nos échanges se tournent inévitablement vers la finale imminente, où Pierre exprime sa confiance en la victoire du tennisman russe, Rublev. J'ai tout misé sur lui, chaque once de mon espoir reposant sur ses épaules athlétiques.

La conversation se prolonge, glissant sur le bitume lisse des anticipations à venir, notamment le prochain Grand Prix. Pierre et moi partageons le même désir ardent de s'élever au sommet de la grille de départ. Bien que la victoire semble fugitive pour moi en ce moment, je persiste, m'engageant corps et âme dans la quête incessante de la course.

« Bon match les garçons.

- Merci, à vous aussi. »

Nous exprimons notre gratitude envers le prince pour son aimable invitation, puis nous nous hâtons de rejoindre nos proches qui se détendent autour d'un verre. Mes frères sont là, accompagnés de leurs compagnes respectives. Kika, la compagne de Pierre, est également présente, ajoutant une touche de convivialité à l'atmosphère. Je salue chacun d'eux d'une bise chaleureuse, mais je remarque le regard perplexe d'Arthur, ses sourcils se fronçant légèrement. Qu'ai-je donc sur le visage pour susciter une telle réaction de sa part ?

« Pourquoi tu me regardes comme ça ?

- Bah... Je ne sais pas. Je m'attendais à ce que Sofia débarque.

- Ah... Ce n'est pas vraiment son truc le tennis. »

Les regards de mes frères acquiescent avec une douce compréhension, et ils n'insistent pas davantage. « Ne vous inquiétez pas », les assure-je d'une voix empreinte de quiétude, « avec Sofia, tout se déroule à merveille ».

Nous sommes rentrés à Monaco hier, et j'ai bien sûr proposé à Sofia de m'accompagner au match. Cependant, elle a gentiment décliné, arguant qu'elle risquerait de se retrouver avec un torticolis si elle suivait assidûment la trajectoire de la balle de tennis. Une réticence compréhensible, je dois l'avouer.

« Je suis en retard ! » Dit une voix.

Nous éclatons de rire en voyant Joris s'approcher en courant vers nous avec un enthousiasme contagieux. Joris, l'un de mes plus fidèles amis, fait partie des invités que j'ai conviés. Je soupçonne même qu'il ait misé tout autant que moi sur Rublev pour remporter la victoire. Quant à mes frères, ils ont apparemment misé sans retenue sur Rune, le rival du joueur russe. Que le sort décide du vainqueur, comme le veut le dicton.

« Il se passe quoi là-bas ? » Demande Lorenzo en faisant un signe de tête.

Je pivote sur moi-même, fronçant les sourcils alors que mes pupilles captent une ruée de journalistes se précipitant vers quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Leurs voix s'élèvent en un chœur frénétique, scandant tous le même refrain : « Mademoiselle, une photo ! ».

« Beyoncé est peut-être au match, qui sait ? » Dit Pierre en rigolant.

Nous secouons la tête, des éclats de rire dans les yeux. Il est peu probable que Beyoncé soit une fervente amatrice de tennis. Il y a certainement d'autres priorités dans sa vie que d'assister à un match.

Alors que nous échangeons des paroles animées sur le sujet du match imminent, Arthur laisse échapper un juron retentissant, sa mâchoire se décrochant comme si elle avait vu un fantôme.

Intrigué par cette réaction, je détourne instinctivement mon regard pour découvrir ce qui a provoqué une telle stupeur chez mon frère. À mon tour, je reste bouche bée en découvrant la silhouette qui se profile non loin de nous. Des mots colorés me frôlent, mais ma voix se perd alors que je reste figé, hypnotisé par cette vision.

Elle est là, rayonnante devant les journalistes, signant gracieusement des autographes. Sofia Bianchi, une femme qui ne passe jamais inaperçue. Vêtue d'un bustier beige qui souligne délicatement sa silhouette, et d'une jupe blanche qui met en valeur chaque courbe de son corps, elle incarne une beauté saisissante.

« Je crois qu'on a perdu Charles. » Affirme Lorenzo.

Effectivement, je suis complètement égaré. Je savais que Sofia était belle, mais jamais je n'aurais imaginé à quel point. Pourtant, aujourd'hui, elle éclipse toutes les étoiles du ciel de Monte-Carlo. Je le réalise pleinement lorsque tous les regards convergent vers elle, captivés par sa présence éblouissante. J'entends même des murmures qui reconnaissent en elle la sœur de Jules. Bien joué, Sherlock.

Enfin, son regard croise le mien, et je lui adresse un timide signe de la main. Elle capture une énième photo, puis décide finalement de se joindre à notre groupe.

« Ne bande pas trop, hein. » Me murmure Pierre.

Gasly et son humour à deux balles, toujours là pour égayer l'atmosphère. Mais je ne suis pas du genre à me comporter de manière déplacée, vous savez. J'ai tout à fait le droit d'admirer la beauté féminine, mais cela se limite à une seule personne, et c'est bien Sofia.

Alors qu'elle s'approche de moi, elle me claque la bise avec une douceur exquise. Son parfum enivre mes sens, et je sens le désir monter en moi, l'envie de la serrer contre moi. Elle salue ensuite mes frères, ainsi que Joris et Pierre, avec une grâce naturelle.

Puis, elle se présente à Kika, la compagne de Pierre, puis à Charlotte, la nouvelle petite amie de Lorenzo, et enfin à Carla, la compagne de mon petit frère. Chacune de ses salutations est empreinte d'une élégance qui me subjugue davantage.

« J'adore ton bustier ! Il te va super bien !

- Merci, c'est gentil ! » Dit Sofia en souriant.

Je m'approche d'elle avec une assurance contenue, et doucement, j'enroule sa taille de mon bras, la rapprochant tendrement de moi.

« Il n'est pas un peu trop court, d'ailleurs ?

- Mon frère et ses remarques misogynes. Toujours un plaisir.

- Arthur, c'est bon. Je disais juste que c'était un peu... Court.

- Et ? Elle s'habille comme elle veut, non ? Tu pourrais lui dire qu'elle est belle. Mais au lieu de ça, tu lui sors que sa tenue est courte...

- Eh ! Vous n'allez pas vous engueuler pour ça ! Sofia tu es très belle. Et Charles... Pas de vague, s'il te plait. » Dit Lorenzo.

Je hoche simplement la tête en signe d'approbation, acceptant les excuses d'Arthur pour sa réaction excessive.

« Mais il a raison, tu es magnifique. » Je murmure dans l'oreille de Sofia.

Son sourire chaleureux illumine son visage alors qu'elle confirme que je suis tout aussi remarquable. Dans une synchronisation fluide, nous nous dirigeons vers nos places respectives, enveloppés par l'effervescence de l'événement.

Je m'adresse à Joris avec une politesse teintée d'une pointe d'audace, lui demandant s'il serait disposé à céder sa place à Sofia. Son clin d'œil complice me rassure, affirmant que cela ne pose aucun problème.

Ainsi installés, Pierre, Sofia et moi-même bénéficions d'une vue imprenable sur le terrain, prêts à être captivés par le spectacle qui se déroule devant nos yeux.

« Je croyais que tu ne venais pas...

- Je suis pleine de surprise, Lord.

- Je le savais. » Je dis en souriant.

Pourtant, je me rappelle que lors de notre départ avec Pierre, elle m'avait clairement exprimé son désintérêt pour le tennis. Aurait-elle fait cet effort uniquement pour me plaire ? Je nourris l'espoir que oui.

Je pose délicatement ma main sur sa cuisse dénudée, remarquant qu'elle frissonne légèrement malgré l'absence de poils.

« Charles, les gens vont croire que nous sommes ensemble...

- Eh bien... On sera quitte de l'avouer le moment venu...

- Ne prends pas tes rêves pour la réalité. »

Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je laisse mon esprit vagabonder. Je suis convaincu qu'un jour, Sofia et moi serons réunis. L'attraction entre nous est indéniable, irrésistible. En cet instant, je me prends à rêver de l'embrasser tendrement, de sentir nos lèvres se rejoindre dans une étreinte passionnée.

« Un jour, tu seras mienne, ne t'inquiète pas pour ça. » Je lui dis dans l'oreille.

Je remarque qu'elle rougit légèrement, ce qui m'incite à agir. Doucement, je pose mes lèvres sur son cou, savourant le frisson qui parcourt son corps. J'aime l'effet que je lui procure, mais je respecte ses limites. Tout dépend d'elle, de son consentement et de son désir.

Le soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres alors que Rublev brandit fièrement la coupe, célébrant sa victoire tant méritée. J'avais presque perdu espoir, mais sa performance éblouissante a finalement porté ses fruits. Rune était un adversaire redoutable, mais le talent du Russe était indéniablement supérieur aujourd'hui. Je suis ravi d'avoir remporté mon pari, une victoire douce à savourer.

Mes frères, en revanche, sont visiblement démoralisés par la défaite de leur favori. Je ne peux m'empêcher de taquiner leur déception, ajoutant un peu plus de sel à la plaie. Les Leclerc sont connus pour être de mauvais joueurs, et ma mère en sait quelque chose, croyez-moi.

« Tu as eu un coup de chance, c'est tout.

- J'ai misé sur le bon gars. Tout le contraire de vous. »

Les soupirs d'Arthur et de Lorenzo résonnent dans l'air, ce qui me fait éclater de rire. Pendant que nous échangeons des propos animés, Joris, mes frères, Pierre et moi, je remarque du coin de l'œil que Sofia est en compagnie d'un homme que je ne connais pas. Ils semblent complices, riant ensemble, et je sens une pointe de jalousie monter en moi lorsque je le vois poser sa main sur son épaule.

Une bouffée d'irritation monte en moi. Est-ce qu'il cherche des ennuis ? Ma main dans sa gueule pourrait bien lui rappeler les bonnes manières.

« Pourquoi tu as la même tête d'un mec qui s'apprête à tuer quelqu'un ?

- C'est qui le type avec Sofia ? » Je demande subitement.

Ils haussent simplement les épaules, tandis que je ne peux m'empêcher de fixer intensément cet individu. Qu'est-ce qu'il cherche auprès de Sofia ? Est-il un admirateur de Jules ou a-t-il des intentions moins innocentes envers celle que j'aime ? Je ressens une colère bouillonner en moi, alimentée par le fait qu'il persiste à poser sa main sur son épaule.

Déterminé à éclaircir la situation, je me dirige résolument vers eux. À ma vue, l'inconnu retire enfin sa main. Sans hésitation, j'enroule mon bras autour de la taille de Sofia, arborant un sourire confiant.

« Louis, je te présente Charles...

- Super. Salut Louis. Tu remets encore ta main sur l'épaule de ma copine, je te la broie, c'est clair ?

- Charles, je te présente Louis. Mon cousin. »

Mon esprit est en ébullition à l'idée que cet homme puisse être le cousin de Sofia. Depuis quand a-t-elle un cousin ? Pourquoi n'ai-je jamais entendu parler de lui auparavant ? Des questions tourbillonnent dans ma tête, alimentant ma confusion et ma frustration.

« J'ai vraiment l'air d'un con, là. Désolé, mec... Enchanté, du coup.

- Tu ne vas pas me broyer la main, n'est-ce pas ?

- Non. » Je dis en rigolant.

Louis me serre la main, et je sens une tension se dissiper en moi. Sofia m'explique alors que Louis est le fils du frère de son père, ajoutant qu'elle ne l'avait pas revu depuis l'enterrement de Jules. Cela explique pourquoi je ne l'avais pas remarqué jusqu'à présent. Il faut dire que j'essayais autant que possible d'éviter Sofia ces derniers temps. Donc, cela a dû m'échapper.

« Je dois y aller, ma copine m'attend. C'était un plaisir de te revoir, Sofia. Charles, c'était cool de te voir. Au moins, je suis certain qu'aucun mec n'approchera ma cousine.

- Tu peux compter sur moi...

- Salut Louis. » Dit Sofia en souriant.

Le brun nous salue d'un geste de la main avant de s'éloigner. Il semble être sympathique. Je suppose que je n'ai pas besoin de me méfier de lui, du moins c'est ce que j'espère.

« Je peux savoir ce que c'était, ça ?

- De ?

- Ton cinéma... Je suis ta copine maintenant ?

- J'ai cru qu'il te draguait.

- Oh... Et ? Je suis une femme libre, Monsieur Leclerc. »

Elle remet une mèche de cheveux derrière son oreille, et involontairement, je passe ma langue sur ma lèvre supérieure en admirant sa peau, que je rêve d'embrasser. Cette fille me rend complètement fou, bon sang. Depuis son retour, je fais de mon mieux pour me contenir, mais c'est un véritable défi.

« Arrête ça.

- Quoi ?

- Me regarder comme ça. »

Elle s'approche de moi, et mon cœur s'emballe, tambourinant contre ma poitrine avec une force incontrôlable.

« Je te regarde comment ?

- Comme si... Tu avais une envie folle de m'embrasser.

- Peut-être que c'est le cas. »

Mon cœur bat la chamade, et je suis incapable de contrôler l'avalanche d'émotions qui m'envahit à cet instant. Cette fille a le pouvoir de me faire perdre complètement la tête. En sa présence, je me sens totalement transformé. Elle a ce don de me rendre fou, bon sang. Et le pire, c'est qu'elle en est consciente.

« Laisse-moi t'embrasser, s'il te plait... » Je dis dans un supplice.

J'ai tellement besoin de ça. Je veux goûter une nouvelle fois à ses lèvres, bon sang. Je ne demande pas la lune, juste un moment avec elle. Son visage se rapproche du mien, et je frissonne lorsque sa main effleure ma joue.

« Charles, on va boire un verre ! » Dit Pierre derrière nous.

Sofia pince les lèvres et recule, tandis que je laisse échapper un soupir. Décidément, je n'arriverai pas à embrasser la femme que j'aime.

« Le devoir t'appelle, Lord. » Elle me dit en souriant.

Elle m'offre un clin d'œil, puis s'éloigne pour rejoindre Pierre. Je passe une main sur mon visage pour retrouver mes esprits, puis je me dirige vers mes amis et mes proches.

« Tu as failli l'embrasser là ?

- Ah ouais ? Putain, je n'avais pas fait attention. Belle déduction, Pierre.

- J'ai dit un truc qui ne fallait pas ?

- Non, laisse tomber. »

Après tout, c'est mon meilleur ami, je ne peux pas lui en vouloir. Mais bon sang, tout ce que je désire, c'est juste un baiser avec Sofia. Juste une fois. Pourtant, à chaque fois que l'opportunité se présente, il y a toujours quelqu'un pour la gâcher. Cela me rend fou, vraiment.

Nous nous dirigeons vers une résidence à proximité du court pour prendre quelques verres, laissant les femmes un peu plus loin. Nous restons entre hommes. Je sirote une gorgée de champagne et un sourire se dessine sur mes lèvres en entendant le rire doux et joyeux de Sofia. Elle semble s'entendre à merveille avec Kika, ce qui me réjouit. Kika est une fille formidable, et elle rend mon meilleur ami heureux.

Les compagnes de mes frères sont tout aussi charmantes, et cela me rassure de voir Sofia discuter avec elles. En fait, Sofia s'entend bien avec tout le monde. Même étant jeune, elle avait ce don pour être sociable. C'est impossible de la détester.

Pendant que mes amis échangent des banalités, je ne peux détacher mon regard de Sofia. Sa tenue épouse parfaitement ses courbes, et plus je l'observe, plus mon cœur s'emballe. Elle est tout simplement magnifique.

« Sinon, hier j'ai violé un cheval.

- Ah ouais ? Super...

- J'ai même eu un gosse avec lui. On va l'appeler Clitorine.

- Super. » Je dis.

Mon petit-frère me donne un coup de coude dans les côtes, me sortant de ma transe.

« Tu ne nous écoutes pas, là.

- Si.

- Alors, on parlait de quoi ? »

Je regarde mes amis et mes frères, puis hausse les épaules, ce geste provoquant leur rire. Arthur secoue la tête en soupirant. Bon, d'accord. Je ne les écoutais pas. Mais avec Sofia dans la pièce, c'est difficile de détourner mon regard.

« Salut tout le monde !!! » Crie une voix que nous connaissons tous.

Lando, pilote chez McLaren, se joint à nous et nous salue d'un geste de la main, manifestant ainsi sa réticence à embrasser tout le monde. C'est tout à fait compréhensible.

« J'ai remarqué une jolie fille, si elle ne termine pas dans mon lit ce soir, je pars en pleurant.

- C'est qui ? »

Le brun parcourt la pièce du regard et nous montre cette fameuse fille. Mes proches me regardent et éclatent de rire.

« Bah quoi ? Elle est super bonne. Puis après ma rupture avec Luisa, il faut bien que je profite, hein. Sérieux, regardez-moi ce cul. Elle est super sex...

- Ne termine pas ta phrase, Norris. Parce que tu vas prendre mon poing dans ta gueule. » Je dis.

Je me sens envahi par un mélange de jalousie et de frustration en voyant Lando s'intéresser à Sofia. Bien qu'il soit mon ami, je ne peux pas m'empêcher de ressentir un pincement au cœur à l'idée qu'il puisse poser ses mains sur elle. Sofia n'est peut-être pas encore officiellement à moi, mais je tiens énormément à elle, et l'idée que quelqu'un d'autre puisse tenter de me l'arracher me rend fou de rage.

« Oula, tu es détendu Charles.

- Quand on parle de Sofia de cette manière, oui je le suis.

- Sofia... Sofia ? Ta Sofia ? La soeur de Jules ?

- Elle-même. Tu es bien gentil, mais change de cible, Norris. »

Lando s'excuse de son comportement, reconnaissant qu'il a peut-être agi de façon inappropriée. Je sais que Lando n'est pas méchant, mais depuis sa rupture, il semble chercher du réconfort dans les bras de plusieurs femmes, et Sofia n'a certainement pas besoin de ça. Elle mérite quelqu'un de protecteur, de doux, d'aimant... en somme, quelqu'un comme moi.

Alors que nous sommes en train de discuter, nos téléphones commencent à sonner, indiquant l'arrivée d'une notification. Certains d'entre nous ne l'ont pas reçue, mais la plupart des personnes ayant reçu cette notification semblent être des pilotes ou des journalistes. Mes proches et mes amis sortent leur téléphone, et je remarque que tous les regards convergent vers moi, ou vers Sofia. Des murmures s'élèvent, et je sens mes sourcils se froncer instinctivement.

« Qu'est-ce qui se passe ? » Je demande à Arthur.

Il me tend son téléphone, et mon cœur s'emballe en voyant un post de la Scuderia Ferrari. Instantanément, mes yeux se tournent vers Sofia. Elle était au courant, et elle ne m'a rien dit.

« Regarde les commentaires... » Dit Lorenzo.

J'affiche les commentaires et je sens mes poings se serrer en voyant à quel point les gens peuvent être méchants. Putain...

« On sait tous que c'est grâce à la queue de Leclerc qu'elle a eu ce poste. »

« Elle est bonne la bite de Charles ? »

« On se demande grâce à qui elle est dans cette écurie... »

« Jules doit se retourner dans sa tombe. »

« Et après on s'étonne que les filles fans de F1 ne sont pas prises au sérieux. Apparemment, ça paie de se faire tringler par un pilote. »

Ce genre de commentaires me donne la nausée... Comment les gens peuvent-ils être aussi cruels, putain ? Sofia a mérité ce poste. Et ce n'est pas grâce à moi. Mes yeux se posent sur la brune, et je sursaute lorsque son verre de champagne s'effondre sur le sol, laissant des morceaux de verre scintillants. Elle me lance un regard désolé, et sort de la pièce, les larmes aux yeux.

« Putain. » Je marmonne.

Je restitue le téléphone à Arthur et je m'empresse de sortir à mon tour pour rattraper Sofia.


« Sofia, attends !

- Laisse-moi Charles ! J'ai besoin d'être seule ! »

Elle n'ose même pas croiser mon regard. Je refuse de croire que les gens puissent avoir de telles pensées à son égard... Sofia n'a jamais profité de moi, c'est une certitude que je porte en moi. Certes, j'ai mentionné son nom à Fred, mais mon directeur avait une totale confiance en elle. Il reconnaissait ses compétences et savait qu'elle était parfaitement qualifiée pour le poste...

« Sofia...

- Tout ça, c'est à cause de toi, Charles ! Tu ne peux pas t'empêcher d'être collé à moi, constamment ! La preuve aujourd'hui ! Voilà le résultat. Pour certains, je suis qu'une femme qui donne son corps pour un job chez Ferrari. Tout ça parce que Monsieur Leclerc ne peut pas s'empêcher de montrer aux autres son nouveau trophée !

- Tu penses vraiment que pour moi, tu es un trophée, c'est ça ? Putain, Sofia, je t'aime ! Quand est-ce que tu vas comprendre que je suis amoureux de toi depuis le jour où mes yeux se sont posés sur toi ? Tu n'es pas qu'un trophée ! »

Il est vrai que dévoiler ses sentiments au cœur d'une dispute n'est pas vraiment le moment le plus approprié. Je ne m'attendais pas non plus à lui avouer maintenant, pour être honnête... Ce n'était pas du tout prévu...

« Ce poste, tu le mérites. Et je suis heureux que tu ais finis par l'accepter... N'écoute pas ce que les gens disent sur toi...

- C'est facile pour toi... On va te féliciter d'avoir sauté la sœur Bianchi, pendant que moi, on va me traiter de pute ou de profiteuse.

- Sofia, ne parle pas comme ça. Tu sais très bien qu'entre nous, ce n'est pas que du sexe...

- Justement, non ! Je ne le sais pas ! Dois-je te rappeler que tu as pris la fuite il y a 8 ans ? Alors que je venais de t'offrir mon corps...

- Ne remets pas ça sur le tapis... Je regrette ce que j'ai fait, d'accord ? Et je m'en veux encore... »

La brune secoue négativement la tête, et je retiens difficilement mes émotions. Je me mords la lèvre pour ne pas craquer devant elle... Je ne veux pas être triste, car dans cette histoire, ce n'est pas moi la cible.

« J'ai besoin de prendre mes distances, Charles...

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Ce soir, je m'en vais... Je suis désolée... »

Je reste stoïque, incapable de bouger alors qu'elle s'éloigne de moi. Je la laisse partir... Encore une fois...

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  @scuderiaferrari nous souhaitons la bienvenue à notre nouvelle attachée de presse : Sofia Bianchi. Merci pour ta confiance, nous avons hâte de travailler avec toi ❤️ @sofiabianchi

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  @sofiabianchi ❤
  @arthurleclerc félicitations !!!
  @carlossainz55 hâte de bosser avec elle 👍
  @charlesleclerc so proud ❤️
 

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  @sofiabianchi tennis 🎾

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Coucou à tous et à toutes !

Voici le nouveau chapitre qui j'espère vous a plu ! Qu'en avez-vous pensé ? Que voulez-vous voir dans les prochains ?

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À très vite pour un prochain chapitre !

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