Chapitre 20.

255 15 5
                                    

Harry



" - Merci Adelyne, et désolé de t'avoir dérangé. "


Elle me prend dans ses bras quelques instants, et se recule en souriant gentiment.


" - Ne t'en fais, pas ça m'a fait plaisir de t'aider, reviens quand tu veux. "


Je lui sourit et lui dépose un rapide baiser sur ses lèvres. Elle me fait un léger sourire et m'ouvre la porte.


" - Tu n'es pas obligé Harry, ne fais pas des choses dont tu n'as pas envie.

- J'en avais envie, de t'embrasser, lui dis-je en souriant. "


Elle pouffe alors que je franchis le pas de la porte.


" - Bonne nuit Harry.

- Bonne nuit Adelyne. "


Et c'est le cœur moins lourd que je descends les marche du perron. Mais même si je me sens plus léger, j'ai un mauvais pressentiment, et la culpabilité d'avoir révélé notre secret commence à me ronger. Mais je n'ai pas à m'inquiéter. C'est Adelyne, je peux lui faire confiance, elle me l'a prouvé cette nuit quand elle m'a ouvert sa porte à cinq heures du matin. Je n'ai pas fais de connerie. Elle ne dira rien à personne. Après m'avoir répété maintes fois cette phrase, c'est l'esprit léger que je rentre chez moi. Je suis persuadé que Adelyne ne dira rien à personne.Qu'elle ne répètera pas les erreurs qu'elle a déjà faite.

Si seulement j'avais su ...


***

On ne peut faire confiance à personne.

***



..........................................................



Louis



Mes muscles se réveillent, mon esprit se remet en marche, mes yeux s'ouvrent doucement, ma vue étant troublée pendant plusieurs secondes, me réveillant doucement. Je regarde autour de moi, la table basse est par terre, et non dans sa position initiale, et doucement, je me rappelle des évènements précédant ma sieste. Harry et ses amis débarquant pour me frapper, ce moment interminable passé dans ce placard dépourvu de lumière, Harry qui vient à mon secours, notre dispute, notre réconciliation...

Des frissons parcourent tout mon corps, partant de mon pied, retraçant la ligne de ma colonne vertébrale pour venir s'échouer dans chaque racine de mon cuir chevelu. Une sensation que je veux ressentir encore et encore, quelque chose dont j'aimerai me rappeler pour toujours. Après les quelques minutes qu'il m'a fallu pour émerger de mon sommeil, je me suis mis à ranger le bordel qu'Harry et moi avons fait, quand il a shooté dedans, il a envoyé valser tout ce qui était dessus, il faut que je remette tout en place si je ne veux pas que mes parents me posent des questions quand ils rentreront.

Stockholm Syndrome or not ?Where stories live. Discover now