Blog de Louis. #11

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Addiction (posted 4 minutes ago).



Bonjour/Bonsoir.


Il y a quelques jours, alors que j'étais en train de passer un moment très agréable dans mon appartement, mon téléphone a sonné, le nom d'une de mes amies s'est affiché, j'ai répondu avec un grand sourire sur mes lèvres, sourire parti presque aussi immédiatement.

Une personne à laquelle je tiens s'est faite agresser, on ne sait pas par qui, ni même pourquoi, mais il s'est retrouvé dans un état suffisamment grave pour qu'il n'ait repris connaissance que deux jours plus tard.

Sur le moment, j'ai hurlé, péter un câble, je voulais rentrer chez moi et aller lui rendre visite, me retrouver à ses côtés, mais heureusement, je n'étais pas seul chez moi, mon invité a pris le temps de me calmer, d'essayer de me raisonner, il a eu peur que je fasse une connerie, et une fois que j'ai eu retrouver mon calme, j'ai appelé un ami sur place, qui m'a promis de s'assurer pour moi, que cette personne allait bien.

Et une fois que j'ai eu cette confirmation, mon stress est retombé, d'un seul coup. Et c'est pile à ce moment-là que je me suis rendu compte de la dépendance affective qui me liait à cette personne.

Je suis parti plus ou moins à cause de cette dépendance, et voilà que maintenant qu'il lui arrive quelque chose de grave, je retombe dans mes vieux démons. Et c'est là que mon ami qui était avec toi m'a bêtement parlé de quelque chose : le « syndrome de Stockholm ».

Je lui ai d'abord ri à la figure, à mes yeux il ne pouvait que se moquer de moi. Comment pourrais-je souffrir d'un pareil syndrome ? Je n'ai jamais été pris en otage par cette personne, jamais été menacé par une arme à feu.

Il m'a demandé d'envisager cette idée sous un autre angle, et d'utiliser les conditions du syndrome de façon plus symbolique, plus métaphorique : il m'as pris en otage émotionnellement, en ayant tout fait dans un premier temps pour que je sois suffisamment attaché à lui dans le seul but de ne pas le laisser tomber ; il m'a ensuite menacé physiquement, directement et indirectement ; mais aussi le fait que j'ai refusé de le dénoncer auprès de mes parents, que je n'ai rien fait pour qu'il soit réellement puni.


Et mon ami n'a peut-être pas tout à fait tort.


Peut-être que je suis tellement sous l'emprise de la personne qui m'a fait du mal que je ne peux pas m'en défaire, et que je ne veux pas parce que je suis victime d'un espèce de syndrome qui m'en empêche, peut-être que, tout simplement, je suis malade d'une certaine manière et que c'est pour ça que j'ai vécu tout ce que j'ai vécu, parce que je n'ai pas su me soigner. Je n'en sais rien, mais ça fait du bien de savoir que ce n'est pas de ma faute.


Ce qui me fait du bien aussi, c'est de savoir que les jugements des autres ne sont pas de mon ressort, ne sont pas de ma faute. Ce n'est pas ma personne qui est en cause, ce sont les autres.


Désormais, si quelqu'un lève son index pour me juger, je lèverai mon majeur pour le remercier.

Stockholm Syndrome or not ?Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang