Stockholm Syndrome or not ?

Chapitre 11.

Louis

J'ai passé mon après-midi à l'hôpital, les médecins voulaient être sûr que je n'allais faire aucune rechute. Ils m'ont dit que c'était sûrement une montée de stress beaucoup trop rapide qui a causé ce malaise, et que je pourrai aller en cours demain, ça par contre, c'était pas obligé. Ma mère a prit soin de moi tout le reste de la soirée, j'ai trouvé ça adorable, mais encore une fois, j'ai eu l'impression de me sentir inférieur, de ne rien pouvoir faire par moi-même, d'être dépendant de quelqu'un.

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Le lendemain matin, je me suis levé un peu plus tôt que d'habitude pour me préparer, j'avais peur de me sentir mal et de prendre plus de temps que prévu, mais en fait non, ça a été. Comme hier matin, je me suis dépêché d'arriver au lycée avant la bande d'Harry, ça va faire plusieurs jours que j'arrive à ne pas les croiser dès le matin, c'est comme une sorte de calme avant la tempête.

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Harry

Je me lève doucement quand les premiers rayons du soleil passent à travers mes rideaux.

Il est 7h.

Et je suis déjà debout, je n'ai pas dormi de la nuit, du moins très peu.

Je n'arrive plus à dormir depuis quelques jours. Alors j'attends, je me tourne et retourne dans mon lit en attendant que les rayons du soleil viennent éclairer ma chambre, signalant une nouvelle journée. Je me dirige vers ma salle de bain, je me regarde à peine dans le miroir et file sous la douche. J'ai l'impression d'être un robot, de faire toujours les mêmes gestes sans aucune âme. Je ne ressens plus rien, à  part de la colère. Je ne ressens plus de joie, plus de tristesse. Je ne sais pas ce qui se passe. Je deviens vide.

7H55

Je me dirige vers le lycée, je me dépêche. Je sais que Louis arrive plus tôt le matin, très certainement pour nous éviter moi et ma bande. Alors je me dépêche moi aussi, je n'ai pas envie de le voir loin de là, enfin peut-être un peu ... Je veux juste, je sais pas... Je veux le croiser. J'arrive devant la porte d'entrée. Les gars sont déjà là comme prévu. Je leur ai dit d'arriver plus tôt. Pour pouvoir croiser Louis et ils ont direct accepté.

" - Bon, il arrive quand ? demanda Mathieu, fatigué d'attendre. "

J'hausse les épaules, et j'aperçois juste après une personne au bout de la rue. Je regarde plus attentivement : c'est lui. Je sens mon cœur se réchauffer légèrement, je ne sais pas pourquoi, l'adrénaline ? Il s'approche de nous, quand il nous aperçoit, il baisse directement la tête et enfile sa capuche. C'est bien, soumet toi petit Louis. Baisse les yeux. Je ressens un drôle de sentiment quand je vois qu'il a peur de nous, de moi. Ca me fait presque... plaisir ?