[SF~romance~morally grey] Un vaisseau, deux passagers clandestins, dix mois pour prendre le contrôle. Qui de la surveillante pénitentiaire ou du mystérieux étranger imposera son autorité à l'autre ? Quand les rôles se brouillent, tout peut arriver...
L'humanité porte dans ses gènes cette soif jamais étanchée de découvertes et de conquêtes. De tous temps, la curiosité a été son guide vers ses plus beaux accomplissements, mais aussi dans ses plus noires errances. Pris dans le tourbillon des événements, nul n'a le recul nécessaire pour émettre un jugement sur les choix qui sont faits ; seule l'Histoire pourra statuer.
Bien décidés à faire partie des vainqueurs qui laisseront une trace et modèleront l'image laissée à la postérité, un millier de soldats défendent leur position depuis dix jours déjà. Le ravitaillement et les renforts arriveront bientôt par les airs, il suffit de serrer les dents juste un peu plus longtemps. Heureusement, de la détermination, ces hommes et ces femmes de terrain n'en manquent pas.
L'avant-poste militaire contrôle une zone relativement vaste faite de nombreuses collines et tranchées naturelles : un terrain idéal pour se dissimuler, truffé de pièges et quasi imprenable, un vrai bourbier pour tout ennemi qui oserait s'y engager. Cette guerre qui s'enlise dans la boue à force d'affrontements – visant à gagner cinquante centimètres de territoire pour les reperdre dès le lendemain – évoque à tous les pires heures de l'humanité. Pourtant, cette fois, il est hors de question de se laisser gagner par la lassitude et le défaitisme. La victoire est de rigueur.
Loin au-dessus du camp, une myriade d'étoiles poinçonne le ciel dégagé. Il est toutefois inutile d'y chercher une quelconque constellation familière ; point de grande ourse ici, point d'étoile du berger. Ces cieux-là sont faits pour combler les envies d'exploration des humains. Ceux qui campent sur les collines de cette planète anonyme ont fait un bien long voyage pour profiter d'un tel spectacle, et ils sont prêts à payer cher pour le faire définitivement leur.
Sur les lignes arrière de l'avant-poste, un bunker grossier a été bâti à la hâte. L'on s'est tout de même donné la peine de peindre un acronyme en épaisses lettres noires sur la façade : ADICT, Armée de Défense et Inspection des Colonies Terriennes.
Le calme qui règne d'habitude autour de la forteresse n'est pas de mise ce soir. Une rumeur agite les troupes qui se massent devant les portes blindées ; on dit qu'une bande de terroristes s'est introduite dans le bâtiment semi-enterré pour libérer l'un des leurs. A l'évidence, les intrus n'ont aucun moyen de s'en tirer, ils sont cernés.
Une explosion retentit soudain dans le silence de la nuit. Un flash aveuglant irradie depuis l'intérieur du bunker et un souffle de poussière balaie les alentours. Une grenade vient de mettre un terme à la fuite des infiltrés.
Les ennemis sont aussitôt soumis, capturés, enchaînés. Cette prise inédite marque le début d'un nouvel espoir dans une guerre sans fin, un nouveau champ d'exploration et de découvertes pour le bénéfice des hommes ; les prisonniers ont tant de secrets à se voir arracher. A la merci de leurs bourreaux, ils n'ont plus aucune chance d'en réchapper.
Pourtant, loin des évènements décisifs, c'est parfois la petite histoire des individus qui façonne le déroulé de l'aventure en filigrane ; des individus isolés qui se débattent dans les fils du destin pour tracer leur propre chemin, loin du tumulte.
Seul, l'on n'est qu'une poussière d'étoile charriée par les vents. Accompagné, la bourrasque se transforme en voyage.
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J'espère que cette petite mise en bouche vous aura donné envie de suivre ce récit. Stockholm est ce que je qualifierai de « thriller SF avec des petits morceaux de sensualité à l'intérieur ». J'ai voulu mettre l'accent sur l'ambiance d'un huis clos et la psychologie des relations entre les personnages piégés dans une situation tendue.
Je lis beaucoup de SF mais je n'ai jamais osé en écrire jusque-là de peur de dire des bêtises (je prends pas trop trop de risques avec un huis clos, je l'avoue), si vous êtes expert du genre et que vous relevez une incohérence n'hésitez pas à me le dire que je puisse corriger ça.
Stockholm comporte 54 chapitres (si j'ai bien compté) que je publierai au rythme d'un à deux par semaine. Le premier sera mis en ligne le 21 Aout (après ma petite pause estivale), si vous ne voulez rien rater pensez à mettre l'histoire dans votre bibliothèque et/ou à vous abonner. Vous pouvez aussi me retrouver sur Instagram (ellzace.autrice) pour des infos bonus et des blagues qui tombent à plat.
Au plaisir de vous retrouver pour la suite !
Littérairement vôtre,
Ellzace.
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