CHAPITRE 59

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Gabriel

Maintenant qu'elle me l'a dit, c'est clair que ça saute aux yeux. En fait, on ne voit que ça.

- Comment on va faire pour le retrouver.. bafouille t-elle après une bonne vingtaine de minutes de discussion.

- Je ne sais pas. Peut-être qu'il y avait d'autres choses dans les autres lettres ?

Je n'aurai pas dû dire ça, car dans le fond, je ne veux plus jamais refaire ce qu'on a fait aujourd'hui.

- Sûrement, mais je ne veux plus retourner là bas.

Nous voilà sur la même longueur d'onde.

Je médite un instant.

- En vrai, je pense que c'est lui, qui viendra à nous.

Elle hoche la tête, et me réponds :

- Comme quand j'étais à l'hôpital. Il était là parce qu'il voulait me surveiller, quand même.

Elle s'arrête pour réfléchir, et reprend :

- Je ne comprend pas pourquoi il nous a laissé croire qu'il était mort, pourquoi il se cache..

- Il doit avoir ses raisons..

- Non, crache t-elle. Je suis sa fille ! Et, il m'a laissé croire qu'il était mort pendant toutes ces années !

- Je pense qu'il avait de bonnes raisons de faire ça, la rassuré-je comme je le peux. Et puis, ces lettres, elles étaient enfermées à double tour, et toutes destinées à toi, Seona.

Je me lève pour attraper son visage de mes deux mains, pour qu'elle me fixe sans gigoter.

- Ton père a essayé de te prévenir, toi et toi seule !

Mon front se colle au sien, et elle attrape mon bassin.

- Il a tenté de te le dire, dis-je tout doucement bizarrement.

Subitement, elle resserre sa prise et m'embrasse de tout son être. Elle vient maintenant prendre ma nuque dans sa paume pour que je me ramène plus à elle, et je n'ai même pas le temps de comprendre quoi que ce soit que l'excitation monte en flèche dans tout mon corps, ainsi que dans mon caleçon. Sa langue vient titiller la mienne, et je respire le goût de ses lèvres sucrées de la glace du Mcdo' qu'elle venait d'avaler juste avant.

Surpris par son envie pressante de m'embrasser, je me laisse tomber dans le canapé sur le dos, et la laisse s'installer à califourchon sur moi. Son regard est brûlant, chaud, et il fait grandir un peu plus la tension entre nous. Elle ôte son tee-shirt sous mes yeux et je ne réussi pas à détourner le regard de sa poitrine aussi ronde, belle. Elle me lance un sourire ravageur et je la tire jusqu'à moi par le cou et lui dévore la bouche à n'en plus pouvoir respirer. Ses fesses se dandinent sur moi à travers mon jogging, et je remercie tout ce que je peux de m'avoir fait aimer porter des survêtements, car je ressens mieux son anatomie contre moi comme ça qu'avec un jean. Et je crois qu'elle aussi, vu les petits soupirs qu'elle lâche en me fusillant du regard.

Après ça, je prend enfin le dessus et me redresse pour l'enrouler de mes bras. Elle se laisse faire puis je la porte jusqu'à sa chambre. Pendant le petit trajet, je sens sa langue danser sur la peau de mon cou et j'en ai des frissons.

Une fois dans la chambre, je la dépose sur le lit en laissant la porte ouverte pour faire office de lumière et commence par lui lécher la bouche, jusqu'à englober l'un de ses tétons rosé pointé vers moi avec mes lèvres, et de descendre de plus en bas en mordillant légèrement sa peau si douce et excitante. Je la déshabille de son short, et il ne lui reste que son string comme seul habit. Quand je me met droit pour la regarder, elle est bouillonnante d'envie.

À la nuit tombée Where stories live. Discover now