CHAPITRE 17

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Seona

La fin de la semaine s'est passé un peu trop calmement, depuis que Gabriel ne m'as pas adressé la parole après que je lui ai donné son carnet. Je regrette un peu de ne pas l'avoir ausculté plus que ça. J'avoue que quand je suis rentré dans sa chambre, je n'étais pas dans l'optique de fouiller. Mais quand j'ai vu ce carnet noir sur sa table de chevet, je n'ai pas pu m'empêcher de le feuilleter. Quand j'ai ouvert la première page, celle-ci était recouverte de traits rouges, m'empêchant de voir ce qui était caché derrière. C'est tout logiquement que je me suis attardée sur la dernière page, et quelle a été ma surprise en découvrant qu'il m'avait dessiné le soir de ma nuit à l'immeuble. Je suis resté bloqué devant son dessin, au point d'avoir analyser chaque détails : mes vêtements, mes deux valises, et mon visage rouge de colère. C'est marrant, car il a tout dessiné au crayon de papier, sauf mes joues. Coloriées en rouge, avec un stylo, ressemblant à celui qui a gribouiller son premier dessin. J'ai eu beau réfléchir un moment à ça, mes paupières se faisaient lourdes. Alors j'ai tout simplement fermer les yeux et attendu que le sommeil s'empare de moi.

Nous sommes vendredi et j'ai terminé le travail il y a de ça trois bonnes heures maintenant.

Ce soir, je sors en boîte avec Leslie et ses copines. Je ne craignais pas l'oublier, vu les tonnes de messages qu'elle m'a envoyé tous les jours jusqu'à aujourd'hui pour me le rappeler.

Il est 21 heures, et d'après le message de Leslie, elle va passer me chercher dans à peu près 10min. Je ne savais pas trop comment m'habiller, alors j'ai opté pour un simple jean noir et un débardeur légèrement décolleté.

Je me regarde dans le miroir, me sentant bête, me demandant si je ne ferais pas mieux de me coucher dans mon lit et de ne jamais me réveiller.

Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre :

- Soso ? S'étonne mon cousin. Tu va où comme ça ?

J'avais complètement zappé que je n'avais pas parlé de notre soirée au bar à Adam.

- Je sors en boîte avec des copines, avoué-je.

Il semble perplexe, avant de me rappeler :

- Des copines ?

Je cherche un mensonge comme explication, puis parviens à articuler :

- Au travail, bafouillé-je. Ce sont des collègues de travail.

- Oh, c'est cool alors !

Je suis heureuse qu'il m'ai cru, alors je m'appuie sur le lit :

- Je suis trop moche comme ça.

- N'importe quoi ! S'agace-t-il. T'es parfaite.

Je tape le dos d'Adam comme remerciement, quand la sonnette de l'appart' retentit.

Mon cousin sprint jusqu'à la porte d'entrée, tandis que je le suis en marchant beaucoup plus tranquillement.

- Salut Leslie, je l'accueille en prenant la place d'Adam qui attendait devant elle.

- Coucou ma belle, répond t-elle.

Je constate ses yeux me scruter de tout mon corps, avant de s'exclamer :

- Tu ne va pas y aller comme ça ?

Je marmonne un peu dans ma barbe, quand elle m'arrête :

- On va aller chez moi, je vais te prêter une robe.

Je me sens presque gênée quand elle me prend le bras pour me sortir de l'appartement. Je dis au revoir à mon cousin en lui donnant un signe de main et passe la porte de l'ascenseur avec elle.

À la nuit tombée Where stories live. Discover now