Chapitre 27

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La pièce était vaste, les murs noirs, des coffres assez larges se trouvaient le long du mur de droite, des cibles était accrochées sur celui de gauche et quand à celui d'en face, des cartes et des photos y étaient collées.

Epéiste rompa mon observation avec son discours prononcé d'un ton lasse
«Je te veux tous les matins à 7h30, ici, en semaine tu auras fini les entraînements à 8h30 pour que tu puisses arriver à l'heure, à la bibliothèque, le week-end par contre tu loges ici avec nous, dès le vendredi soir, un des nôtres viendra te chercher et t'accompagner jusqu'à ta chambre pour que tu puisses te changer avant de nous rejoindre à la salle à manger. La salle de bain se trouve à l'étage. Le samedi et le dimanche, tu finis de t'entraîner à 11h30 et à 14h on reprend avant de finir à 18h. Il peut arriver que tu n'ais pas à travailler le dimanche mais ce sera assez rare tant que je ne t'aurais pas transformé en une guerrière potable, ce qui à mon avis prendra pas mal de temps. Des questions?
-Euh...non.
-Alors commençons.»

Elle se dirigea à l'endroit où se trouvaient les coffres, en ouvrit un et en sortit une combinaison noire et des bottes de même couleur, plate.
La jeune fille me les mit dans la main et m'ordonna d'aller me changer dans le vestiaire à côté.
C'est ce que je fis donc, puis quand je retournai dans la salle d'entraînement Epéiste avait disposé au sol toutes sortes d'armes.
Ma mentor reprit la parole
«Bien, elle te va parfaitement. Maintenant, je vais te faire passer l'épreuve la plus importante de ta vie de révolutionnaire. Le choix de l'arme qui te feras atteindre la liberté. Avec elle, tu changeras, tu blesseras, tu tueras, tu vivras. Je souhaite donc que tu te concentres et que tu écoutes l'appelle que l'une d'entre elle te fera.»

Je m'avançais, tremblante, ce serait mentir que de dire que ses paroles ne m'avaient pas atteinte, on me demandait de choisir l'objet avec lequel je briserai la vie, je volerai la vie, j'atteindrai la vie.

Une fois devant les armes, je les observais une à une.
Il y avait des couteaux, des sabres, des épées, des arcs, des armes à feux, etc...

Je regardais les pistolets et mon choix fut immédiat, non!
Les vérificateurs et policiers les utilisaient, je ne voulais pas user des mêmes méthodes qu'eux.

Vint le tour des arcs, ce fut plus lent mais je compris que ce ne seraient pas eux non plus, il fallait prendre le temps de dégainer la flèche, la placer et viser.
Ce n'était pas fais pour moi, je ne voulais pas être cacher et tuer de loin, je souhaitais avoir une confrontation avec mon ennemi, le connaître, voir son expression.

Je ne sus combien de temps cela dura mais ce que je fus certaine de connaître c'est mon choix final.
J'hésitai entre les couteaux et les épées et ce fut encore une fois les souvenirs qui me donnèrent la réponse.
La vision d'Epéiste tuer cet homme le soir de ma "renaissance".
Elle n'avait pas vu son regard fou.
Elle tuait sans les avoir vu, sans avoir vu leur âme.
Je refusais d'ôter la vie de cette façon, je voulais retenir le dernier regard qu'ils me jetteraient pour ne jamais oublier que je ne valais pas mieux qu'eux.

Je contemplai donc les épées et seule une m'attira, son manche était en or et couvert de rubis, il était gravé sur la lame "espoir". Étrangement, l'arme me rappelait mon prénom, le manche était la lumière, la lame: l'espérance, en un seul morceau elle était Dayana, elle était moi.

Je la pris dans ma main, la brandis devant moi et dans un souffle plein de certitude je lâchai «Elle!».

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Alors?

Selon vous, a t-elle fait le bon choix?

Dite moi, vous aurez choisi quelle arme vous?

Pour ma part, les couteaux!

Sinon vous passez de bonnes vacances,
j'ai toujours pas commencé mes devoirs 😅, mais tout va bien 😊!!!

Bisous

La révolte du soleil Where stories live. Discover now