Chapitre 5

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Je m'écroulai à terre.

Comment digérer les dernières heures?
J'avais quitté ma famille, changé d'identité, découvert le meurtrier d'une pauvre femme, avait failli me faire tuer et avait été sauvée par une mystérieuse personne portant une cape noir cachant ainsi son visage.

Je relevai la tête, mon sauveur avait l'air d'être une femme athlétique, avec sa capuche je ne pouvais affirmer son identité.

Je me redressai, mes jambes flageolantes avaient du mal à porter mon corps tout tremblant.

La femme se tenant aussi droite que pouvait l'être un piquet prît la parole
« Pas besoin de me remercier, c'est quoi ton nom?»

En entendant sa voix tonitruante, je dirai qu'elle avait une vingtaine d'années.

Devais-je lui dire comment je m'appelle?
Je savais que j'avais eu tort de le dire à l'ivrogne de tout à l'heure.

En pensant à l'homme qui avait voulu mettre fin à mes jours, je tournai la tête et l'aperçu, il était écroulé sur le sol un poignard dans le dos, mort.
Ce mot résonna dans ma tête, il était mort, il ne vivra plus, ne respirera plus.
Etait-ce une bonne chose?
Il avait et voulu tué mais pourtant méritait-il ce châtiment?
Je restais dans la contemplation de ce corps sans vie jusqu'a ce que la jeune femme reprit la parole
«Ne soit pas indigné de ce que j'ai fait, oui, je l'ai tué mais si je ne l'avais pas fait c'est toi qui serais à sa place. Ne me dis pas que j'aurais pus le blesser, on est en guerre, il t'aurai retrouver une fois guéri.
-Mais qui sommes nous pour savoir si quelqu'un doit mourir ou pas.
-Je te le répète on est en guerre, tu ne peux pas te permettre de penser comme ça, je ne sais pas ce que tu faisais à te balader seule dans la ville mais sache une chose si cela devient un hobby tiens toi à ce diction "Tuer avant d'être tuée".»

Je la regardai abasourdi, les temps sombres changeaient donc vraiment les façons de penser, les philosophies.
Avais-je une cérébralité trop douce, pas assez développée pour le périple qui m'attendait?

Ma sauveuse dit
«Ne me regardes pas comme ça, tu penses que j'ai tort, n'est ce pas? Tu es malencontreusement, encore trop naïve, ne t'en fais pas, la guerre durcit les esprit. Si tu restes dehors, tu vas apprendre la dureté du monde, enfants, on apprend jamais ce qui nous attends, il faut souvent le faire tout seul. Aujourd'hui, on ne fait que se débrouiller sans l'aide de personne, tout ça pour quoi, parce que la vérité est trop dure à entendre. Bientôt on ne parlera qu'à travers des euphémismes, si on continue dans cette direction. Mais à ton avis pourquoi devons-nous faire cela? Moi je vais te le dire, c'est la faute du roi, de notre "cher despote":Viggo premier. Il nous à métamorphosé, il est la cause de notre désarroi, de notre malheur, de notre souffrance, des coups de feu qui sont sur nous en ce moment même. La seule chose qui le maintien en vie est son pouvoir, sa richesse et sa lignée. Le jour ou il perdra tout ceci, il ne sera plus rien. Quand la population comprendra cela on gagnera, on le battra à son propre jeu.»

Elle avait raison et je le savais.

Je ne savais pourquoi mais la jeune femme dégageai un sentiment de sécurité.
Je savais que j'aurais besoin d'alliés si je voulais survivre, ma première discussion dans cette nouvelle vie avait été tout sauf cordiale, je m'étais déjà fait un ennemi qui était maintenant décédé.
Il fallait que je change les choses.

Je répondis donc à sa première question
«Je m'appelle Dayana.
-Tu daignes enfin me répondre. Enfin, bref, enchanté Dayana et avant que tu ne me le demande, non, je ne te dirai pas qui je suis alors appelle moi Epéiste».

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Hey!
Je vous présente donc Epéiste, dans les prochains chapitres vous allez apprendre à la connaître.
C'est un de mes personnages préféré.

Voilà!
Je vous embrasse cher lecteur et vous remercie sincèrement pour votre intérêt concernant mon histoire.

Au prochain chapitre ! ❤️

La révolte du soleil Where stories live. Discover now