Chapitre 25

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Cela faisait une semaine que je n'avais aucune nouvelle de Serena Rex.
Après mon engagement, la grand mère de Regulus m'avait raccompagnée et était partie sans un mot.

Cela faisait trois semaines et deux jours que ma nouvelle vie avait commencée, tout ce serait bien déroulé si je n'avais pas dit cette phrase "Je suis prête à me battre à vos côtés".

J'avais prononcé cet assemblage de syllabes sans prendre le temps de réfléchir.
J'avais été aveuglé par la promesse de revoir Laurier et le reste de ma famille, de retrouver une vie normale, ma vie d'avant, de rencontrer la liberté.
Oui, j'avais été aveuglée par des promesses qui maintenant voguaient ailleurs au gré du vent, mais comme l'avait dit Epéiste, je ne pourrais pas revenir en arrière, j'avais pris ma décision, j'avais pris un risque pour la chose que tout le monde désirait mais ne pouvais atteindre dans ce pays trop cruel, trop égoïste: la liberté.

Je ne savais comment ça allait se finir, mal sans doute car toutes les révoltes avaient une fin malheureuse, il y avait toujours des morts, des sacrifices, des victimes.
Il y avait toujours au rendez-vous ce que tous redoutaient: la faucheuse, une immortelle éphémère, parce que son sort ne la touchait jamais mais emportait les autres comme on cueille une fleur dans le pré avoisinant.

Le soir de ma fuite j'avais pensé à elle comme on pense à une vielle amie, sauf que celle-ci est prochaine, on ne la rencontre qu'une fois, une fois de trop peut-être...
Et voilà que j'y repensais après avoir prononcé une phrase, une seule phrase qui causerait ma perte sans doute.

Cela prouvait que les mots avait un pouvoir puissant, si on les maniait bien ainsi que le faisait Viggo 1er et Serena Rex, on avait ce qu'on voulait, par contre si comme moi, on se perdait dans leur sens, on finissait dépourvue de moyens, perdu dans l'abîme fabriquée à partir de ce pouvoir qui se retournait contre nous.

Il était trop tard, trop tard pour une vie tranquille, trop tard pour mon avenir, trop tard pour moi, c'est pourquoi je me devais d'oublier ce "trop tard" et d'imaginer que j'avais encore du temps pour faire reculer le moment où l'aiguille atteindra son but et que l'horloge sonnera.

Derrière ce bureau massif où l'on ne me remarquait pas, je ne regardais plus le passé, Flore Hortus était morte, je ne regardais plus l'avenir, il n'y aurait pas de Dayana Silva, je ne regardais que le présent, que l'incertain, je ne regardais que le soleil haut dans le ciel, que les portes de la bibliothèque, que la personne qui venait de les franchir.
Je n'écoutais que les mots que celle-ci sorti «Viens, Serena m'a désigné comme étant ton mentor, ne souri pas trop vite, avec moi, sois-tu suite le rythme, sois-tu es laissée, seule, à terre sur le pavé. La vie quoi!»

C'est exact, je ne regardais que le présent, ma marche qui suivait de près Epéiste.
Je ne regardais que l'astre géant nous éclairer et dévoiler notre ombre.
Je ne regardais que celle-ci disparaître car désormais, dans ce présent, cet incertain, je devais la cacher!

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Hi!

La première partie de ce roman est terminée, on remarque qu'à la fin de celle ci,

Dayana Silva s'est engagée chez les révolutionnaires

Epéiste est son mentor.

Serena Rex est la chef des révolutionnaires.

Regulus Rex s'en veut pour ce qui arrive à Dayana mais se sent trahi car elle a changé d'identité sans même le prévenir.

Jean Liber est menacé par Camilla Ambitio.

Laurier Hortus est déterminé à retrouver sa sœur pour la cacher.

Voilà, je pense qu'on a fait le point, s'il y a des questions, n'hésitez pas, je suis toujours dispo pour parler de la Révolte du Soleil.

Dans la deuxième partie on va rencontrer quelques personnages très intéressant qui risque de renverser la situation.

Ps: Quel est votre personnage préféré?

Sur ce, à la semaine prochaine!

La révolte du soleil Where stories live. Discover now