Chapitre 4

21 10 3
                                    


« Eh! Qui êtes vous? »

Je me stoppai net, que faire?

Il reposa la question d'une voix avinée
« Eh! la fille là bas, qui êtes vous? »

Je me retournai et l'observai.
C'était un homme d'une cinquantaine d'années, il était mal rasé et n'avait pas l'air sain d'esprit.

Que faisait il à cette heure-là dans la ville?

L'homme reprit la parole.
« Alors?
-Mon nom est Dayana.
-Dayana comment?

Je ne faisais pas assez confiance à cet inconnu pour lui confier ma nouvelle identité.
Je décidai de répondre quand même pour qu'il ne perde pas patience.
-Juste Dayana.
-Juste Dayana, elle est bien drôle celle là, personne ne s'appelle comme ça.
Non vraiment, c'est quoi ton nom.
-Je vous l'ai dit, Dayana.
-Bien, tu ne veux pas me le dire, alors posons une autre question, que fais-tu dans la rue à cette heure là.
-Euh, J'ai fugué.
-Tu as fugué, tu crois vraiment que je vais croire ça.
-C'est pourtant la vérité.
-Très bien alors, Dayana, je peux savoir où tu vas.
-Nulle part.
-Les vérificateurs ne sont pas loin et avec le grabuge qu'il y a eu ce soir je n'aurai pas de mal à les trouver pour dire qu'une certaine Dayana se ballade dans la rue.
-Vous aussi vous ne devrez pas être là.
-Petite sotte, je suis majeur moi, j'invente un mensonge et le tour est joué, crois tu vraiment qu'ils te croiront toi, une saleté d'espionne!
-Je ne suis pas une espionne!
-Vraiment et ne me fait pas croire que tu as fugué.»

Il éclata de rire.

Mon dieu!

Cet homme était fou, il savait ce qui s'était passé ce soir et à mon avis il en était la cause.
Je ne pouvais partir maintenant, il me suivrai et me dénoncerai aux vérificateurs.
Alors je restai là à le regardai s'esclaffer pour une raison qui m'échappait .

Quelques secondes plus tard, calmé, il dit d'un ton menaçant
«Je suppose que la femme blonde portant à uniforme qui se trouvait non loin de la grande place était ta coéquipière dans ta mission d'espionnage.
Eh bah, sache que je l'ai tué!»

Il repartit dans un fou rire.
Je me trouvais devant un assassin, cet homme dément avait ôté la vie à une pauvre femme, une étudiante.

La race humaine avait donc chuté si bas, à cause du stress de la guerre tous le monde pensait que tout autour d'eux se trouvait le mal.

La peur de mourir rendait elle donc à se point les gens fous, nous faisait elle ressortir le pire d'entre nous?
Je regardai cet homme, il avait succombé à cette peur, il avait tué car il voulait vivre.
Mais peut on continuer à vivre sainement si nous même on empêche quelqu'un de vivre?

L'inconnu s'avança vers moi, il allait essayer de faire ce qu'il avait fait avec l'autre femme.

J'étais tétanisée, mes mains tremblaient, toute chaleurs en moi se dissipa d'un coup, il ne resta qu'un sang glacé qui parcourait à travers mes veines le même chemin tout au long de la journée.

L'homme se trouvait maintenant qu'à un mètre de moi environ et moi je ne bougeais pas, pétrifiée par la peur.

Mais après tout pouvais-je vraiment faire quelque chose?

Je serrai mon collier dans ma paume, c'était un soleil en or, il avait appartenu à ma mère et à plusieurs générations avant moi.

Je regardai l'homme dans les yeux, si je devais mourir je voudrais connaitre l'émotion que ressentirait mon assassin en m'ôtant la vie.

Le tueur sorti un couteau de la poche de son manteau crasseux, il leva sa main tenant l'arme et dit
« Retourne en enfer, saleté d'espionne, tu n'es qu'une créature abjecte, une meurtrière! »

Je n'eus même pas le temps de regarder l'Homme me poignarder qu'un personnage à la cape noir l'attaqua de derrière.

********************************************
Voilà!
Alors comment ça va?

Comment avez vous trouvez ce chapitre?

À votre avis qui est cette mystérieuse personne à la cape noir qui vient de sauver notre héroïne préférée?

Je ne vous le cache pas, le personnage que vous allez découvrir dans le chapitre d'après est... énigmatique!

Allez, bisous!

La révolte du soleil Where stories live. Discover now