Alors que nous échangeons des paroles animées sur le sujet du match imminent, Arthur laisse échapper un juron retentissant, sa mâchoire se décrochant comme si elle avait vu un fantôme.

Intrigué par cette réaction, je détourne instinctivement mon regard pour découvrir ce qui a provoqué une telle stupeur chez mon frère. À mon tour, je reste bouche bée en découvrant la silhouette qui se profile non loin de nous. Des mots colorés me frôlent, mais ma voix se perd alors que je reste figé, hypnotisé par cette vision.

Elle est là, rayonnante devant les journalistes, signant gracieusement des autographes. Sofia Bianchi, une femme qui ne passe jamais inaperçue. Vêtue d'un bustier beige qui souligne délicatement sa silhouette, et d'une jupe blanche qui met en valeur chaque courbe de son corps, elle incarne une beauté saisissante.

« Je crois qu'on a perdu Charles. » Affirme Lorenzo.

Effectivement, je suis complètement égaré. Je savais que Sofia était belle, mais jamais je n'aurais imaginé à quel point. Pourtant, aujourd'hui, elle éclipse toutes les étoiles du ciel de Monte-Carlo. Je le réalise pleinement lorsque tous les regards convergent vers elle, captivés par sa présence éblouissante. J'entends même des murmures qui reconnaissent en elle la sœur de Jules. Bien joué, Sherlock.

Enfin, son regard croise le mien, et je lui adresse un timide signe de la main. Elle capture une énième photo, puis décide finalement de se joindre à notre groupe.

« Ne bande pas trop, hein. » Me murmure Pierre.

Gasly et son humour à deux balles, toujours là pour égayer l'atmosphère. Mais je ne suis pas du genre à me comporter de manière déplacée, vous savez. J'ai tout à fait le droit d'admirer la beauté féminine, mais cela se limite à une seule personne, et c'est bien Sofia.

Alors qu'elle s'approche de moi, elle me claque la bise avec une douceur exquise. Son parfum enivre mes sens, et je sens le désir monter en moi, l'envie de la serrer contre moi. Elle salue ensuite mes frères, ainsi que Joris et Pierre, avec une grâce naturelle.

Puis, elle se présente à Kika, la compagne de Pierre, puis à Charlotte, la nouvelle petite amie de Lorenzo, et enfin à Carla, la compagne de mon petit frère. Chacune de ses salutations est empreinte d'une élégance qui me subjugue davantage.

« J'adore ton bustier ! Il te va super bien !

- Merci, c'est gentil ! » Dit Sofia en souriant.

Je m'approche d'elle avec une assurance contenue, et doucement, j'enroule sa taille de mon bras, la rapprochant tendrement de moi.

« Il n'est pas un peu trop court, d'ailleurs ?

- Mon frère et ses remarques misogynes. Toujours un plaisir.

- Arthur, c'est bon. Je disais juste que c'était un peu... Court.

- Et ? Elle s'habille comme elle veut, non ? Tu pourrais lui dire qu'elle est belle. Mais au lieu de ça, tu lui sors que sa tenue est courte...

- Eh ! Vous n'allez pas vous engueuler pour ça ! Sofia tu es très belle. Et Charles... Pas de vague, s'il te plait. » Dit Lorenzo.

Je hoche simplement la tête en signe d'approbation, acceptant les excuses d'Arthur pour sa réaction excessive.

« Mais il a raison, tu es magnifique. » Je murmure dans l'oreille de Sofia.

Son sourire chaleureux illumine son visage alors qu'elle confirme que je suis tout aussi remarquable. Dans une synchronisation fluide, nous nous dirigeons vers nos places respectives, enveloppés par l'effervescence de l'événement.

Et si c'était écrit ? || Charles Leclerc Место, где живут истории. Откройте их для себя