Chapitre 84 : Monsieur David Mcloan

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Je terminais le dernier entretient de la journée. Mon avocat termina les formalités avant de me saluer et de partir. Je collais mon dos contre le dossier de la chaise et émit un léger soupire. Bientôt mon entreprise verra le jour. Je me massais le front alors que ma tête se mit marteler.
Je décrochais lorsque mon téléphone sonna. C'était l'assistant marketing que j'avais embauché il y'a deux jours pour m'expliquer ce qu'il pensait faire pour améliorer la performance de notre entreprise.

— Très bien. Envoyer moi tout ça par mail. Je le lirais.

Cela faisait quelque jours après la soirée boîte de nuit. La vie avait repris son cours normal. Je travaillais au bureau et Mike venait de temps en temps. Nous déjeunions ensemble, puis il partait. On  n'avait plus jamais reparlé de cette soirée. On avait simplement décidé d'oublier. Comme si il n'avait jamais existé.

La porte de mon bureau s'ouvrit soudainement.
Que faisait-il ici ? Comment connaissait-il  cette endroit. Mais surtout que me voulais t-il ?
Je décidais de rester courtois et l'invitais à s'asseoir. Je commençais à le détaillé du regard. Le visage fatigué, les cernes sous les yeux. Il semblait même avoir perdu un peu de poids. L'inquiétude commençait à se manifester lorsque je me rappelais tout ce que j'ai du sûbir à cause de sa femme et à cause de lui.

— Comment vas-tu ?

Comment osais t-il me poser cette question après tout ce que son fils m'avait fait ?

— Si je vous dit que je vais mal, qu'allez vous faire ? Pouvez-vous réparer tout ce que votre fils a fait ?

J'étais peut-être trop dur. Mais que pouvais-je y faire ? Je ne supportais plus de voir les membres de cette familles. Même le père n'est jamais venu me rendre visite depuis l'accouchement et aujourd'hui, il apparaissait dans ma vie comme une fleur. Si lui avait été présent peut-être que je n'aurais pas autant souffert. La douleur aurai toujours été présent mais au moins j'aurais eu un soutien.

— Je suis désolé. Mathieu...

Au prononcé de ce nom mon corps se figea. Ce seul nom réveilla en moi des souvenirs tellement douloureux. Son visage revient dans mon esprit et je luttais pour le chasser.

— Ne prononcez pas ce nom, dis-je entre les dents.

Monsieur Mcloan ne dit rien.
— Je sais que ce qu'il a fait n'est pas juste envers toi. Mais si je peux t'assurer une chose, c'est qu'il t'as réellement aimé.

Je me retiens de lâcher un rire sarcastique. Aimer ... il ne savait pas ce que cela voulait dire. Et encore moins respect.

— Tu es la seule relation pour qui, il s'est vraiment investis. La seule qu'il ai vraiment aimé. Lui qui n'était jamais aller à l'encontre de sa mère, l'a fait pour toi. Crois-moi, Mathieu t'as aimé.

Je n'avais pas besoin d'entendre tout ça. Je ne voulais pas entendre tout ça.

— Venez en au fait, j'ai du travail.

Le père de Mathieu eut un mouvement de surprise. Sans doute ne s'attendait-il pas à ce que la gentille Reina agisse de façons si sèche à son égard.

— Je sais...

Il rasa la pièce du regard, avant de se concentrer de nouveau sur moi.

— Alors je vais aller droit au but. Théo est mon petit fils...

Non. Ils ne vont pas me l'enlever... Je ne laisserais pas ça arriver.

— Je veux simplement que tu permettes qu'il viennent à la maison. Quelque jours dans la semaine.

Reina [Terminée]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora