Chapitre 74 : La photo de trop

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Il n'est pas complètement fâché contre moi. Cela me rassura quelque peu. L'intérieur de la villa était aussi belle que l'extérieur. Les murs tenaient sur des colonnes remarquables. Des tableaux de photographe sans doute très connu jonchaient les murs. Excité, je montais dans la chambre qui allait être la mienne, pour me reposer. Je poussais la porte et fut estomaquée par la somptuosité des lieux. Il n'y avait aucun doute, ma mère était bel et bien très riche et plus riche que les Mcloans. Je commençais à me demander comment aurait été ma vie si j'avais vécu avec elle. Est-ce que je saurais comme toute ces pimbêches sans cervelles à se pavaner en sac de luxe et a avoir un ego plus gros que leur portefeuille ? Est-ce... que Mathieu m'aurait mieux traité ? Je secouais la tête.

— Non, Reina... tu es venue  ici pour l'oublier. Alors oublie le.

Même si je le détestais. Je ne pouvais nier le fait qu'il me restais encore de l'amour pour lui.

Alors que je déballais mes affaires, quelqu'un toqua à la porte de ma chambre. Mike y pénétra. Je ne m'y attendais pas. Je restais scotché mon vêtement dans la main alors qu'il se dirigeais vers moi. Il me tendis son téléphone.

— Ta mère est au téléphone. Elle veut te parler.

Pourquoi sa voix sonnait aussi froide ? Je n'avais pas l'habitude. J'avais l'habitude qu'il me parlais gentiment. Lorsque je pris le téléphone nos mains se frôlèrent. Il se contenta de quitter la pièce sans m'adresser le moindre regard.

— Allo.
— Ma chérie ! Comment ça va ?
— Je vais bien.
— Alors pourquoi ta voix est comme ça ? Tu penses encore à lui ?

Lui.
Non ce n'est pas ça.

— Reina ?
La voix de ma mère me fit soudainement revenir à la réalité.

— Je... je pense que c'est une mauvais idée d'avoir fait venir Mike ici. Tu sais, il n'a pas l'air d'apprécier.

Je devine ma mère sourire derrière le combiner.

— Ne te préoccupe pas de lui. Il est assez grand. Moi ce qui m'inquiète c'est toi. Tu as pris tes médicaments à l'heure ?

Ne pas me préoccuper de lui ? Comment est-ce possible ? Alors que c'est mon ami. Son bonheur est important pour moi. S'il est mal, s'il souffre... je ne peux pas le supporter.
Pourtant tu lui a bien fait souffrir en lui demandant de s'éloigner de toi et en lui disant des paroles vexants, me souffla ma conscience.

— Ce n'est pas pareille, dis-je soudainement.

Je me rendais compte que j'avais parler dans le combiné.

— Euh...oui. Ne t'inquiète pas, j'ai bien pris mes médicaments à l'heure.

Je continuais de parler avec ma mère. Elle me demanda si je m'y plaisait. Je lui décrivais les lieux avec une tél admiration qu'elle n'avait plus de doute à avoir de doute.

Après ma discussion avec ma mère, je me rendais dans la chambre de Mike pour lui rendre son téléphone. Je le trouvais assis sur le bureau griffonnant des trucs sur une feuilles blanche, des bouquins éparpillés un peu partout devant lui. Il était tellement concentrer, qu'il n'avait pas remarqué ma présence. Je me penchais pour mieux voir. De l'algèbre. Je me penchais encore plus constatant que quelque chose n'allait pas. C'était plus fort que moi, mon cerveau d'intello avait pris le dessus.
Mike sentis les cheveux de Reina, lui caresser la nuque. Il s'arrêta d'écrire.

— P...Pardon... je ne voulais pas te déranger, balbutiai-je. Tu as fais une faute, rougissais-je mal à l'aise.

Il ne répondis pas. Mais se met à scruter attentivement sa feuille à la recherche d'une quelconque faute.

Reina [Terminée]Where stories live. Discover now