Reina [Terminée]

Chapitre 38 : Révelation choc...

Recap :

— Ai-je fais quelque chose qui t'aurais d'une manière ou d'une autre blessé et qui justifierais ton comportement envers moi ?

— Il se fait tard. Je vais rentrer, dis-je, je n'avais pas du tout envie de continuer cette conversation.

Je passais devant lui.

— Tu fuis, affirma t-il.

—C'est faux ! Mentis-je.

— Alors dans ce cas... prouve le moi.

Je restais là immobile me demandant ce qui lui passait par la tête tout d'un coup. De toute façon, la situation ne pourrait pas être plus pire. Je soupirais et me retournais.

— Comment ?

— Il y a un dernier endroit où j'aimerais aller.

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Je suivais Mathieu tandis qu'il marchait devant moi. Un étrange sentiment parcouru mon corps. Pourquoi est-ce que tout me disais de rebrousser chemin ? Les lieux m'était familiers. Je le compris lorsqu'il se dirigeait à l'entrer d'un hôtel. Mon coeur s'arrêta de battre. C'est le même....

Il stoppa sa marche lorsqu'il constata que j'avais arrêté de le suivre.

— Pourquoi m'as-tu emmené ici ? Demandai-je.

Il ne réponds pas et continua sa marche jusqu'à la réception. Après quelque hésitation, je me suis résigné à le suivre. La porte s'ouvrit. C'était également le même numéro de chambre. A quoi rimait tout ce cirque ? Mathieu s'avança devant le grand lit qui se trouvait devant nous et se laissa tomber dessus. Il reluqua le lustre en argent qui planait au dessus de sa tête. Je restais toujours en retrait.

— Pourquoi est-tu aussi gênée ? Demanda t-il soudainement.

Je ne dis rien. Pourquoi l'ai-je accompagné ici ? Pourquoi je ne suis pas rentré ? Des souvenirs commençait à submerger mon esprit déjà torturé. J'étais à la fois, nostalgique, mélancolique, stressé et apeurée. Il tapota la place vide à côté de lui.

— Tu ne veux pas te reposer un peu ? Cette journée était fatigante non ?

Aucun mots ne sortis de ma bouche. Comme un statut. J'étais pétrifié. Il finit par se relever, s'approcha de moi. Son regard plongea dans le mien. Par réflexe, je fis un pas un arrière.

— Je m'en vais ! Finis-je enfin par dire.

A peine arrivé devant la porte sa main bloqua celui-ci m'empêchant de sortir. Je sentais son regard derrière moi, me scruter délicatement, longuement..

— Regarde moi, Reina, murmure t-il.

Je n'osais pas. Je ne pouvais pas. J'avais peur. Peur de ressentir à nouveaux ce que je me tue d'enfouir. Ça ne doit pas ressurgir. Ça ne doit pas refaire surface. Ce n'est pas mon Mathieu. Ce n'est plus mon Mathieu.