Chapitre 56 : un pacte

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PDV de Mike 

Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. J'ai appelé Sonia autant de fois que je pouvais mais elle n'avait pas décroché. Elle m'a juste mis en dehors de chez elle. Et m'a dit de ne plus jamais revenir. Je  ne savais pas si je devais avoir pitié d'elle ou la détester. Elle subissait l'enfer chez elle et venait deversé sa frustration et toute sa colère sur ma pauvre Reina qui n'avait rien demandé. Ceci dit, je ne pouvais juste pas ignorer ce que j'avais vu. Elle avait besoin d'aide. Je sortais de la douche et enfilais un t-shirt et un pantalon. Est-ce que je l'a verrai à l'école aujourdh'ui ? 

Je sortais du véhicule que j'avais loué, le temps de mon séjour ici et le gara dans le parking réservé aux étudiants. Je vis apparaître dans mon champs de vision le meilleur ami de Mathieu. Il salua deux trois camarades à lui et disparut dans la cour. Je passais au peigne fin toute la cour mais ne vit pas Sonia apparaître. J'espère qu'il ne lui était rien arriver de grave après que je sois partit. Je m'imaginais déjà le pire, lorsque je l'a remarquais avec ses amies. Une asiatique et une autre fille rousse. Elle passa devant moi, comme si je n'existais pas. Comme si le drame d'hier soir n'avait jamais eu lieu. Je saisit son bras. Tout les trois s'arrêtèrent. L'asiatique me regarda avant de regarder Sonia, la rousse fit de même. 

Elles étaient étonné parce que aucun garçon ne s'approchaient de Sonia habituellement, et si l'un d'entre eux avait le malheur de tenter un contact, elle les remballait très durement, pourtant certain d'entre eux étaient très beau, aucune autre fille n'aurait refusé. La chose s'est passé tellement de fois que certains élèves de l'établissement commençaient à penser clairement qu'elle aimait les filles. L'asiatique et la rousse attendaient que Sonia remballe durement ce mec qui avait osé s'agripper à elle, à savoir moi, afin qu'elle puisse continuer leur trajet. Mais elle ne disait rien. Elle sembalit s'être perdu dans ses pensées. 

— So-- commença la rousse.

Elle lui coupa la parole. 

— Eh le nouveau, lâche-moi, dit soudainement Sonia, furtivement.

Ce qui soulagea ses amies qui commençaient à s'inquiéter. 

— Je veux te parler.

— Je n'ai rien à te dire.

Je savais qu'elle allait agir de la sorte. Et je savais ce qu'il fallait dire pour qu'elle puisse me consacrer un peu de ce temps. 

— Désolé de t'avoir embrasser.

Ses yeux s'écarquillèrent, elle devient presque rouge. Ses amis lâchèrent un cris. 

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

Elle voulait me faire passer pour un mytho. Aussitôt je renchérit. 

— Je n'aurais pas du sortir du dressing quand ton beau-père a débarqué dans la chambre.

Sa bouche s'ouvrit largement et elle daigna enfin se tourner vers moi, l'index pointé sur mon visage. Elle haussa la voix. 

— Tu--

Elle s'arrêta soudainement. Elle savait qu'elle devait se contrôler. Ses amies étaient sous le choc. Un garçon avait été dans la maison de Sonia qui plus est dans sa chambre ? Elle n'avait jamais laissé personne entré chez elle. Pas même ses amies. Elles ne se voyaient qu'en dehors. Elle finit par dire à ses amies de continuer leur route et qu'elle les rejoindrais à la cafèt de la fac. Elle croisa ses bras autour d'elle. 

— Bon. Qu'est-ce que tu veux ? Demanda t-elle d'un air hautain. 

Elle ne ressemblait plus à la Sonia que j'avais rencontré chez elle. C'est comme si elle avait mis le masque de la petite peste pimbêche. 

— Qu'on termine notre conversation.

Elle roula des yeux. 

— Elle est déjà finit.

Elle remarqua que je ne comptais pas m'arrêter là. Elle s'approcha de moi. Son visage presque collé au miens. Ses yeux noisettes brillaient bresque jaune à la lueur du soleil. 

— Si tu veux quelque chose de moi. Il va falloir me donner autre chose en retour.

— Et qu'est-ce que tu veux en retour ?

Elle souria, pivota sur elle, avant de plonger à nouveau son regard dans le mien. 

— Sors avec moi.

Je peux savoir ce qu'il se passe avec cette fille ? Hier lorsque j'ai fait semblant d'être son petit ami l'idée ne l'enchantaît pas. Soit elle me faisait tourner en bourique. Soit elle ne sait pas ce qu'elle veux. 

— Hier l'idée ne t'enchanter pas. Je peux savoir ce qu'il s'est passé ?

Elle rigola de nouveau, suivit d'un sourire mesquin. 

— Tu es le meilleur ami de Reina, voilà pourquoi.

J'aurais dû m'en douter. Ses motivations ne sont pas du tout nobles. Si Reina découvrait que moi, Mike son meilleur ami, je sortais avec Sonia la fille qui l'a déteste et qui ne manque pas une occasion pour la harceler et l'a mener la vie dure, elle sera dévasté. J'étais tiraillé par deux sentiments. Ma relation et mon amour pour Reina.  Et le fait de la laisser courir un probable dangé. Et puis, il y avait également autre chose. Soit sonia savait vraiment quelque chose d'important sur Mathieu, soit elle me faisait tourner en bourique et passe par moi pour pouvoir mieux atteindre Reina. C'est 50, 50. Devrais-je faire confiance à cette fille instable qui se trouvait en face de moi ? 

— C'est d'accord. 

La sécurité de Reina était ma priorité. 

— Maintenant, dis-moi tout ce que tu sais.

Elle fit un signe négative de la tête.

— Non. 

Elle m'énerve. Cette fille me ressort par les yeux. 

— D'abord scellons notre pacte.

Je soupirais. 

— Qu'est-ce que tu veux encore ?

— Ici. Devant tout le monde. Embrasse-moi.

— Tu joues avec moi.

Elle rigola. 

— Hier chez moi, tu as découvert dans quel enfer je vivais. Aujourd'hui avec moi, tu scelles le pacte avec le diable. Si tu ne le fais pas. Notre conversation et notre relation s'arrête ici.

Elle me regarda et me défia du regard. Elle croyait que je n'allais pas le faire. Je l'ai vu, cette étonnement dans son regard quand elle a vu que j'avais dit oui et que j'acceptais de jouer le rôle de son petit ami. Ni une, ni deux, je plaquais mes lèvres sur les siennes. Deuxième fois, en même pas l'espace de 24h. Certains élèves s'étaient arrêter pour nous regarder.  Les rumeurs n'allaient pas tarder. Les rumeurs allaient vite dans cette école.

Mon téléphone sonna, je regardais le nom qui s'affichait. Reina. J'allais déccrocher mais une main se saisit de l'objet. Elle le porta à ses oreilles. 

— Ma chère Miss Poubelle.

Reina de l'autre côté du combiné est surprise d'entendre la voix de Sonia. 

— Rends-moi ce téléphone, dit Mike.

Un sourire espiègle traversa ses traits. 

— Espèce de sale garce, tu viens de nous interrompre, nous étions en train de--

J'arrachais le téléphone de ses mains. 

— Reina je suis désolé.

— Mik--

— Je te rappelle plus tard.

Je raccrochais avant qu'elle ne puisse dire un mot de plus.  Je me tournais énervé vers Sonia.

— A quoi est-ce que tu joues ?

Reina [Terminée]Where stories live. Discover now