𝐂𝐎𝐋𝐎𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Hugo Lloris.
Ma petite sœur, là devant moi. J'arrive pas à croire qu'elle est là. Pendant un peu moins d'un an. Pendant les deux premières semaines de son coma nous sommes rester avec elle jusqu'à ce que mes parents débarquent en disant que nous devons retourner à la maison nous reposer. Je ne voulais pas, je voulais rester avec ma sœur. Je ne voulais pas la laisser avec mes parents en sachant tout ce qu'ils ont fait envers elle. Mais je suis finalement partir, mort de fatigue. Le lendemain matin nous sommes arrivés tout ensemble même si il n'y avait que deux personnes autorisé dans la chambre. Mes parents étaient dans la chambre, assis sur une chaise en train de pleurer. Eva n'était plus là et c'est là que j'ai compris que ma sœur était morte.
Oh mon dieu, c'est mes parents qui ont fait tout ça. C'est eux qui ont fait passer ma sœur pour morte. Mais putain c'est quoi de ça ? Aucun parents ne feraient ça, enfin pour mes parents c'est une autre chose.
Je regarde ma sœur prendre ma fille dans ses bras, Élise la regarde avec un grand sourire avant de lui faire un bisous sur la joue. Eva rigole en essuyant sa joue. Le rire de ma sœur m'a complètement manquer, je tourne la tête vers Antoine. Je le vois regarder Eva, avec toujours le même regard, vous savez ce regard qui veux tout dire ? J'espère qu'il va bien regretter d'être avec Serena, car il a rater la chance d'être avec une personne bien.
Eva : Bon mh, je vais pas vous déranger encore plus. Elle relève le regard vers Antoine puis elle me regarde avant de me redonner Elise.
Blaise : NahNahNah tu reste avec nous, tu pars plus, t'es ouf ou quoi ?
Eva : Ça ne vous dérange pas ?
Shera : Wesh commence pas Eva, tu reste point barre. Elle rigole.
Eva Lloris.
Antoine : Bon, nous on s'casse. Il prend la main de la brune avant de passer à côté de moi, il tourne la tête vers moi au même moment. On se regarde droit dans les yeux quelques secondes avant de partir.
On entend la porte claquer, je baisse la tête et je mord ma lèvre. Je sens de bras s'entourer autour de mes épaules et je relève le visage pour voir Marine. Je la sers dans mes bras en retour.
On sent d'autre bras entourer nos corps, on est finalement en train de faire un câlin collectif.
Shera : Paul bande pas. On s'écarte tous et ma meilleure amie rigole.
Eva : Il y a toujours de la place pour moi ?
Blaise : Rien n'a bouger dans ta chambre.
Eva : Je vais aller chercher mes affaires à l'hôtel et rendre mes clé alors.
Shera : Attend je vais venir avec toi. Elle monte les escaliers en courant en traînant derrière elle son plaid.
Tout le monde part dans le salon alors que moi je reste dans le hall, je regarde autour de moi. Un frisson parcourt mon corps en repensant à tout ce qu'il y a eu dans cette maison il y a plus d'un an.
J'ai déjà la première réponse à une de mes questions, pourquoi personne n'était là quand je suis sortie du coma. Mais il y en reste encore beaucoup.
Kevin : Alors c'est toi Eva, la petite sœur de Hugo.
Eva : Exactement. Je baisse le regard vers lui.
Kevin : Tout le monde m'a beaucoup parler de toi.
Eva : Autant que ça ?
Kevin : Je connais tout de A a Z, tout ce qu'il s'est passé pendant l'euro, surtout vos connerie. Content de te connaître.
Eva : c'est gentil, tu es footballeur c'est ça ?
Kevin : Exact, je joue à L'atletico de Madrid avec Antoine.
Eva : Ah d'accord. Rien que d'entendre son prénom, je suis pas bien.
Kevin : Ça va ?
Eva : Oui oui.
Kevin : J'ai dis quelque chose qui ne fallait pas ?
Eva : Non bien-sûr que non.
Kevin : Je demande parce que dès que j'ai parler d'Antoine tu as perdu ton sourire.
Shera : Kevin retourner jouer au Barbie et laisse ma femme tranquille, psst psst. Il part limite en courant, je regard Shera en rigolant.
Je sors de la maison et on se dirige vers les grandes barrières, on sort et j'ouvre ma voiture. On entre dans la voiture et je m'attache.
Shera : Dis moi ? Je tourne ma tête vers elle avant de démarrer.
Eva : Oui ? Je sors de la grande rue.
Shera : Comment ça s'est passé à ton réveil ?
Eva : Eh bien je me suis réveillée et il y avait mes parents dans le fond de la pièce. J'avais un espèce de tube dans la gorge, je comprenais pas trop ce que je faisais là. Puis j'ai demandé à mes parents si vous êtes au courant que je suis là et si vous allez venir mais ils m'ont juste dit que je ne devais pas m'occuper de ça et me reposer. Dix jours ont passer, mes parents ne sont revenu qu'une fois pour me ramener ma voiture, je suis sortie et j'ai vu qu'il y avait mes affaires à l'arrière et une lettre sur le siège passager. C'était une lettre de ma mère qui m'a dit qu'ils ont pris une chambre d'hôtel pour moi, juste pour quelques jours pour me reposer dans le calme. Et j'ai découvert que mes parents avaient littéralement effacer vos numéro, pour moi c'était comme prendre un nouveau départ parce que je croyais que vous vous êtes foutu de moi depuis le début, que tout était faux. Mes parents ne me donne plus de nouvelle, mes compte en banque sont vide. Mes parents ont tout vider après ma "mort" j'ai du vendre mes appareils photos pour pouvoir payer ma chambre d'hôtel. Puis ce matin je me suis réveillée et je me suis dit que c'était le bon jour pour savoir la vérité, et je commence déjà à voir que j'aurais peut-être dû ne pas bouger mon cul de mon lit. J'éteins la radio qui passe une musique qui me fait penser à moi et Antoine, notre relation et tout ce qui suit.
Shera : Ne dit pas ça Eva ! Tu nous as moi, ton frère, Paul, Blaise et tout les gars !
Eva : Je sais, mais Antoine...
Shera : Oui c'est le plus gros fils de pute de la terre, mais putain Eva montre lui que tu es la seule femme de sa vie. Fait le bien douter et montre lui que tu es heureuse.
Eva : Je ne peux pas Shera, c'est au dessus de mes forces.
Shera : J'men branle, t'vas voir ce soir j'vais organiser un truc mon gars. J'te jure que la bite d'Antoine va s'en souvenir. Je rigole. Et tu vas te remettre au bronzage aussi.
Après une quarantaine de minutes de voiture, je me gare sur le parking de l'hôtel. On sort de la voiture avant de pénétrer dans l'hôtel, on prend l'ascenseur.
Shera : Wesh Eva tu es sûre pour l'ascenseur ?
Eva : Mais oui.
Shera : Moi non, non non non. J'aime pas ça. On sens une petite secousse. aaah !
Eva : Ew, on va rester bloquer à cause de ton gros cul pf.
Shera : T'es sérieuse ?
Eva : Mais non tête d'ampoule. La porte de l'ascenseur s'ouvre et Shera saute presque en dehors de l'ascenseur.
Shera : Pour repartir on prend les escaliers.
Eva : Tu.
Shera : Ouais. J'ouvre la porte de ma chambre en pouffant de rire.
On entre dans ma chambre et Shera remarque mon mur remplie de photos. Je ne préfère pas la regarder et je sors mes valises.
Shera : Tu as souffert plus que je le croyais. Je tourne la tête vers elle et je la vois fixer le mur. Je balance toutes mes affaires dans mes valises.
J'entends des petit bruit, Shera est en train de retirer toute les photos. Je soupire et je continue mes valises en vérifiant que je n'oublie rien.
Après que Shera a fini de retirer toutes les photos, elle les range dans un sac avant de m'aider pour aller plus vite. Elle va dans la salle de bain pour me passer mes dernières affaires. Elle se poste à la porte et elle ne bouge plus. Je relève la tête vers elle, elle est en train de regarder la chaine d'Antoine.
Shera : Tu l'as encore.
Eva : Je dois lui rendre. Elle me le donne et je fixe la chaine.
Flashback.
Antoine : Tient, je voulais te donner ça. Il prend ma main et il dépose quelque chose de froid dans ma main.
Je regarde ma main et je vois que c'est la chaine de naissance à Antoine. Ma bouche s'ouvre légèrement et je relève la tête vers Antoine.
Eva : Il faut que tu la garde Antoine !
Antoine : Je veux que tu la porte mon ange. J'embrasse ses lèvres et il me mets la chaine autour de mon cou.
Eva : Je t'aime.
Antoine : Je t'aime aussi. Il souris et je vois son regard briller.
Fin du flashback.
Shera : Vient là Eva. Elle me prend dans ses bras.
Eva : Je ne vais pas supporter de le voir avec une autre.
*
TROISIÈME CHAPITRE DU TOME DEUX !
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