Lisa pousse un soupir et met quelque minutes avant de répondre.
-Tu veux vraiment savoir ?
Je hoche la tête en signe d'approbation.
-Très bien, mais tu dois me promettre que tout ce qui sera dit dans cette pièce, restera dans cette pièce.
-Tu as ma parole d'honneur.
Elle respire un bon coup et se lance.
-Je ne sais pas si je pourrais te répondre à la deuxième question, mes sentiments viennent juste de refaire surface après plusieurs mois d'absence alors je ne veux pas les perdre encore une fois.
-C'est ta journée, tu me racontes ce que tu as envie que je sache, le reste viendra sûrement plus tard.
-Je t'ai déjà narré le début de l'histoire alors je ne vais pas revenir dessus. Comme je te l'ai dit, je pensais que mon beau-père était quelqu'un d'adorable. Seulement pendant l'été qui séparait mon année de première à celle de terminale, il m'a montré le contraire. Pour faire simple j'ai eu un gros retard sur mes menstruations, je les aient eu lorsque j'ai eu tout juste dix-sept ans. Lorsqu'elles sont arrivées pour la toute première fois, j'en ai fait part à ma mère car elle s'inquiétait. En conséquent, mon beau-père a était également mis au courant. Deux semaines après, il est rentré dans ma chambre, complètement saoul. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter, que maman était aussi dans un sale état car ils étaient sortis, puis il s'est collé à moi. Au début je pensais qu'il avait fait ça simplement pour être avec moi, mais...il...il a commencé à avoir des mains baladeuses. Je lui ai dit d'arrêter car il était saoul mais il s'est mis sur moi et a commencé à me déshabiller. Je criais et lui donnais des coups pour essayer de me défendre, mais il m'a violenté en me giflant au visage. Lorsqu'il ne restait plus que ma culotte pour me couvrir, il m'a lié les membres supérieurs à ma tête de lit et m'a griffé presque à sang. Ensuite tout s'est...enchaîné, pendant l'acte il me frappait au moindre cri que je poussais, du fait de la perte de ma virginité qui était très douloureuse et que j'aurais également aimé autre chose pour une première expérience. Mais il ne s'est pas arrêté à ça. Presque tous les jours, c'était la même chose. Je n'osais plus sortir, ma mère fermait les yeux, elle disait que je racontais n'importe quoi. Puis je suis parti parce que l'occasion se présentait. C'est mon père qui est venu me chercher alors que j'étais dans un piteux état. Mon beau-père nous en a empêché, mais j'ai quand même fait mes affaires et suis venue m'installer ici. Et ce que j'ai là, ce sont de nouvelles marques de ce qui s'était passé. Ma mère avait dit à mes grands-parents qu'ils viendraient pour que je puisse me réconcilier avec eux, mais ça ne lui a pas empêché de recommencer. Maintenant tu sais également pourquoi je ne supporte plus mon véritable nom. Il a tout simplement était souillé par cette homme assoiffé de chair qui le prononçait à chaque fois qu'il m'appelait pendant qu'on...enfin tu vois. Voilà mon histoire, ma véritable histoire.