Chapitre 37

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Lorsqu'elle revient de la douche dans son pyjama, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer. Elle cherche ensuite ses vêtements du lendemain dans son armoire et sors un jean noir et un pull bordeaux. Tiens ? Il ne faisait pas encore très froid, l'automne n'est que dans une semaine et demi. Elle est peut-être frileuse. Elle prend ensuite ses cahiers et ses manuels et les range dans son sac.

-Voilà.

-Tu vois, je ne gêne pas.

Elle rigole et reviens s'installer sur son lit. Je regarde les photos accrochées au dessus de son lit et je lui pose des question à propos de ces dernières.

-Ce sont tes amis ?

-La plupart ce sont ma famille. Je n'ai pas eu beaucoup d'amis, j'ai gardé ceux avec qui j'avais fait mes années de collège. Puis après il y a eu des histoires avec ma mère et mon beau-père et j'ai coupé les ponts avec tout le monde sans prévenir du jour au lendemain pour me refaire mon trou ici.

-Je ne suis plus que ton seul ami alors ?

-Exactement.

Cette révélation m'a soulevé le cœur d'une étrange manière, j'étais content mais en même temps désolé. Elle se lève ensuite d'un coup et va dans la cuisine. Je la suis et m'assois à la table qui trônait au milieu de la pièce. Lisa me regarde et me demande :

-Tu veux rester dîner ?

-Je ne sais pas...à toi de décider si je reste ou non, c'est chez toi.

-Ne prends pas cet air de chien battu, tu es le bienvenu.

Elle met alors sur la table deux couverts et commence ensuite la cuisine. Ça sentait très bon, j'en avais l'eau à la bouche et mon estomac commençait à protester du fait de la bonne odeur ambiante. Je la regardais faire, son bras qui remuer quelque chose dans la casserole, ses mouvements de bassin qu'elle faisait lorsqu'elle changeait de pied d'appui. Lorsque tout était prêt, elle dispose les plats sur la table. Elle avait fait de la purée et de la viande. Nous nous servons et nous discutons de tout et de rien. Puis vient vingt heures trente et le temps pour moi de rentrer tout de même. J'aide Lisa à débarrasser et à faire la vaisselle, et elle me raccompagne jusqu'à la porte.

-Bon à demain.

-Oui, à demain pour ta fameuse journée de soumission.

-Tu m'as promis d'être gentil.

-Et je le serais.

-Mouais...

-Tu ne me crois pas ?

-Je ne crois que ce que je vois.

Elle s'approche de moi pour me dire au revoir, mais je ne sais pas ce qu'il me prend mais je la serre dans mes bras et lui fait un petit bisou sur la joue. Je la regarde toute rouge et elle me dit la voix tremblante :

-A...à demain...

Oui Lisa, à demain.



Ce qui les différencie, les réunitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant