Chapitre 80

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Je ne pouvais plus bouger, j'étais tétanisé par ce que j'avais sous mes yeux. Je devais faire quelque chose, je DOIS faire quelque chose, mais le choc me paralysait. Je le voyais, lui, Sébastien, ce personnage dont j'avais promis de protéger Lisa, était en train de lui tenir les mains au-dessus de la tête, de lui caresser les jambes en remontant et de l'embrasser. J'étais en colère, en colère contre lui mais également contre moi car je n'avais pas réussi à tenir ma promesse. Je voyais Lisa se débattre, pourquoi ne puis-je rien faire. Puis, mon corps s'est emporté et a foncé sur ce monstre, refermant mes bras sur ma proie. Nous faisions la même taille, mais j'avais le dessus avec mon âge et ma force. Je le plaque au sol, une main sur sa gorge et l'autre lui donnant des coups à la figure, c'est tout ce qu'il méritait, qu'on le traite de la même manière qu'il traite Lisa. Oh Lisa, ma pauvre Lisa, si seulement j'étais resté avec toi...J'avais les larmes qui montaient mais je ne voulais pas les laisser couler devant lui, alors je les ai ravalées, même si cela été beaucoup plus douloureux qu'autre chose. Je lui mets ensuite des coups dans les côtes car je ne voulais pas faire de marques sur le visage. Avant que je ne tue ce pauvre type, je le relève et lui mets un dernier coup dans le ventre.

-Que ça te serve de leçon, la prochaine fois je n'hésiterais pas à faire couler ton sang, même si malgré tout je m'étais promis de le faire dès la première erreur.

-Tu n'es qu'un gamin, mêle toi des affaires qui te regardent.

-Je suis peut-être un gamin, mais vois-tu c'est l'intimité de ma petite-amie que tu étais en train de violer, et puis cette histoire me regarde vu que c'est de ma copine qu'il s'agit.

-Arrête de te donner un genre, je sais que tu n'est pas comme ça, tu es du genre à baiser à droite à gauche.

-Mon cher je vais t'apprendre un truc, nous faisons des erreurs dans nos vies, certaines sont réparables, comme les miennes, mais les tiennes...je ne suis pas sûr que devant un tribunal, un procureur de la république et d'un juge, elles soient graciées. Alors tu arrêtes de jouer à ce petit jeu, car tu ne sais pas jusqu'où il pourra te mener, peut-être même pourra-t-il te mener jusqu'à ta mort.

Et j'ai su qu'à cet instant, la guerre avait éclaté.

Ce qui les différencie, les réunitWhere stories live. Discover now