Chapitre 3

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Je rentre paisiblement chez moi, ravi que la journée soit terminée. Je tape le code à quatre chiffres de l'immeuble, puis la porte s'ouvre après la validation du code. Je gravis les escaliers jusqu'au quatrième étage car l'ascenseur est en panne. J'arrive devant la porte de l'appartement et essaye de l'ouvrir pour voir si elle est ouverte ou non. Voyant qu'elle était fermée, je sors les clés de la poche arrière de mon jean, les insèrent dans la serrure, déverrouille la porte et entre dans l'appartement en refermant la porte derrière-moi. Il est dix-huit heures, je décide alors de fumer une cigarette sur le toit, histoire de décompresser de cette lourde journée. Je m'assois alors de manière à avoir la même vue qu'à l'aube. Je porte la cigarette à ma bouche et l'allume. Je tire un coup et expire la fumée qui forme un nuage gris dans le ciel qui a commencé à s'obscurcir. Je me mets une fois de plus à contempler le paysage en guidant mon regard vers l'horizon. Mais je sentais que quelque chose avait changé. Je cherche alors ce qui pouvait bien rendre différent cette scène que j'ai contemplée mille et une fois. Au final, je remarque que ce changement venait de l'immeuble voisin. Il était plus haut d'un étage, ce qui fait que j'avais la vue sur certains appartements du dernier étage et je pouvais voir que celui qui était en vente est maintenant habité car au travers de la vitre, je pouvais y voir de la lumière et une pile de cartons qui se dressait au milieu de la pièce. Je continue de fumer ma cigarette comme si de rien n'était, puis je reçois un message sur mon téléphone. Je regarde le nom du destinataire et vois qu'il est de Vanessa, mon plan cul.

« Viens Bébé, j'attends »

Je constate ensuite que le message est accompagné d'une jolie photo d'elle à moitié dénudée. Je tire une dernière fois sur ma cigarette et descends du toit pour aller la rejoindre. Je me dirige donc vers son immeuble et monte jusque devant son appartement. J'entends qu'elle regarde par la lunette de sa porte pour savoir qui frappait. Le verrou s'ouvre ensuite rapidement, très rapidement et elle m'attrape violemment pour me faire entrer dans l'appartement, tel un fauve ayant capturé sa proie...

Ce qui les différencie, les réunitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant