Chapitre 74

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Nous avons donc fait nos valises pour une semaine afin d'aller chez les grands-parents de Lisa. Je suis tout de même aller prévenir ma mère et elle était ravie que je puisse rencontrer le reste de sa famille. Je suis alors Lisa qui nous avait emmené jusqu'à la gare où se trouvait devant un bus.

-C'est si loin que ça ?

-C'est à environ une heure et demi de route et je n'ai aucun autre moyen de transport car mon père ne ressent pas vraiment l'envie de revoir la famille de ma mère.

-Je comprends.

Nous mettons alors nos bagages des les soutes du bus et nous montons à l'intérieur. Le tarif n'était pas excessif, seulement quatre euros. Je donne la monnaie au conducteur et je rejoins Lisa qui s'était assise vers le milieu du bus du côté de la fenêtre. Après cinq minutes, le bus démarre et nous roulions sur les routes sinueuses de la campagne. Le paysage était magnifique, je n'étais jamais vraiment sorti de la ville car je n'avais aucune raison de le faire. Les parents de ma mère étaient décédés, il y a maintenant bien longtemps, et je n'avais aucune connaissance de la famille de mon père. Les immeubles faisaient place à d'immenses arbres, les routes à des étendues d'herbes, les voitures à des tracteurs et l'odeur des pots d'échappements à une brise fraîche semblable à celle de Lisa. Le soleil commençait à se coucher derrière les collines et nous arrivons à l'arrêt. Nous descendons et prenons nos valises, puis Lisa se dirige vers deux personnes âgées. Je suppose donc que ce sont ses grands-parents. Je m'avance à leur niveau et l'homme me dit en me serrant la main :

-Bonjour, vous êtes Kevin ?

-Bonjour monsieur, et oui c'est exact.

-Ravi de faire votre connaissance, je m'appelle Jean et voici mon épouse Viviane.

-Bonjour, me dit la grand-mère de Lisa, nous avions si hâte de votre arrivé, vous êtes très charmant à ce que je vois.

-Mamie s'il te plaît, dit Lisa d'un air timide.

-Donnez-moi vos valises, dit Jean, je vais aller les mettre dans le coffre et nous pourrons être plus rapidement à la maison pour une bonne tasse de thé bien chaude.

Ils me plaisaient bien, ils étaient gentils, aimables et serviables. Viviane me faisaient penser à ces mamies gâteaux qui vous donnent tout le temps de la nourriture, pensant que vous avez constamment faim. Avec Lisa, nous montons à l'arrière de la voiture et Jean file entre les sentiers étroits et les arbres. Après dix minutes de trajet secoué à cause de la qualité de la route, nous arrivons devant une charmante petite maison de campagne se trouvant au milieu d'un immense pré. Jean sort nos valises et Lisa me dit de la suivre à l'étage où se trouvait sa chambre. Je la suis mais lorsqu'elle ouvre la porte, je la sens se raidir lorsqu'elle tombe nez-à-nez d'un étrange personnage.


Ce qui les différencie, les réunitDär berättelser lever. Upptäck nu