Chapitre 61

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Je regardais Lisa qui finissait de se préparer, elle boucle ses cheveux puis se met à maquiller ses yeux d'une poudre dorée, elle souligne ces derniers d'un trait noir qu'elle laisse dépasser de la paupière. Elle applique sur ses cils une couche de noir qui les allonge et les recourbe, enfin elle dépose une touche de rouge sur ses lèvres pulpeuses.

-Je ferais bonne impression, me demande-t-elle ?

-Euh...oui, oui bien sûr.

Nous partons donc chez Stéphane. Lorsque nous arrivons, il n'y a pas encore beaucoup de monde. Nous parlons un peu, Lisa se présente un peu mieux à la bande, puis tous les invités étaient au complet. Il y avait une bonne ambiance, avec de la musique, de l'alcool et de la « fumette ». Je sentais que Lisa n'était pas très à l'aise et qu'elle ne savait pas où se mettre.

-Tu vas te mettre dans cet état, me demande-t-elle en me montrant du doigt un type complètement saoul en train de vomir ?

Je ne lui réponds pas car je ne veux ni lui mentir ni lui dire la vérité car je ne veux pas qu'elle s'en aille. Au bout d'un moment, Lisa me dit qu'elle va aux toilettes, puis à peine était-elle parti que quelqu'un m'attrape par la taille, me fait tourner sur moi-même et m'embrasse. Bizarrement, cette manière d'embrasser me dit quelque chose. J'ouvre les yeux lorsque le baiser est terminé et vois que c'était Vanessa.

-Je t'ai manqué, me dit-elle ?

-Non pas vraiment ?

-Allé viens, je t'offre un verre.

A peine a-t-elle fini sa phrase qu'elle me tend quelque chose. Je renifle et vois que ça ne sent pas mauvais, alors je bois le contenu du récipient d'une traite. Seulement je n'aurais pas dû car deux minutes après j'avais la tête qui tournait. Je prends alors un verre au hasard mais ils étaient tous rempli d'alcool. J'étais maintenant très mal et je sens quelqu'un m'entraîner par le bras. Cette personne me fait monter à l'étage, dans une chambre tout particulièrement, et m'allonge sur le lit avec force. Je la sens monter à califourchon sur moi et l'entendre dire dans mon oreille :

-Tu es à moi.

C'était Vanessa. Nous faisons les préliminaires et passons ensuite à l'acte, contre mon gré, mais j'étais tellement saoul que je n'avais plus conscience de ce que je faisais. Puis quelqu'un ouvre la porte. Vanessa avait dû oublier de la fermer à clé. Je tourne alors la tête dans la direction de cette dernière et vois avec horreur Lisa, en larmes, refermant la porte à toute vitesse pour s'échapper au plus vite.

Ce qui les différencie, les réunitWhere stories live. Discover now