Chapitre 30

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Les quelques affaires qu'elle avait pris, étaient simples : deux jeans et deux pulls. Il y avait également son livre, elle avait juste pris en affaire de toilettes du liner et du mascara. Elle avait aussi pris son pyjama, ses chaussons, qui m'ont fait rire et enfin son carnet que j'avais trouvé sur son bureau l'autre jour.

-Ça y est, Monsieur est satisfait ?

-Oui, merci madame.

Elle se déplace jusqu'à son armoire et en sors quelque chose qu'elle cache derrière elle, gênée.

-Qu'est-ce que tu caches ?

-Ce sont des choses qui...ne se montre pas.

-Tu penses sincèrement que je ne sais pas ce que c'est ?

-Non mais ça relève de l'intimité.

Elle sort ses mains de son dos et s'empresse de ranger ses sous-vêtements dans son sac. Je la regarde avec un petit sourire et sors les dessous de mademoiselle. C'étaient deux soutiens gorges, un noir et l'autre couleur peau basique et ensuite deux culottes de la même couleur. Ce n'était certes pas les strings que portaient toutes mes conquêtes mais je trouvais qu'il y avait un petit charme, c'était simple mais mignon.

-Tu as fini de regarder, dit-elle en rougissant ?

-Oui.

-Enfin !

-Fais-moi croire que ça ne t'a pas plût.

-Ce n'est pas que ça ne m'a pas plût, c'est juste que...personne n'a encore fourré son nez dans mes affaires aussi profondément que toi.

-Je te l'ai dit, je suis un privilégié.

-Arrête de te croire le centre du monde.

-Jamais je n'oserais voyons.

-Qu'est-ce que tu peux m'énerver parfois.

-Pourquoi tu ne me fais pas sortir ?

-Parce que tu vas refaire tes yeux de merlans fris et tu vas encore avoir l'air ridicule.

Je refais alors mes yeux de « merlans fris » et elle me dit en esclaffant de rire :

-Je t'ai dis quoi ?

Elle me met une tape sur l'épaule et je réponds. Ça part ensuite en une sorte de bagarre, elle voulait sortir de la chambre, mais je la retiens en la prenant par la taille, en la plaquant ensuite sur le lit et je lui fais des chatouilles jusqu'à ce qu'elle en pleure de rire.

-A...arrête je...je n'aime pas...pas les chatouilles !

-Alors excuse-toi pour la frappe sur l'épaule.

-OK...je m'excuse.

Je la libère de son terrible châtiment et voyant l'heure assez tardive je me dis qu'il faut que je rentre, je lui dit au revoir mais avant que je ne parte, nous échangeons quelques mots :

-J'espère que tu ne t'ennuieras pas trop là-bas, lui dis-je.

-Ne t'en fais pas, je vais pouvoir survivre sans toi.

-Vraiment ?

-Oui, pourquoi, Monsieur s'inquiéterait pour moi maintenant ?

Je prends alors un stylo et un post-it qui était sur le bureau, à l'entrée et griffonne mon numéro de téléphone.

-On fait un pari, si tu m'envoie un message pendant le week-end ça voudra dire que tu as besoin de moi alors je gagnerai mais au contraire si tu ne m'envoie rien du tout, je perds.

-C'est quoi à la clé ?

-Le gagnant a une journée de dominance sur le perdant.

-Marché conclu.

Je pars alors mais elle me dit :

-Même si je peux me passer de toi, je pense que ta tête me manquera un peu.

Toi Lisa tu me manqueras, toi aussi.

Ce qui les différencie, les réunitWhere stories live. Discover now