Chapitre 19

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Tout d'un coup, le prénommé Paul, sors dans la cour du lycée avec Lisa, bras dessus, bras dessous. Mon état me fait réagir au quart de tour et je me dirige vers eux. Lorsque Lisa m'aperçoit, elle dit :

-Salut Kevin, je te présente Paul.

-Bonjour, m'adresse-t-il.

-Salut.

-Qu'est-ce qui t'amène, dit Lisa ?

-Rien, je voulais discuter avec toi mais visiblement tu n'as plus besoin de moi.

-Kevin, qu'est-ce qui te prends ?

-Tu es vraiment une petite garce, tu te permets de me supplier presque à genoux pour qu'on ait enfin une conversation normale mais voilà que tu es déjà dans les bras d'un autre ?

-Tu lui parles autrement, crie Paul !

-Tu es qui pour me dire comment je dois lui parler ?

-Arrêtez, crie Lisa !

-Non attends deux secondes Lisa, je vais lui donner son compte à celui-là.

Je me jette alors sur Paul et le plaque contre l'un des murs du bâtiment du lycée.

-Je te préviens, dis-je, si elle souffre à cause de toi, c'est ta tête qui va venir contre ce mur.

Je le libère et il part. Lisa était choqué et détourne le regard de mon visage avant de retourner en cours. J'avais la tête qui tournait et je décide de rentrer chez moi. J'arrive enfin devant mon immeuble et monte les escaliers en titubant et en loupant parfois quelque marche, ce qui me vaut plusieurs chutes. J'arrive devant la porte de mon appartement mais la porte ne s'ouvre pas lorsque j'essaye de la déverrouiller avec la clé. J'avais dut prendre les mauvaises. Alors je m'assois dans le couloir en attendant que ma mère rentre. Plusieurs heures s'écoulent et j'entends enfin quelqu'un monter les escaliers. Je me lève péniblement en voyant que cette personne s'avançait en direction de la porte. Je ne voyais pas très bien mais je pouvais voir que la porte était ouverte. Mais avant que je ne puisse entrer, j'entends la voix de Lisa me dire :

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-J'ai dut me tromper en voulant aller chez moi, dis-je d'une voix pâteuse.

-Mais tu as bu.

Je hoche la tête car avec ma tête qui tournait je sentais que si j'ouvrais la bouche, j'allais tout faire ressortir.

-Viens, me dit-elle en soupirant.

Je rentre tout en titubant dans le bel appartement et m'allonge dans le canapé avant de m'endormir.



Ce qui les différencie, les réunitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant