Chapitre 34

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Je ne savais pas s'il fallait que je lui réponde. Après tout le message a été envoyé à vingt-trois heures, elle devait certainement dormir. Mais dans le doute, je préfère lui répondre.

« Tu sais ce qu'il t'attend lundi ? »

Je repose mon téléphone sur ma table de chevet mais deux secondes après mon téléphone se met à vibrer et m'affiche un nouveau message de Lisa. Alors comme ça elle est réveillée ?

« Oui, au secours ! »

« Aurais-tu peur ? »

« Non, je vais juste devoir être au ordre de Monsieur pendant une journée, mais sinon non, je n'ai pas peur »

« Ne t'en fais pas, je serais gentil »

« Toi gentil ? La première fois qu'on s'est parlé, j'ai fini en pleurs »

« Oui mais c'est parce que je ne te connaissais pas encore »

« Nous verrons bien, bon je vais te laisser, je commence à m'endormir. A demain »

« A demain Lisa, à demain »

Je repose une bonne fois pour toute mon téléphone et me rendors instantanément. Le lendemain matin, je me lève à onze heures. Ça faisait du bien une bonne grasse matinée. Je prépare mon petit déjeuner et vais le déguster sur le toit avant que l'automne n'arrive avec le froid. Je regarde par la fenêtre de Lisa, mais elle n'était toujours pas rentrée. Après avoir fini de manger, je descends me préparer. Je m'habille simplement d'un jogging gris et d'un T-shirt noir. Je me lave les dents et essaye de me coiffer, puis je m'assois dans le canapé et vois que Lisa m'a envoyé un message.

« Je rentre bientôt »

« Ça s'est bien passé ? »

« Je te raconterai tout quand on se verra »

« Madame aurait des secrets ? »

« Non, c'est juste que je préfère parler en direct que par message »

« Mouais...je suis moyennement convaincu »

« Mais arrête, je rentre vers seize heures, histoire que je puisse faire mes devoirs, si tu veux passer...passer ver dix-huit heures »

« Je passerais à l'heure que je voudrais, je te rappelle que je n'obéis à personne »

« Tu es vraiment une tête de mule »

« Fier de l'être »

« Oh mon dieu, tu es fatiguant parfois »

« Pourtant ça ne t'a pas empêché de m'envoyer un message »

« Ça n'a rien à voir, je mourrais d'ennui »

« Donc je suis une sorte de distraction ? »

« Pas du tout, c'est juste que j'avais le pressentiment que tu serais la seule personne à me répondre à cette heure-ci »

Toujours Lisa, toujours.



Ce qui les différencie, les réunitWhere stories live. Discover now