Chapitre 78

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Lorsque Sébastien sort de la maison, l'atmosphère devenait plus légère. Quant à Lisa, elle était tétanisée sur sa chaise. Je me rapproche et la serre dans mes bras.

-Ça va, je lui demande ?

-Je ne vais pas le supporter longtemps...

-Je suis là Lisa, tant que je serais là il ne se passera rien, je te le promets.

-Kevin, on ne sait jamais ce qui peut se passer, il suffit que tu baisses un peu ta garde et il bondira sur l'occasion comme une bête fauve.

-Je te serais toujours là, je serais comme ton ombre, je te suivrais partout.

Elle enfouit sa tête au creux de mon cou et respire de manière à se calmer.

-Il y a quoi de prévu aujourd'hui, je demande ?

-Je ne sais pas, qu'as-tu envie de faire ?

-Ce n'est pas moi qui connaît le coin.

-Il n'y a pas grand chose tu sais, nous sommes à la campagne et non à la ville.

-Il doit bien y avoir des occupations plaisantes à faire à la campagne.

-Et bien pas tant que ça.

-Tu n'es pas sérieuse.

-Pourquoi crois-tu que je t'avais envoyé un message pour te dire que je m'ennuyais.

-C'est vrai, dis-je en rigolant.

-Déjà nous pourrions commencer par nous préparer pour la journée.

-Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Nous montons à l'étage après avoir débarrassé la table. Il ne faisait pas si chaud que ça, malgré le grand soleil présent dans le ciel, alors j'opte pour un t-shirt manche longue blanc ainsi qu'un jean noir. Lisa, elle, avait sorti un pull en laine blanc ainsi qu'un jean marron. Les deux lui allaient à ravir. Elle va ensuite allumer un poste radio et la musique emplit toute la pièce.

-Ça ne te déranges pas ?

-Non pas du tout.

Elle se coiffe simplement d'une queue de cheval, histoire d'être un minimum coiffée, puis lorsqu'elle avait terminé, je la prends par la taille et nous dansons un slow sur la musique que la radio était en train de passer.

-Je ne savais pas que tu avais des talents de danseur.

-Moi non plus. Je découvre grâce à toi certaines facettes de ma personnalité.

Et lorsque la musique prend fin, nous nous regardions droit dans les yeux et nous nous embrassions comme si c'était la dernière fois de notre vie.

Ce qui les différencie, les réunitWhere stories live. Discover now