Chapitre 18

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A la fin du cours, Lisa s'empresse de sortir de la salle. Je m'en voulais pour ce que j'avais dit à Ken, tout ça parce que je ne voulais pas dire que nous étions amis car ce n'est pas une fille qui couche à droite à gauche, qui s'habille et se comporte comme une pute, et qui ne parle pas de sexe. Lorsque je vais à mon casier, elle est au sien également. Je m'approche d'elle et lui dit :

-Salut !

Elle referme violemment la porte métallique de son casier, prend son sac et s'en va. Elle m'énerve, si elle fait la gueule ce n'est pas mon problème, je ne vais pas lui courir après. Je veux bien faire des efforts mais si c'est de cette façon que je suis remercié, autant arrêter maintenant. Je vais ensuite rejoindre les trois autres sur le muret et fume ma cigarette. Je vois Lisa au loin, assise sur un banc avec le livre de l'autre jour entre les mains. Puis quelqu'un s'approche d'elle, un garçon, il s'assoit à ses côtés et ils commencent à discuter. Pour qui il se prend celui-là. Il lui fait de grands sourires qu'elle lui rend, il lui tripote les cheveux, ils rigolent en chœur et lorsque la sonnerie retentit, il l'embrasse sur la joue ! Je jette le mégot de ma cigarette avec violence et me barre du lycée. Cette petite conne et son connard m'ont pris la tête pour la journée ! Excusez-moi du langage mais j'ai besoin de me défouler. Je vais dans le bar le plus proche et bois quelques verres, pas pour me bourrer, juste pour me mettre bien. Je sors du bar après y être rester deux heures et retourne au lycée malgré mon état de gaîté dut à l'alcool. Je rejoins mes amis sur le muret vu que c'était la pause de midi et tous me regardaient avec étonnement.

-Hey mec où tu étais passé, me lance Sean.

-J'étais dans le bar d'à côté, j'avais besoin de me détendre.

-Tu es sûr que ça va, dis Ken ?

-Oui pourquoi ça n'irait pas ?

-A cause de la petite Lisa qui était avec Paul toute à l'heure, réplique Stéphane.

-Je m'en fous d'elle, de lui aussi d'ailleurs. Ils sont grands, ils font ce qu'ils veulent. S'ils veulent flirter qu'ils le fassent !

Je ne m'en suis pas rendu compte mais je criais, je crois que l'alcool m'a atteint plus que je ne le pensais et c'est très dangereux pour les gens qui me côtoient lorsque je suis dans cet état.

Ce qui les différencie, les réunitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant