Chapitre 65

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Le lendemain matin, nous nous retrouvons devant l'immeuble de Lisa et nous marchons ensemble en direction du lycée. Nous parlons avec enjouement de la pluie et du beau temps puis lorsque nous arrivons au lycée, nous allons vers nos casiers respectifs. Seulement sur la pote de son casier, des injures de toutes sortes étaient taguées dessus au marqueur noir. On pouvait lire « Sale pute ! », « Meurt ! », « Va te pendre ! », « On ne veut pas d'une traînée comme toi ! ». Les gens chuchotaient sur son passage, d'autres la hués, certains lançaient des remarques blessantes.

-Alors, c'était comment avec ton beau-père ? C'est un bon coup, lance une fille ?

Je ne comprenais pas ce qu'il se passait et Lisa me regardait avec un regard assassin.

-Espèce de traître !

-Quoi ?

-Moi qui t'ai fais confiance, qui t'ai raconté mon histoire, qui t'ai réconforté pendant la nuit, qui t'ai montré mon carnet...j'ai été bien bête.

-Lisa, tu penses sincèrement que c'est moi qui ai répandu cette rumeur ?

-Qui d'autre ? Tu étais le seul à savoir Kevin !

-Lisa, je te jure que je n'y suis pour rien.

-Encore une de tes techniques pour que je revienne vers toi ? Bien joué mon joli ! J'ai été stupide de croire une seconde que je te manquais, que tu tenais à moi, c'était trop beau. Maintenant je suis revenue à la dure réalité, je suis juste une fille que tu as voulu sous ta couette et puis maintenant que tu m'as prise dans tes filets, tu me détruis petit à petit, en me rappelant que j'aurais dû garder mes distances avec les garçons.

Elle prend ensuite ses affaires et me laisse ahuri devant mon casier. J'étais affligé, je ne savais plus quoi penser, j'avais envie de me réveiller et d'ensuite voir que tout ça ne s'était pas passé. Mais ce n'est pas un rêve, c'est bel et bien la réalité, la dure réalité. Ça faisait une semaine que ça durait et Lisa était de plus en plus victime à des actes d'intimidation. Lorsque je voulais l'aider, elle me remerciait mais partait seule de son côté. Puis, alors que j'étais sur le muret en train d'attendre que les cours reprennent, je regardais Lisa sur le banc en face. Elle écoutait de la musique et lisait un livre, mais un groupe de fille s'avance vers elle et commence à lui parler. Et dans ce groupe se trouvait Vanessa.


Ce qui les différencie, les réunitWhere stories live. Discover now