Je rentre chez moi en silence et vois que ma mère et Antoine sont dans le salon sur le canapé.
-Bonjour Kevin, disent-ils en chœur.
-Bonjour.
-Ta journée s'est bien passée, me demande ma mère ?
-Oui ça peut aller, et toi ?
-Très bien merci.
Je m'éclipse dans ma chambre et vais ensuite sur le toit pour fumer ma cigarette. Je regarde dans la direction de la fenêtre de Lisa mais vois qu'elle est éteinte. Elle a sûrement dû partir. C'est fou comment son absence rendait l'atmosphère vide. Je sens mon portable vibrer et regarde alors qui a bien pu m'envoyer un message. Bizarrement je m'attendais à ce que ce soit Lisa mais il se trouve que c'était Vanessa et Sean. Celui de Vanessa disait :
« Bébé tu me manques »
Et le deuxième :
« Tu fais quoi ce soir ? »
Je ne réponds rien au premier, mais je dis à Sean que je suis libre à partir de vingt heures trente, histoire de me laisser le temps de me vider l'esprit et autre chose avec Vanessa. Je pars donc la rejoindre avec dégoût. Lorsque j'arrive, elle était déjà en sous-vêtements et nous commencions déjà notre affaire. Pendant trois quarts d'heure, je n'ai plus pensé à Lisa. Mais lorsque nous avions fini, la réalité était revenue et je pars alors de chez Vanessa en quatrième vitesse. J'envoie un message à Sean pour lui demander ce qu'il faisait et il me répond qu'il y avait Ken et Stéphane chez lui et qu'ils m'attendaient avant de commencer la soirée. Je rentre alors chez moi, prends des affaires pour le lendemain et pars chez Sean. Quand je rentre chez lui, je me sens mieux. J'adore me retrouver chez mes amis avec tout le groupe au complet, ça remonte un peu le moral. Les parents de Sean n'étaient pas là ce soir et ils lui ont laissé la maison. Du coup tabac, alcool et autres étaient de la partie, mais pas de filles. Je suis rassuré car j'avais envie de me mettre bien mais je n'avais pas envie de finir entre les jambes de quelqu'un. Nous parlons, fumons, buvons. Nous ne commencions à ne plus être dans notre état normal. Tout bougeait dans tous les sens autour de nous. Je commençais à ne pas être bien, à avoir des nausées à force d'enchaîner alcool, tabac et autres. Je monte alors dans une chambre m'allonge et tombe dans le sommeil instantanément.