Braise de feu

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- Tu n'en as pas parlé avec ton père ? Il en pense quoi ?

- Tu sais très bien qu'il ne s'y mêlera pas. Il a cessé de le faire depuis le jour où j'ai pris sa place. Il me l'a clairement dit. Quand je lui explique où que je lui en parle tu sais ce qu'il me répond ?

- Quoi ?

- "Tu es le chef, agis comme tel. N'oublie pas qu'un chef a des responsabilités et qu'il sert d'exemple". Que devrais-Je comprendre avec ça ?

- Tu es dans un énorme dilemme là.

- Si papi était encore là, les choses seraient déjà réglés...

- C'est ça ! Pose toi la question, que ferait-il s'il était là ?!

- Je..ne sais pas Izak..je ne sais pas du tout.

...

Aatifah.

- Tonton Bachir ce n'est pas ça hein, moi je pense que tu devrais juste prendre des congés dans un coin perdu !

T.Oumou - Han ? Donc tu veux dire que je suis une source de problème pour mon mari maintenant ?

- Tata Oumou je n'ai jamais dis ça. Comment je peux dire ça ?

T.Bachir - Qu'elle le dise ou pas, je crois que c'est vrai Oumy ! Tu sais parfois tu me donne des migraines incroyables !

Aïssa - Hahahahaha... Maman ? J'aurais pas aimé vraiment ! Hahaha...

T. Oumou - Tchurrr je m'en vais, ici vous ne faites que vous dresser contre moi !

T.Bachir - Mais Oumy ne te fâche pas toi aussi !

T.Oumou - Si je suis fâchée ! Mais quand elles retourneront chez elles, c'est toi et moi qui allons rester dans la maison là !

Elle s'en alla, nous laissant Aïssa tonton Bachir et moi sur la terrasse. Vu que c'est dimanche j'ai passé l'après midi chez ma grand-mère paternel et vers 18h j'ai décidé de venir à la maison. Mon oncle me manquait !

T.Bachir - Dites moi les filles, j'espère que ça va dans vos ménages ? Vos hommes prennent soin de mes princesses j'espère ?!

- Haha, ça va hamdoulillah. Ne t'inquiète pas.

Aïssa - Papa est-ce qu'ils ont le choix même ? Avec les menaces que tu leur fait à chaque fois que vous vous voyez !

T.Bachir - Ah ils ont intérêt hein !

En pleine causerie Aïssa a commencé à avoir des contractions. Au début on pensait que ce n'était que passager vu que la date de l'accouchement était fixée pour deux semaines plus tard. Mais ça a persisté et elle a perdu les eaux donc on l'a direct transportée à l'hôpital. Ali nous a directement rejoint à l'hôpital, fallait pas voir la panique sur son visage. J'étais avec Tata Oumou assise à l'accueil pendant qu'Ali tournait en rond dans le couloir, j'attendais que sa belle-mère arrive puis je rentrerais. Je suis sortie depuis la matinée, d'ailleurs l'appel d'Amane entrait, je me suis mise à l'écart pour répondre.

- Babe ?

- Ouii, ça va ?

- Tu es sortie depuis ce matin et tu ne m'appelles même pas, si tu voulais savoir comment j'allais tu allais m'appeler !

Tchiiiiii...

- Je suis désolée mon cœur, j'étais occupée tu sais et mon portable est resté dans mon sac toute la journée. Là on est l'hôpital parce que Aïssa va accoucher, on était à la maison quand elle a eu des contractions.