Ce qui me préoccupe est que en temps normal avec une autre limite je n'en aurais rien à foutre, alors que là, j'ai eu tous mes globules en cacahuète dans mon sang. Je dois avouer que cette fille elle m'a toujours tapé dans l'œil, mais là, je dois aussi avouer qu'elle prend beaucoup trop de place à l'intérieur. C'est vrai que je suis un peu trop obstiné naturellement, je m'arrange toujours à avoir ce que je veux, toujours. Que ce soit le matériel ou autre chose, mais je sais que Sada ce n'est pas un caprice. Je le sais parce que je veux qu'elle soit à moi, non seulement parce que c'est mon souhait et aussi pour ce qu'elle me donne. Le fait est qu'avec elle je me sens vraiment bien et en paix, je suis serein et je suis moi quoi. Elle me donne envie d'évoluer et d'être une meilleure personne et ça dans la vie c'est très important. Je veux avoir le sentiment qu'elle est mienne et que c'est elle quoi...que c'est MA femme.

- Aida, cette femme m'apporte trop de tranquillité dans ma vie, je me sens stable avec elle, c'est un truc de dingue.

- Tu es amoureux d'elle.

- je ne veux pas la blesser, je veux prendre soin d'elle, faire les choses bien. Je la veux, vraiment.

- c'est une fille bien, je l'apprécie beaucoup en tout cas, épouse là.

- j'y songe beaucoup, vraiment.

- Tu as tout sauf ça, tu es prêt pour fonder une famille tu n'es plus un gamin, Amane tu es musulman, tu as assez joué au bad boy. Et puis pour être prêt financièrement j'en parle même pas. Donc maintenant pose toi et fais des cousins à Abdel !

- hahaha... ah ça ne t'inquiète même pas ! Des cousins il en aura une dizaine in sha Allah !

- In sha Allah. Et règle d'abord le problème Fatima !

- ouais.

Fatima, elle persiste, elle persiste avec cette histoire de mariage qu'elle a inventé de toute pièce, je ne resterai pas patient infiniment...

- je vais me coucher bonne nuit.

- dors bien petite !

Je suis resté au bord de la piscine seul, je pensais encore à Aatifah, je souriais bêtement en pensant à ses petites manières. Je saisi mon portable et vois qu'il est 1h quand même je crois qu'elle dort, même si je suis tenté là de prendre ma voiture et d'aller chez elle...

Le lendemain je me suis réveillé tôt parce que c'est lundi et j'ai une réunion à 10h. Je prenais le petit déjeuner avec papa on discutait en même temps.

- Le père de mon homonyme a envoyé sa famille demander la main d'Aida.

- Quoi ? Ibrahima ?

- je ne connais pas le prénom de cet incapable.

- Papa tu n'es pas sérieux là, c'est quand même le père de ton premier petit fils !

- Ça je le sais.

- Alors ? Tu la leur as accordé ?

- Je ne sais pas trop, mais votre grand-père insiste pour le faire. Si je ne me trompe pas c'est son oncle qui est passé le vendredi avant la prière au bureau je lui ai dit que je le contacterai pour lui donner une réponse.

- Et Maman ?

- Tu sais bien qu'elle n'attend que ça, elle fait tout ce que sa fille lui demande !

- C'est juste qu'elle sait qu'Aida n'aime que lui. Tu sais papa, ils ont fauté c'est passé et on ne peut pas retourner dans le temps pour empêcher ça. Maintenant il y a un être qui les unis en plus de leur sentiments donc je pense vraiment que tu devrais les laisser se marier tous les deux. Qu'ils continuent dans la normale et dans les règles de la religion vaut mieux qu'ils restent ainsi dans l'interdit. Qui sait si Abdel a une petite sœur ça sera la cata.

Braise de feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant