Chapitre 20.

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Nous nous mettons au travail. Laval  lit.

— Une voiture de couleur grise a débouché d'un chemin manquant renverser les deux piétons. Aucun des deux n'a eu le temps ni de reconnaitre la marque de voiture ni de noter la plaque d'immatriculation. La seule chose dont  ils sont sûrs c'est de la couleur grise .

— Vous n'avez rien sur cette voiture ? Le mort en avait une ? Pas de voiture grise volée dans le secteur? A-t-on montré aux témoins d'autres marques de voitures pour resserrer les recherches ? A-t-on recherché sur des vidéos de caméras de surveillance positionnées dans le secteur une voiture qui puisse correspondre ?

Des questions fusent à chaque passage lu par Laval.

Morel et Valmi, de par leur fonction aux Mœurs, ont l'habitude de gérer des enquêtes  criminelles.  Très vite, les tableaux sont bien remplis.

Nous décidons de manger avant de mettre au point les objectifs à atteindre dans les prochains jours. Je commande des pizzas et nous discutons en attendant la livraison.

— Peter,  pourrions-nous aller voir Tom et Matt pour poser des questions pour la voiture ? Je suis persuadée qu'en retrouvant celle-ci et donc son proprio, l'enquête va évoluer, me demande Anne.

— Tu as raison. Écoute, actuellement, Tom et Matt ont un sacré challenge à gérer et je ne suis pas sûr que cela ne mette pas à mal leurs petites avancées !  Je les appellerai demain pour leur en parler.

Valmi est dehors en train de fumer, je sors donc le rejoindre.

— Ça va ?  Tu ne regrettes pas de nous avoir ouvert ta maison ? me demande-t-il en tirant sur sa clope avec énergie.

— Non, du tout. J'apprends des choses. Vous êtes vifs, cela me donne encore plus envie de vous recruter !  Du sang nouveau, c'est toujours bien !

—T'es pas si vieux, mec ! Je te l'ai déjà dis, moi, je suis partant. Ma première impression s'est confirmée. Ta force, ta justesse, ta fragilité tout me convient.

— Merci, pour ta franchise, Valmi. Je n'ai pas pour habitude de mettre ma fragilité en avant mais je me devais de vous expliquer mon malaise.

— Tu ne fumes plus depuis combien de temps ? ironise-t-il.

— Pourquoi tu penses cela ?  répliqué-je en prenant un air choqué.

— Tu te débrouilles toujours pour être près des fumeurs, voilà pourquoi !

— Bien vu ! J'ai arrêté après la mort de ma femme. Je te demanderai régulièrement de m'en filer une.

— Et je te dirais tout aussi régulièrement d'aller te faire foutre ! me répond-il en riant.

— Écoute ! Anne voudrait rencontrer Tom. Je pense que si cela se fait, j'aimerai te le présenter.

— Avec plaisir, il m'intrigue ce mec. Euh...Y a un truc dont j'aimerai te parler entre quatre yeux. Ça peut se faire ?

— Oui ! Dois-je m'inquiéter ?

— Non, sauf si tu as des raisons de le faire ! me réplique-t-il en me faisant un clin d'oeil.

Il est presque minuit quand Valmi et Laval partent.  J'ai installé Anne dans une des chambres en haut.

Elle ne me gênera pas, je sais que, comme d'habitude, la nuit sera courte.

Je m'installe sur l'ordi et fait des recherches sur les personnes disparues. J'entends du bruit dans les escaliers. Anne apparait.

— Je me doutais que toi aussi tu ne dormais pas, remarque-t-elle.

Petite Ellie. Onde as histórias ganham vida. Descobre agora