⒮⒜⒱⒠ ⒨⒠ -Yoonmin-

CHAPITRE 6

J'avais mal... Très mal...

Le pression qu'exerçait le poignet de mon père sur mes cheveux était horriblement douloureuse. Il me tirait violement dans les escaliers menant au sous-sol, m'arrachant des hurlements de douleur au claquement des marches sur mes jambes couvertes d'hématomes.

-Tu n'crois tout de même pas que j'avais oublié ton erreur à table hein p'tit enculé ?!

Non...

Effectivement je n'avais pas oublié. Je méritais amplement cette punition. Je savais ce qui m'attendait et je ne pouvais l'éviter. Alors je me laissai aller dans la douleur et contenais mes larmes comme je le pouvais.

Surtout, ne pas pleurer. Mon père détestait lorsque je me mettais à pleurer devant lui. Cela montrait ma faiblesse et l'encourageait par la suite à me faire encore plus de mal. Mais là, j'avais beaucoup trop mal. Déjà que mon bassin souffrait encore de ses ébats d'hier soir, voilà qu'il s'apprêtait à recevoir le double de cette pénible douleur.

-Assis. M'ordonna soudainement mon géniteur avant de me balancer sur le sol dur de ma chambre.

Le choc m'avait légèrement égratigné mes coudes.

Aish.. Ca pique...

Mais pas le temps de m'attarder sur mes blessures. Mon père m'avait donné un ordre et je devais obéir. Alors, je m'étais vite redressé et m'étais mis à genoux devant lui, le regard porté sur le sol, signe de soumission, signe qu'il aimait tout particulièrement. Je pouvais l'imaginer sourire rien qu'en le sentant me prendre violement le menton.

-Tu es un fils vraiment ignoble. Me lança-t-il. -Quand j'pense que j'ai eu l'audace de te laisser sortir de cette chambre.

A ces mots, il me cracha au visage et se mit à rire.

-Tu sais quoi petit morveux ? Finalement t'aurais pas du naître. Bordel de merde. J'aurais du contenir mes pulsions. Si j'avais su que j'aurais un petit merdeux comme toi dans les pattes putin crois-moi que j'aurais été prêt à pas la baiser pendant des années ta mère !

Ces mots étaient juste très très très blessants. Chaque phrase et le ton employé me déchirait le cœur. Je me sentais mal aimé, inutile. Personne ne voulait de moi.

-Aller. Fais c'que t'as à faire ! Me fais pas attendre ! Me lança-t-il tandis qu'il m'avait giflé.

Je savais ce que je devais faire, et autant vous dire que je n'en avait absolument pas envie, loin de là. Mais avais-je le choix ? Non...

Je m'étais donc redressé et commençais à déboucler rapidement sa ceinture. Mes mains tremblaient et mes larmes menaçaient de tomber au fur et à mesure que je retirais son vêtement.

Lui me regardait faire, amusé. Il adorait me voir souffrir et être totalement à sa merci.

Quel connard...

Une fois donc sa ceinture débouclée, il la prit entre ses mains et me lança un regard noir.

-Dans ton lit. Exécution.

Ses ordres étaient toujours aussi effrayants à entendre. Ils me donnaient des frissons inquiétants dans l'échine et je n'aimais aucunement cette sensation.

Et tandis que je venais de m'asseoir sur le rebord de mon lit, voilà que mon géniteur vint se mettre en face de moi, la ceinture entre ses doigts.

-Retires tout tes vêtements et allonges-toi sur le ventre. M'ordonna-t-il d'une voix sèche.

Je m'étais donc rapidement exécuté et commençais à déboutonner ma chemise. Une fois celle-ci retirée, je m'étais directement attaqué à mon pantalon que j'avais posé sur un coin du lit. Puis, je faisais lentement glisser mon caleçon contre mes cuisses.