XLIV : Blood.

Magsimula sa umpisa
                                    

Louis resta sensiblement secoué par mes réflexions et c'est en soupirant qu'il sortit de la chambre. Il ne se préoccupa pas nonplus de m'aider à désinfecter les plaies ou à aller chercher des morceaux de coton à la salle de bain, il s'en alla et c'est tout.

« _ Zayn.. » l'appelai-je à voix basse. J'essayai de lui secouer le bras mais je ne reçus aucune réaction de sa part,évidemment.

C'était terrible de le voir ainsi, étendu sur mon lit arrangé de cette façon ; c'était terrible de le voir dans cet état quasiment à cause de moi ; j'aurais voulu revenir en arrière pour faire quelque chose et empêcher cette farce.

L'unique chose belle de cette situation était le fait que de cette façon sans défense et pelotonné dans mon lit il semblait que les choses s'étaient arrangées, ou simplement, comme si rien ne s'était passé. C'était étrange la vie et la façon dont allaient les choses. Mais en ce moment je pus jurer sentir mon cœur se remettre et la colère disparaître. Je n'en ressentais pas pour lui pour ce qu'il s'était passé, je ne voulais pas lui lancer une gifle et lui hurler dessus pour ce qu'il avait fait. Il semblait reposer avec tant  de tranquillité et moi j'étais là, à côté de lui, à l'observer avec attention.

Pendant un instant le passé s'était effacé et j'éprouvai uniquement beaucoup de nostalgie. De la nostalgie à propos de lui, de le voir près de moi, de lui caresser le visage, la nostalgie de le regarder simplement, ainsi près de moi, calme, pas avec de la rancœur. Je posai une main sur sa joue et la lui caressai su bout des doigts sur sa peau chaude.

« _ Tu es si beau quand tu dors.. » murmurai-je, je me penchai vers son visage et posai mes lèvres sur les siennes.

Je me levai du lit et me dirigeai vers l'armoire. Je l'ouvris et me penchai pour y chercher une couverture en coton qui ne tenait pas trop chaud. Je savais bien que nous étions en plein mois d'août mais Zayn portait un misérable tee-shirt noir et ses habituels jeans et il me semblait bien trop faible pour le laisser à la merci de la température de ma chambre.

J'étendis la couverture sur lui et le couvris jusqu'au bassin, pas plus, je ne voulais pas qu'il se réveille tout en sueur. Après avoir conclu que je devais m'occuper de son corps endolori j'allai m'assoir sur le lit, appuyant mon dos à la tête de lit.

Je décidai d'attendre près de lui qu'il se réveille et je ne passai finalement pas le temps jouer sur mon téléphone comme j'avais l'intention de faire mais je restai à l'observer. Observer cette barbe dense qui lui entourait la mâchoire et ses lèvres, puis je lui caressait de temps en temps ses cheveux noirs corbeau.

Après quelques heures passées ainsi je vis les paupières de Zayn de plisser et sa cage thoracique se lever de manière excessive.

« _ Zayn, tout va bien ? » demandai-je alarmée. Je sautai vers lui, posai une main sur son torse et attendis en vain une réponse.

Lentement, très lentement, il leva un bras et porta une main sur son visage. J'entendis un gémissement étouffé s'échapper de ses lèvres entre-ouvertes et stupidement ce petit son me fis lâcher un soupir de soulagement.

Il se frotta le visage et puis laissa tomber sa main sur son torse pour ouvrir les yeux.

« _ Enfin ... » soupirai-je souriante comme une idiote.

Au début ses yeux s'ouvrirent peu et il ne put pas se focaliser surmoi. Mais après quelques secondes il ouvrit correctement ses yeux et me regarda.

« _ Bee. » Sa voix était basse que l'on pouvait presque que le lire sur ses lèvres, mais je réussis cependant à l'entendre.

« _ Tu vas bien ? » demandai-je anxieuse.

« _ Maintenant... maintenant oui. » murmura-t-il. Il était si beau, étendu ainsi, les yeux qui brillaient presque et avec cette voix si profonde que je ne pouvais rien faire d'autre que fixer le mouvement de ses lèvres.

Hostage / Zayn Malik - VFTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon