Noémie transplana square Grimaud et trouva Remus et Kreattur dans la cuisine.
– Noémie ! Qu'est-il arrivé à Harry ? Kreattur viens de me dire que tu étais à Poudlard avec lui. Il est à l'infirmerie ? Questionna Remus quand il la vit arriver.
– Non, il est à l'hôpital. Répondit sombrement Noémie.
– Quoi ? Mais pourquoi ? Et pour combien de temps ?
– Il a une blessure assez balaise au bras droit.
– Comment il a fait ça ?
– Je peux parler ou pas Remus ? Demanda Noémie d'un ton plus sec qu'elle ne voulait.
– Oui, désolé. Vas-y, raconte moi tout. Fit Remus, ne prenant pas en compte le ton sec de la jeune fille, comprenant tout à fait ce qu'elle ressentait, vu l'état de Harry.
Noémie souffla un bon coup avant de raconter toute l'histoire à Remus.
– Mais elle est horrible cette fille ! S'écria Remus quand Noémie eut finit. J'irai bien lui dire mes quatre vérités.
– Non ! Harry ne veut pas que vous en fassiez toute une histoire. C'est pour ça qu'il ne veut pas prévenir Sirius tout de suite, il ne veut pas de scandale. À l'école ou à l'hôpital d'ailleurs, il n'est pas en état.
– C'est à ce point ?
– Je ne l'avais jamais vu comme ça. Souffla Noémie. Même quand il avait échappé à Voldemort et aux Doloris qui ont suivit, il ne souffrait pas autant. Il pleurait presque de douleur quand je l'ai laissé.
– Je vois. Et tu ne sais pas pour combien de temps il en a ?
– Personne ne le sait. Il est la première victime du sortilège de l'autre pékinois.
– Pékinois ? Répéta Remus, un mince sourire sur les lèvres.
– Pansy Parkinson. Elle ressemble à un pékinois alors on l'appelle comme ça.
– Je trouve que ça lui va plutôt bien.
– Bon, moi je retourne à Poudlard.
– Pourquoi ? S'étonna Remus.
– J'ai promis à Ron, Hermione, Ginny et Drago de venir leur donner des nouvelles d'Harry quand j'en aurais. Et j'ai aussi quelques messages à faire passer de la part de notre blessé.
– Et bien vas-y. Essaie de ne pas trucider Parkinson si jamais tu la croises.
– J'essaierai de m'en souvenir. Tu vas voir Harry ?
– Pas forcément. Je ne voudrait pas « faire un scandale dans les couloirs de l'hôpital » comme il a dit.
– C'est toi qui choisit. Je lui dirai ça.
– Tu vas retourner le voir ?
– Oui. Il m'a demandé de lui amener Ginny si elle voulait et Drago si je n'arrivait pas à le convaincre de ne pas casser la gueule au pékinois. Et je pense que je repartirait de Poudlard avec un blond qui n'aime pas les chiens.
– Bon, et bien je vois que ton planning est plutôt chargé. Tu as mangé ce midi ?
– Non, je prendrait sans doute un petit truc à Poudlard.
– Et bien à ce soir alors.
– A ce soir. Tu restes là cet aprem ?
– Oui, je n'ai rien de prévu normalement. Si je dois partir, je te laisserai un mot.
– D'acc. J'y vais.
Noémie transplana devant le portail de Poudlard. Elle entra et se dirigea vers la Grande Salle. Elle se dirigea vers Ron, Hermione et Ginny à la table des Gryffondor. Elle fit signe à Drago, qui s'était levé en la voyant entrer, d'attendre un peu et qu'elle viendrai après.
Elle se laissa tomber à côté de Ginny et remarqua que cette dernière ne mangeait pas.
– Alors ? Demanda la rousse.
– Il est à l'hôpital, on ne sait pas pour combien de temps et le pékinois a bien fait son affaire.
– Comment ça ? Demanda Hermione.
– Elle s'est arrangé pour que son sortilège réagisse négativement à la magie. Si la blessure entre en contact avec la magie, d'une manière ou d'une autre, le sortilège dure plus longtemps et est plus douloureux.
– Je ne comprend rien à ce que tu racontes Noémie! Protesta Ron.
– Tu te souviens de notre 5ème année ? Demanda Hermione avant que Noémie ait le temps de réagir.
– Oui pourquoi ?
– Et bien les jumeaux avaient créé des feux d'artifices qui se multipliaient et grossissaient si on essayait de les attraper ou de les faire disparaître avec de la magie. Et ben là c'est un peu pareil pour cette blessure.
– Je vois. Ça me donne une raison de plus pour aller refaire le portait à cette garce. Fit Ron.
– C'est là que je t'arrête Ron. Intervint Noémie. Pas de ça.
– Et pourquoi ? Demanda hargneusement Ron en se levant. A cause d'elle, Harry est à l'hôpital on ne sait pas pour combien de temps et elle s'est arrangé pour qu'il souffre le plus possible pendant ce temps.
– Je sais, et je lui en veut autant que toi.
– Alors pourquoi on ne va pas lui casser la gueule ? S'écria Ron
– Tout simplement parce que Harry me l'a demandé. J'ai beau lui en vouloir plus qu'à Voldemort actuellement, je n'irai pas lui refaire le portrait. Simplement parce que j'aime mon frère et que je respecte ses choix. C'est tout. D'ailleurs, aucun de vous n'ira se venger comme ça d'accord.
Ron, Hermione et Ginny hochèrent la tête. Ron se rassit et Noémie mangea un bout.
– Bon, venez, on doit encore parler à Drago.
– Bon courage pour le convaincre de ne rien faire. Fit Ron. Il est encore plus têtu que moi. Et il n'a pas la noblesse et le respect des supérieurs des Gryffondor.
– T'inquiète, je sais y faire avec les garçons têtu.
Noémie se leva et marcha en direction de la sortie, Ron, Hermione et Ginny derrière elle. Elle fit signe à Drago qui se leva instantanément et les rejoignit.
– Alors ? Demanda Drago
Noémie répéta ce qu'elle avait dit aux Gryffondor.
– Mais elle est complètement cinglée cette fille ! S'exclama le blond quand elle eut finit. Je vais la démonter.
– Justement non. Intervint une nouvelle fois Noémie.
– Et pourquoi ça ? Donne moi une bonne raison de ne pas casser la gueule à ce pékinois de malheur. Demanda vertement Drago.
– Je ne fais que transmettre le message de mon frère. Harry ne souhaite pas que vous le vengiez. En tout cas pas comme ça.
– C'est ce qu'on va voir. Fit Drago en sortant sa baguette et en se dirigeant vers la Grande Salle.
– Expeliarmus ! Impedimenta ! Fit Noémie en sortant aussi sa baguette.
– Lâche moi ! Siffla Drago.
– Non. Puisque t'es pas d'accord, tu va venir avec moi.
– Pour aller où ?
– Discuter avec Harry, je suis sûre qu'il sera plus apte à te convaincre que moi.
– On peut venir ? Demanda Hermione sans vraiment y croire, connaissant déjà la réponse.
– Non, désolé. Je ne voudrait pas vous vexer Ron, Hermione, mais il m'a dit qu'il préférerai si vous ne veniez pas.
– Oui, bien sûr, pas de problèmes. Répondit Ron avant qu'Hermione ait le temps de réagir. Si le patron a dit non, c'est non et ce n'est pas un problème. Ce n'est pas la première fois qu'il nous refuse quelque chose, on s'en remettra. Surtout dans son état, c'est tout à fait compréhensible. Et je ne voudrais pas m'attirer les foudres des Potter.
Noémie soupira. Elle avait cru que ce serait plus difficile que ça de convaincre Ron de ne pas venir.
– Ginny, si tu veux venir tu peux. Proposa Noémie.
– Oh non, je ne pense pas qu'il ait besoin de ça. Ceci-dit, si il veut vraiment que je vienne, je viens. Répondit la rousse aux yeux chocolat.
– Je vois. Merci pour lui. Dit Noémie aux trois Gryffondor. Je vous préviendrait si il y a du nouveau. Et vous ne touchez pas à Parkinson c'est compris ?
– Cheffe, oui cheffe ! Fit Hermione au nom des deux autres.
– Allez Drago, suis moi.
Noémie commença à s'éloigner, Drago dans son sillage quand Parkinson sortit de la Grande Salle.
Drago se serait volontiers jeter sur elle si il avait eut sa baguette et si il avait été totalement libre de ses mouvements. Mais avant qu'il ait put faire quoi que ce soit, Noémie était plantée devant Parkinson qui était collée au mur du couloir.
La Serpentard n'avait pas sa baguette, Rogue lui avait confisqué avec l'accord du directeur.
– Toi, souffla Noémie d'une voix froide qui ne lui était pas habituelle. Tu va regretter ce que tu a fait à mon frère crois-moi. Et sache que si tu es encore entière c'est parce qu'il m'a interdit de me venger. S'il n'y avait eut que moi, tu serais beaucoup plus mal en point que ça.
– J'aimerai bien voir ça. Répondit hargneusement Parkinson en regardant Noémie avec méchanceté.
– Estime-toi heureuse que je soit une Potter et que je soit pas une Black Parkinson.
– Ça n'aurait rien changé du tout Potter. Toi et ton bâtard de frère Sang-mêlé ...
Personne n'entendit ce que Parkinson voulait dire car Noémie lui donna un bon coup de poing qui la fit tomber au sol, sonnée.
– Plus jamais tu insultes mon frère devant moi salope ! Cracha Noémie.
Puis, avant que Parkinson n'ait le temps de se relever, Noémie tourna les talons et sortit du Hall, Drago derrière elle.
– Et c'est toi qui ne voulait pas que je la frappe pour ce qu'elle à fait à Harry ? Demanda-t-il
– Ce n'est pas parce qu'elle l'a blessé que je l'ai frappée. Elle l'a insulté devant moi. Et ça, je ne le pardonne à personne. Si quelqu'un ose dire du mal de mon frère devant moi, c'est le minimum que je puisse faire, lui foutre mon poing dans la figure.
Drago ne répondit rien mais il se dit que Potter ou pas, il y avait des limites à ne pas dépasser.
Quand tous les deux furent sortis de l'enceinte de Poudlard, Noémie rendit sa baguette et sa liberté de mouvement à Drago.
– Je te la rend mais pas de magie à côté de mon frère d'accord ?
– D'accord.
– Et pas un mot sur ma petite discussion avec le pékinois sinon c'est le même tarif pour toi ok ?
– OK.
– Bon, alors on y va. Fit Noémie en attrapant le bras de Drago.