Ce mariage est "Juste pour eux"

Chapitre 5

Assis confortablement à son bureau, revenant tout juste de raccompagner son dernier patient, Angela vérifiait ses rendez-vous du lendemain quand on toqua a sa porte. Elle soupira discrètement espérant que se ne soit pas encore le directeur.

- Entrez dit elle en refermant son agenda.

En relevant les yeux de celui-ci que ne fut pas sa surprise en apercevant une  personne qu'elle n'aurait jamais pensé pouvoir voir ici, dans son bureau un jour et de si tôt : Mr Renoh.

- Monsieur Renoh dit elle en se levant de son fauteuil toujours aussi surprise de voir cette homme dans son bureau

Elle enchaîna

- Que me vaut l'honneur de votre visite. Est ce à propos de Roxa, va t- elle mal fit elle inquiète.

- Eh ben bien le bonsoir à vous aussi mademoiselle Luther, comment allez vous ? Moi je vais bien par contre dit Fiacre en voyant l'accueil que lui présentait la jeune femme.

- Oh veuillez m'excuser, c'est que je suis tellement surprise de votre visite que j'en ai oublié les bonnes manières et que je suis resté sans voix.

- Pourquoi cela, était il impensable que je vous rend visite.

- Je ne veux pas vous offensez mais la dernière fois que nous nous sommes vus j'ai cru entendre que vous n'aviez pas hâte que notre chemin se croise alors il est normal que je sois étonné de vous voir ici, dans mon bureau.

Angela disait cela avec un sourire moqueur, se rappelant bien de ses dernières paroles avant qu'il ne se quitte.
Voyant le sourire qui lui était adressé, il savait bien qu'elle avait raison. Jamais il n'aurait imaginé un jour supplier sa fille pour qu'elle lui donne des informations sur Angela et un jour se retrouver dans son bureau à elle, lui demandant une faveur.

Si quelque jour plus tôt un voyant lui avait prédis cela, il aurait à coup sûr rire et pensez qu'elle était une voyante de malheur, celle qui ne prédit que de choses désagréables au gens. Mais hélas c'était la vérité et il se maudissait chaque jours d'avoir prononcé ce si beau nom à sa mère.

Au diable ma fierté si je ne veux pas que ma mère me fasse défilé devant plusieurs femmes et après les avoir tous refuser, me fasse une syncope. Et la connaissant si bien, ce mensonge, elle me le fera payer au plus cher. C'est une certitude.
Je suis dans la merde.

- Mr Renoh, êtes vous toujours parmi nous demande Angela en voyant que l'homme se taisait dans le silence.

Fiacre revenu à lui en entendant la voix de la pédiatre.

- Veuillez m'excuser j'étais perdu dans mes pensés.

- Cela je l'avais remarqué. Mais si maintenant nous revenons sur la raison de votre visite parce que de ce que je sais de vous, vous ne viendrez pas me voir pour une visite de courtoisie. Est ce à propos de Roxa ? s'inquiéta t- elle encore.

- Non cela ne la concerne pas, je suis ici pour une autre raison.

- Laquelle ? demande t- elle en s'asseyant et en indiquant le siège devant elle rassurer que la petite n'est rien.

Fiacre pris siège avant de continuer.

- Je suis ici pour vous demandez une petite faveur.

Angela restait éberlué. Avait elle bien entendu ou la fatigue lui jouait un mauvais tour.
Le mot service était elle bien sortir de la bouche de cet homme ?
Homme qui d'après leur journée passé ensemble et de l'expression de son visage ne la  portait pas dans son coeur.

Angela reprit ses ses esprits, peut être après tout que cette faveur concernait Roxa car elle ne voyait pas pourquoi cet homme lui demanderait un service si cela ne concerne pas sa fille.

- Je vous écoute. En quoi puis je vous aidez ?

Fiacre pris une grande inspiration, il lui fallait la convaincre. Alors pris d'une grande monter de courage en voyant déjà le calvaire que lui fera subir sa mère si elle apprenait ses manigances surtout qu'elle est de retour il peut être sûr de ne plus jamais avoir la paix.
Alors dans le plus calme moment, il expliqua

- Je ne vous cache en rien que ça fait plus de 5 ans que la mère de Roxane est morte

- Et pour cela je vous présente mes sincères condoléances même si ils sont un peu en retard interrompt Angela une voile de tristesse dans son regard, elle savait ce que impliquait la mort d'un proche surtout si cela concerne son grand amour.

- Merci bien de ne pas ne pas m'interrompt dit il d'une voix amer.

- Bon je disais que trois ans après la mort de Mira, ma femme, ma mère s'est mis en tête de me caser. Elle n'a pas arrêter de me présenter plusieurs femmes et de les invités à dîner sans mon autorisation. Bien sûr j'ai toujours trouvé une excuse pour esquiver ou trouver une raison pour que ses femmes se désintéresse de moi et j'y suis toujours parvenu.

J'espère que l'histoire vous plaît.