Shokugeki no Soma: Une chanteuse devenu chef

Chapitre 138: Le réponse d'Erina

Tsukasa-senpai : C'est... du miel ?, il y a du miel à l'intérieur. Pourtant le miel n'est pas sucré. Comment ça se fait ?

Moi : (sourire) J'ai fais bouillir le miel dans de l'eau pour que le sucre s'évapore, rien de plus simple senpai.

Rindou-senpai : J'ai trouvée !, ce qui est à l'intérieur du gâteau Moka, c'est une touche de crème croustillante faite de plusieurs fruits... il y a de la fraise, de la banane et ... et un autre fruit

Moi : J'ai mis trois fruits, fraise, banane et mangue verte. Mais j'ai aussi ajoutée des pétales de fleur de « Tiare », c'est une fleur blanche qu'on utilise souvent pour faire des produits de beauté comme du « Monoi », d'ailleurs je vous invite à venir en Polynésie pour les vacances.

Tsukasa-senpai : L'essence même de la chanson était déjà présente dans le plat de Yukihira, mais la vrai chanson a commencé avec le plat de Nakiri et s'est terminée avec le tien, comment est-ce possible ?

Moi : J'ai partagée l'effet de l'Harmonie alimentaire avec eux tout simplement. Et oui... (sourire) Ce dessert est pour toi Erina. (la regardant) Pour montrer que tu t'es libérée de l'influence de ton père. (sourire) Tu souries à pleine dent maintenant, non ?

Erina : (sourire) Tu as raison.

En tout cas, il y a encore une autre dimension secrète de nos plat, à moi et à Erina, une dimension qu'ils n'ont pas pu gouter. Et comme oncle Azami est prêt a enfin gouter le plat d'Erina, il n'aura qu'à gouter le mien en même temps. 

Erina : (regardant son père) Admire donc ma vraie spécialité.

Pour les Juges, ajouter autre chose ça devenait trop chargé, trop brouillon. Puis mon oncle a dit : « Certes, je conviens que Tsukasa et Kobayashi ont aimé ce plat, et bien sûr cela est surement bon. Mais que les choses soient claires, peu importe ce qu'il en a révéler, je ne reconnaitrais jamais ce plat et le dessert. Regarde-toi Erina, tu es à bout de souffle, quel dommage. Mais où est passés ta distinction, ton raffinement habituel ?, voir ma fille dans cette état me rend désolé au plus haut point, se battre à ce point pour préparer un simple plat est à la limite de l'hérésie »

Pendant que Saori déposa aussi son dessert pour son oncle et le reste du jury, il continua en disant que ça n'a pas dû être facile avec une équipe composé d'un abruti imprévisible qui joue en solo et une fille folle qui prétent entendre des légumes parler. Il a aussi dit qu'elle a dû être contrariée vu qu'elle a dû improviser, de plus une telle pression ne ferait que lui ronger. Pour lui c'est une perversion, une hérésie à des années lumière du concept de pure gastronomie.

Erina : J'apprécie vraiment beaucoup que tu t'inquiètes pour mon bien-être, père. Mais sache que ta fille a pris une décision

Moi : D'ailleur mon oncle, ne connais-tu donc pas la phrase « Ne Jamais dire Jamais » ?, goute nos deux derniers plats et crois-moi, ton « Jamais je ne reconnaitrais vos plats » deviendra un sourire large sur ton visage. On ne juge pas un livre sur sa couverture, non ?

Erina chavira son secret contenu dans un petit récipient, c'était des cubes dorés, oui c'est des cubes de Furikake modifié, il me semble que c'est ce que Soma a fait lors de son inscription. Oui Erina m'a racontée. Rien qu'avec ça, les arômes du poulet fermier embaument l'air d'un parfum exquis.

A peine ont-ils goutés que la chanson a repris et ils ont constaté le délice qui chatouillent leur narines. A vrai dire, les cubes fondent au contact de la chaleur du poulet, ce qui rend la saveur encore meilleure. Les Senbei sont imprégnés par l'Unami du poulet tout en préservant leur texture craquante et rehaussent le velouté de la sauce aux œufs.

Ce qu'il faut savoir c'est que la succulence de ce plat repose sur un équilibre parfait, je dirais même divin, entre toutes les différentes saveurs. Non seulement elles se complètent, mais en plus elles fusionnent parfaitement les uns aux autres.

Erina : Père, j'ai pris la décision de faire tout ce qu'il y a en mon pouvoir pour promouvoir une gastronomie libre de toute crontrainte. Voilà donc ma spécialité, le plat véritable. J'ai nommée ma recette de pure gastronomie « Fugue de la jeune fille effrontée ».

Moi : Avant de dire quoi que ce soit, gouter d'abord mon dessert

Les autres juges ont commencés à manger un des sablets, puis le gâteau bougie, de là j'ai sortie un chalumeau puis j'ai brûlé le bras du gâteau, il y a un petit secret qui ne se déclenche. Les deux autres juges ont mangés le bas et là il y a eu une explosion de mélodie, de saveur et de souvenirs. Oncle Azami se décida a manger le dessert, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que se serait tellement bon que le public de premier rang subiraient son « don » de déshabillage.

Juge Anne : Qu'est-ce que c'était ?, c'était doux et en même temps si violent

Moi : En bas il y a avait aussi des cubes cachés dans le gâteau Moka. La chaleur du chalumeau a libérés ce qu'ils contenaient, c'est-à-dire quelques morceaux de pomme, de mangues et enfin un peu de piment que j'ai mélangé et diluée dans de la gélatine. (vers Azami) A toi maintenant de décider mon oncle

Oncle Azami : La libertée ?, je vois Erina. Ta cousine a une mauvaise influence sur toi, tu le sais, ça ?, tu dis avoir pris une décision, mais sache ma fille, que la pression, la souffrance ... ils ne font que briser l'âme d'un chef et le ruiner à terme !

?: Tu parles en connaissance de cause, n'est-ce pas Azami ?

Moi : Maman !

Erina : Tantine !

Maman : (avançant vers nous) Désolé de ne pas être venu plus tôt, j'assitais à tout de loin. Azami, tu dis ça à cause de ce qui est arrivé à Joichiro, pas vrai ?, tu l'as toujours admiré. Pourtant il a fini par se perdre de fil en aiguille dans la gastronomie. Pour toi, la gastronomie pur est la seule voie possible vers le bien-être de ceux qui s'investissent dans celle-ci. Je sais que pour toi aucun chef ne devrait endurer ça, cette perte de voie... c'est pour ça que tu as crée le « central » et ton style. Cependant, c'est toi que tu trompes, et ce depuis le début

D'un coup, tout le publique ainsi que tous les autres membres du conseil des 10, oui même Daisuke. Et puis de fil en aiguille, tout le monde a finit par subir les effets de son don. Que mon oncle le dise ou non, son corps lui a plutôt appréciés, voir même adoré nos deux plats.

A suivre ...