Épilogue

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« Tu dois vraiment y aller? »

La tête de George reposait sur mes cuisses et je passais inlassablement ma main dans ses cheveux. Il me posait la même question chaque jour depuis que j'avais décidé de retourner faire ma dernière année à Poudlard.

« C'est important pour moi, tu le sais. ».

« Tu es importante pour moi, princesse. »

Je me penchai vers l'avant pour l'embrasser.

« Je serai de retour pour les vacances de Noël. Ça te donnera du temps pour construire la maison. »

Nous avions décidé qu'il était temps que nous ayons notre propre maison, laissant ainsi l'appartement à Fred. Nous voulions être proches de ses parents et nous avions décidé de faire construire notre maison à côté de celle de son enfance.

« Tu vas me manquer, princesse. »

« Je ne pars que demain, George. Profitons de notre soirée, tu veux bien? »

« Je suis certain qu'ils voudraient bien t'offrir la formation de guérisseuse même si tu n'as pas fait ta septième année. Ils le font bien pour la formation d'Auror de Ron et Harry. »

« George. »

« C'est bon j'arrête! » ricana-t-il en voyant mon air sévère. « Arrête de me faire de gros yeux et embrasse-moi. »

Je lui souris et accédai à sa demande. Il se redressa sur son coude et plaça sa main sur ma nuque afin de presser plus fermement nos lèvres ensemble. Son contact était doux et j'en voulais davantage. Sa langue força ma bouche à s'ouvrir et je le laissai faire, faisant ainsi augmenter la force du désir que j'avais pour lui.

Sans dire un mot, il me prit dans ses bras et je calai mon bassin contre le sien alors qu'il me soulevait. Ses doigts serrèrent ma peau sous mon chandail et je laissai échapper un gémissement. George tituba et nous fit tomber sur son lit. Un rire timide s'échappa de ma gorge, comme si c'était la première fois que nous étions si près l'un de l'autre. Il arqua un sourcil tout en posant doucement sa main sur ma hanche.

« Qu'est-ce qui te fait rire, princesse? »

« Je ne sais pas. Je me sens libre, j'imagine. »

George esquissa un sourire et pressa ses lèvres contre les miennes. Ses doigts dansaient sur ma cuisse et je frissonnais de plaisir.

Avec tous les récents événements, il y avait longtemps que nous n'avions pas profité de notre intimité et la boule de désir que je ressentais au creux de mon estomac ne cessait de grandir. Je fis glisser mes mains sous son chandail et touchai sa peau douce du bout des doigts seulement. Il passa son bras libre sous mon corps et m'obligea à le chevaucher. Nos lèvres se séparent, mais nos regards se fusionnèrent. J'adorais ses yeux marrons et leur petite lueur de malice toujours présente.

« J'adore la vue », susurra George en faisant parcourir ses mains sur mon ventre.

Je gémis en sentant la pointe de mes seins durcir. S'il continuait de cette façon, je jouirais sans qu'il ne m'ait pénétrée. Il esquissa un sourire en coin en constatant l'effet qu'il me faisait avant de lentement faire glisser mon chandail vers le haut pour me le retirer. George haussa les sourcils en remarquant ma poitrine nue et il massa mes seins dans ses mains, faisant rouler la pointe contre son pouce.

« Tu peux m'expliquer ça? »

« Expliquer quoi? », demandai-je en feignant de ne pas comprendre.

« Ça », répliqua-t-il en pinçant mes mamelons, m'arrachant ainsi un cri de surprise. « Tu t'es promenée seins nus toute la journée. »

J'ignorai son commentaire et laissai mon instinct prendre le dessus. Mon bassin se mit à bouger automatiquement, frottant mon entrejambe sur son sexe que je sentais encore grossir.

L'héritièreWhere stories live. Discover now