La punition

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Drago me regarda de la tête aux pieds, les yeux emplis de haine.

« Je croyais que tu valais mieux qu'un sale traître à son sang », siffla-t-il entre ses dents avant de partir.

Je me tournai vers George, terriblement désolée qu'il ait dû subir cela.

« Je suis désolée... Je devrais aller le voir. »

Je ne laissai pas le temps à George de répondre et je m'empressai de rattraper Drago. Je descendis jusqu'aux cachots et j'eus le temps de voir la porte de notre salle commune se refermer. J'y entrai à mon tour et montai rapidement jusqu'à son dortoir. Je ne pris pas la peine de frapper et j'ouvris la porte à la volée. Elle se referma d'elle-même dans un grand bruit derrière moi. Je vis Drago, debout au centre de la pièce, les poings serrés, les jointures blanchies par la pression.

« Qu'est-ce qu'il t'a pris? »

« Et toi? Pourquoi l'as-tu baisé?' hurla-t-il en s'approchant de moi. « Tu m'avais promis! »

« Qu'est-ce que ça peut te faire? On ne peut pas être ensemble, tes parents ont été assez clairs sur ce point. Je ne me morfondrai pas dans mon coin tandis que toi tu passes tout ton temps avec Parkinson », hurlai-je à mon tour.

Il porta ses mains dans ses cheveux, l'air enragé. Il se détourna de moi et appuya son bras sur le mur.

« Tu sais bien que ce n'est pas la même chose. »

Cette fois, il avait murmuré, la voix se brisant sous l'émotion. Son épouvantard...

« Regarde-moi, Drago. »

Il se tourna lentement vers moi, les yeux brillants de larmes qu'il tentait du mieux qu'il pouvait de retenir. Je l'avais vraiment blessé. J'aurais dû tenir ma promesse. Mais en même temps, tout ne tournait pas autour de lui...

« Tu peux aller faire ta salope ailleurs que dans ma chambre. Je ne veux plus te voir. »

Je ne pus me retenir de le gifler de toutes mes forces. Il avait beau être blessé par mon comportement, il n'avait pas à m'insulter.

Il porta sa main à son visage alors que je le regardais avec haine. Je vis un éclair de violence passer dans ses yeux et il s'empressa de me prendre à la gorge et de me pousser contre le mur, le visage à quelques centimètres seulement du mien.

« Ne t'avise pas de me toucher à nouveau, Jedusor, ou tu vas le regretter. »

« Prouve-le », lui dis-je dans un demi-souffle, une pointe de défi dans ma voix.

Il serra davantage ma gorge avant de plaquer violemment ses lèvres sur les miennes. Il me laissait à peine le temps de respirer. Nos langues tournaient l'une contre l'autre passionnément. Il me prit par les épaules et me lança sur le lit qui craqua sous le choc. Un instant plus tard, il était au-dessus de moi, les bras posés de chaque côté de ma tête.

« Tu l'auras voulu », chuchota-t-il avec hargne avant de me tourner sur le ventre.

Il plaça une main dans mes cheveux et tira, m'obligeant à me mettre sur mes genoux. Je l'entendis défaire sa boucle de ceinture et descendre la fermeture éclair de son pantalon. Il releva ma jupe sur mon dos. Je l'entendis soupirer avec haine lorsqu'il vit que je ne portais plus mon sous-vêtement.

Je tournai la tête sur le côté et eus le temps de le voir prendre son élan et de m'asséner une gifle sur la fesse droite. Je lâchai un cri de plaisir mélangé à la douleur. Je le méritais.

Il laissa tomber ma tête et posa ses deux mains sur mes hanches et je sentis sa queue sur mon humidité. Il n'avertit pas et entra complètement en moi, d'un seul coup. J'étais déjà tellement mouillée pour lui que ça ne me fit pas mal.

L'héritièreWhere stories live. Discover now