Phases [TMR Fanfiction]

Galing kay emmystic-

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Elle croyait être normale. Elle croyait pouvoir aider tout le monde. Elle croyait savoir la vérité. Mais elle... Higit pa

PHASE 1 : LE LABYRINTHE - T.1
• Trailer + Casting •
• Ch.1 - L'Arrivée • [✓]
• Ch.2 - Le Bloc • [✓]
• Ch.3 - La Fête • [✓]
• Ch.4 - Le Gnouf • [✓]
• Ch.5 - Contrôle • [✓]
• Ch.6 - Le Jugement • [✓]
• Ch.7 - Le Griffeur • [✓]
• Ch.8 - Newt • [✓]
• Ch.9 - Alby • [✓]
• Ch.10 - Minho • [✓]
• Ch.11 - Le Nouveau •
• Ch.12 - La Règle •
• Ch.13 - Chuck •
• Ch.14 - Le Baiser •
• Ch.15 - Réconciliation •
• Ch.16 - Le Surnom •
• Ch.17 - La Découverte •
• Ch.18 - Thomas •
• Ch.19 - La Piqûre •
• Ch.20 - L'Attaque •
• Ch.21 - La Marche •
• Ch.22 - Le Papier •
• Ch.23 - Les Nouvelles •
• Ch.24 - Le Cri •
• Ch.25 - La Déclaration •
• Ch.26 - Le Début •
• Ch.27 - La Falaise •
• Ch.28 - La Disparition •
• Ch.29 - Les Variables •
• Ch.30 - Le Chef •
• Ch.31 - Linda •
• Ch.32 - Les Plans •
• Ch.33 - Le Code •
• Ch.34 - Le Départ •
• Ch.35 - Le Combat •
• Ch.36 - La Fin •
• Épilogue •
• Mot de l'autrice •
• Bonus 1 •
• Bonus 2 •
• Bonus 3 •
• Bonus 4 •
• Bonus 5 •
PHASE 2 : LA TERRE BRÛLÉE - T.2
• Trailer + Casting •
• Ch.1 - L'Inconnu •
• Ch.2 - Reprogrammation •
• Ch.3 - La Discussion •
• Ch.4 - Luke •
• Ch.5 - L'Alliée •
• Ch.6 - La Puce •
• Ch.7 - Le Groupe B •
• Ch.8 - La Vérité •
• Ch.9 - La Mission •
• Ch.10 - Le Transplat •
• Ch.11 - La Lettre •
• Ch.12 - Le Cauchemar •
• Ch.13 - La Sortie •
• Ch.14 - Le Revenant •
• Ch.15 - Le Tireur •
• Ch.16 - La Photo •
• Ch.17 - L'Explosion •
• Ch.18 - Les Cris •
• Ch.19 - Le Retour •
• Ch.21 - Les Bâtiments •
• Ch.22 - L'Amoureux •
• Ch.23 - La Seringue •
• Ch.24 - Le Sauveur •
• Ch.25 - La Confrontation •
• Ch.26 - Le Pacte •
• Ch.27 - L'Embuscade •
• Ch.28 - La Vengeance •
• Ch.29 - Les Adieux •
• Ch.30 - L'Affrontement •
• Ch.31 - La Libération •
• Ch.32 - Le Final •
• Épilogue •

• Ch.20 - Le Combat •

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Galing kay emmystic-

Le premier homme ayant pris la parole, éclata d'un rire gras, presque malade. Il semblait fiévreux. Et imprévisible. Il se tourna pour faire face au garçon derrière lui, un blocard à l'allure robuste bien que le visage miroitant de sueur et des yeux traduisant un affaiblissement sûrement dû à un manque d'alimentation et de sommeil. Ce dernier reserra sa prise sur son pistolet et le leva doucement, pour pointer le canon entre les deux yeux de l'homme. Celui-ci se remit à rire, en le regardant avec un air malsain.

— Une bande de gamins. C'est qu'une foutue bande de gamins! Vous avez vu ça vous autres?

Les autres hommes se mirent à rire à leur tour. Je n'aimais pas le fait qu'ils soient si sûrs d'eux. Ça allait forcément mal tourner, ça ne pouvait pas se passer autrement. Une balle était vite partie, sous le coup de la peur. Et qui sait ce qui arriverait ensuite? Les hommes pouvaient parvenir à nous dépasser malgré les armes en prenant l'un de nous en otage. J'avais peur que le blocard n'appuit sur la détente et Thomas était du même avis que moi, étant donné les regards inquiets qu'il lançait à intermittences régulières vers lui.

— Vous pensez nous faire peur avec vos petits pistolets?

— Ils sont chargés, le mit en garde le garçon en face de lui en retirant la sécurité de son arme.

— À quoi ça te servirait de tirer sur un mec condamné, garçon? lui murmura-t-il en de penchant vers lui, de sorte à ce que l'arme se retrouve collée à son front.

Une pression et le coup partait, assourdissant et fatal. Une pression et c'était un affrontement assuré. J'espérais que le garçon saura se contenir assez pour ne pas craquer.

— Tu ne tirerais même pas, susurra l'homme.

En voyant les traits du garçon se durcirent et une lueur de colère passer dans ses yeux, j'intervins, en hésitant un peu sur mes mots:

— Si vous êtes condamnés, à q-quoi on vous servirait exactement? On ne vous est d'aucune aide.

L'homme pivota vers moi et fit deux pas en avant. Tous les blocards se crispèrent, prêts à dégainer.

— C'est bon, je vais pas la toucher votre poupée. Pas assez blonde pour moi, ricana l'homme.

Je grimaçai, me retenant de lui sauter dessus. Il n'avait pas à me juger sur quoi que ce soit, ni aucune autre femme d'ailleurs.

— Vous êtes dégoûtant, lâchai-je.

— Pardon?

— Vous avez très bien entendu.

Il s'avança de deux pas à nouveau. Il n'était plus qu'à deux mètres de moi à présent. Je sentais mon coeur battre à une allure anormale, à tel point qu'il donnait l'impression qu'il allait déchirer ma peau et s'enfuir dans l'obscurité de la nuit.

— Tu sais quoi? Tu me plais en fait. T'as du répondant et t'es plutôt mignonne sur la forme. Je pourrais faire une exception pour toi, mais je crois que ça rendrait jaloux mes amis, si tu vois ce que je veux dire.

J'avalai avec difficulté ma salive. Je sentais leurs regards carnassiers sur mon corps, plus prononcés, plus insistants. Jamais je n'avais eu affaire à pareil comportement et jamais je ne l'aurait cru. Avec les blocards, je me sentais rassurée, à part vis-à-vis de certains garçons trop voyeurs. En général, ils avaient toujours été respectueux ou n'avaient, du moins, jamais formulé leurs pensées à voix hautes.

J'avais l'impression d'être une proie, d'être plus vulnérable que je ne l'avais jamais été. Que répondre à ça? Je souhaitais juste m'enfoncer sous terre, disparaître et ne plus jamais avoir à croiser leurs chemins.

— Vous ne méritez même pas que je m'abîme les phalanges sur vous.

— Ce serait dommage de blesser de si belles mains, en effet. Une femme ne devrait pas avoir à les utiliser pour se battre mais pour...

Un coup de pistolet se fit entendre, si soudainement que j'en vacillai. C'était Thomas qui avait tiré. Il l'avait fait dans l'air, vers le ciel. Il l'avait fait pour taire l'homme, ayant remarqué mon état de détresse. Je lui lançai un regard, les yeux rougis, un mince sourire étirant mes lèvres.

— Fermez-la espèce de porc. Elle vous a posé une question, répondez-y. Vous arriverez peut-être à conserver une once de dignité, qui sait? asséna-t-il.

Le visage de l'homme s'assombrit. Il se racla la gorge, releva le menton et déclara, soudain plus sérieux:

— On sait que WICKED cherche un remède, à moins qu'il ne l'ait déjà trouvé. Un antidote contre la Braise. On est pas des immunes comme vous, on n'est pas encore des fondus mais c'est pour bientôt. Vous serez notre ticket d'entrée pour entrer et accéder au sérum. On compte pas crever dans ce désert comme des vulgaires bêtes.

— C'est pourtant ce qui va vous arriver, crachai-je, en le fixant.

Mon assurance était revenue. Je ne me sentais plus prise au piège, étouffée. S'il levait la main sur moi, je me défendrai, et tant pis si j'abîmais mes phalanges. Il traversa l'espace qui nous séparait et porta une main à mon cou, me soulevant du sol de quelques centimètres. Je ne parvenais pas à inspirer de l'air. Personne ne tirait, bien que j'étais en danger. Qu'attendaient-ils?

Je tentais de me raisonner et de penser intelligemment. L'issue la plus simple se présenta à moi et je la mis en action: ma jambe émit un mouvement du bas vers le haut, violemment, entre ses deux jambes. Lorsque j'eus atteint ma cible, l'homme poussa un cri de douleur et tomba sur les genoux, me lâchant. Je retombai dans la poussière, en toussant.

Je n'eus même pas le temps de reprendre un rythme cardiaque à peu près normal qu'une autre personne m'attrapa par le col. Je me retrouvai nez à nez avec un sbire de l'homme. Il me sourit d'un air pervers, dévoilant une dentition pourrie.

Il fit un pas en arrière. Erreur mortelle. Le garçon derrière lui ne savait apparemment pas résister à la peur et l'imprévisible. Le cou de l'homme se cogna contre son arme et il appuya sur la détente instantanément. La balle traversa son cou en causant des séquelles irréversibles et vint se loger dans mon épaule. Je poussai un rugissement de douleur tandis que je chutai une nouvelle fois sur la terre dure.

Les autres hommes réagirent au quart de tour. Ils se tournèrent respectivement vers le blocard derrière chacun d'eux. Certains eurent le réflexe d'appuyer sur la détente dans la seconde mais d'autres se firent désarmer. Les hommes en profitèrent pour les attaquer et les frapper. Haletante, je perçus du coin de l'oeil un pistolet abandonné. J'entrepris de me traîner jusqu'à lui et d'abattre les derniers hommes.

Quelques secondes après, je fus soulevée du sol par le premier homme, s'étant remis de mon coup. Une décharge de douleur éclata au niveau de mon épaule. Étourdie, je ne fis que fouetter l'air avec mes jambes.

— T'es à moi, poupée, souffla-t-il à mon oreille.

Me trouvant dans un état second, je ne pouvais me défendre. Heureusement, Caleb s'était réveillé. Il envoya une décharge électrique avec son taser dans le dos de l'homme, qui s'effondra en tressautant.

Le brun accourut à mes côtés, un air profondément inquiet sur le visage.

— Je suis tellement désolé Emilie. J-je crois que j'ai dû faire un malaise. Je comprends pas ce qui est en train de se passer, d'où ils sor- Mais tu es blessée! Tu t'es pris une balle?

— In...direc... tement, articulai-je difficilement. Le pis... tolet...

Je lui montrai d'un signe de tête l'arme orpheline. Il s'en saisit et, après m'avoir jeté un bref coup d'oeil, entra dans le coeur de la bataille.

Je ne le vis pas mais j'entendis des coups partir et des corps tomber. Puis une autre balle siffla, près de moi, dans le corps du premier homme.

Je sus que le massacre était achevé quand deux blocards m'attrapèrent chacun par un bras pour m'aider à me relever. Ils passèrent mes bras autour de leurs épaules pour me maintenir debout. Je ne pus que constater notre triste réussite. Les corps des hommes jonchaient le sol, au nombre de sept et leur sang teintait la terre d'une couleur écarlate, désagréable.

Je détestais le sang. Je ne supportais pas d'en voir.

— Emilie! On se retrouve enfin après tant de jours!

J'eus envie de courir jusqu'à Thomas puis me rappelai mon état qui me l'empêchait. Le blocard vint donc jusqu'à moi et me prit dans ses bras. Des larmes perlèrent à mes yeux. Il me rappelait le bloc. Sa sécurité, son esprit d'équipe, sa force d'esprit. Je retrouvais en lui chacun de ces éléments rassurants.

— C'est bon de te revoir, à peu près en état du moins, ria-t-il doucement.

— J'ai été un peu amochée durant la bataille en effet.

— J-je suis désolée à propos de ton épaule... souffla un blocard dissimulé derrière Thomas.

Il se laissa découvrir. Il avait une allure timorée et des yeux écarquillés. J'étais sûre que c'était la première fois qu'il tirait avec une arme. C'était quelque chose qu'on n'oubliait pas, d'autant plus lorsqu'on tuait quelqu'un.

— Ça fait rien. J'ai connu pire, le rassurai-je.

— Il faudra tout de même soigner ça. Et je compte sur toi pour me raconter le récit de tes aventures dans la terre brûlée.

Une pensée me traversa l'esprit: allais-je mentionné à qui appartenait la maison qui a explosé? Allais-je lui montrer le cliché? Je me souvins soudain de la photo sortie du cube de WICKED. De nos têtes barrées d'une croix. Je ne leur en avais pas touché un mot.

Luke en cavale, nous devions rester sur nos gardes. Sa mission initiale était de tuer l'un de nous mais il avait échoué. Il savait que Caleb ou moi devait mourir, c'était décidé. Il pourrait essayer de se dénicher une nouvelle arme et réitérer afin de remonter dans l'estime de WICKED. Il m'avait expliqué, de façon explicite, qu'il avait besoin d'eux. C'était visiblement suffisant pour vouloir arracher la vie de quelqu'un.

Je me rappelai également notre mission, que nous avait énoncée Janson au groupe B, Lizzy et moi. Nous devions trouver les garçons. Je les avais trouvés — ils m'avaient trouvée plutôt —, les filles ne devaient pas être bien loin. Je voulais savoir si Lizzy allait bien. Ce n'était pas un endroit pour les enfants, ni même pour qui que ce soit. L'état de Beth en témoignait aisément.

J'étais curieuse de découvrir ce qui se passerait ensuite. L'Homme-Rat nous avait seulement averties que nous devions trouver les garçons, pas ce que nous devions ensuite faire.

À quoi tout cela rimait-il de nous lâcher dans un paysage apocalyptique avec pour unique consigne de se retrouver les uns les autres? À bien y réfléchir, c'était nettement moins tordu que de nous enfermer au centre d'un labyrinthe qui abritait des créatures cruelles en nous demandant de trouver la sortie, qu'importe le nombre d'années que ça prendrait.

Soit ils étaient déterminés et plein d'espoir, soit ils étaient déjà complétement désespérés et dingues.

▬▬▬▬▬

Merci d'avoir lu <3

— Bisou mes griffeurs ♡

Ipagpatuloy ang Pagbabasa

Magugustuhan mo rin

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