Chapitre 40:

Depuis le début
                                    

-  Bébé ? j'insiste en utilisant ce surnom pour le faire réagir.

Je viens de recevoir un message... dit-il la gorge nouée.

Qu'est-ce qu'il disait ?

            Gaby plante son regard dans le mien. Ses yeux reflètent de la colère et une larme s'en échappe.

-  Que tu as couché avec Aryn l'année dernière, lâche-t-il avec haine.

            Je manque de tomber à la renverse. C'est une mauvaise blague ? Il est en train de me tester, ce n'est pas possible autrement. Qui a pu lui dire une chose pareille ?

-  Quoi ? je m'exclame surpris.

Dis-moi que c'est faux, continue Gaby en pleurant.

Mais c'est faux Gaby, je te l'ai dis, je n'ai jamais couché avec quelqu'un et encore moins avec un amis qui sort avec un autre de mes amis, je tente de lui expliquer.

            Gaby s'essuie les joues en secouant la tête. Comment on en est arrivé là ? Tout allait si bien, nous avons passé deux merveilleuses semaines ensemble et tout vient de s'écrouler en deux secondes.

-  Bébé, il faut que tu me fasse confiance, je n'ai pas coucher avec Aryn ni avec personne d'autre. Je ne t'aurais jamais mentis sur une chose aussi importante, j'enchaine.

            Je le prend dans mes bras et je suis soulagé qu'il ne me repousse pas. Je l'entends renifler. Je déteste le voir pleurer et j'ai l'impression qu'avec moi il ne fait que ça. Je ne le rends pas heureux.

-  J'ai confiance en toi, je sais que tu ne m'as pas mentis mais je ne comprends pas pourquoi Madeleine m'a envoyé ça...

-  Madeleine ? je répète.

            Je serre les poings de rage. J'essaye de comprendre pourquoi cette peste irait dire une telle connerie ! Je me recule de Gaby et prend son visage en coupe.

-  Ecoute moi bien, je t'aime Gabriel Arleins et je n'ai pas fais ça, tu sais déjà pourquoi. Tu es le seul homme que je veux et bordel tu es l'homme de ma vie, je lui confie avec toute la sincérité dont je fais preuve.

            Gaby acquiesce. Je pose mon front contre le sien et dépose un baiser plein de tendresse sur ses lèvres.

-  Excuse-moi, commence Gaby en s'essuyant les joues, je sais que tu ne l'as pas fais. Je suis vraiment ridicule de me mettre dans un état pareil pour quelque chose qui est faux mais rien que t'imaginer avec quelqu'un d'autre me rend malade, dit-il avec un rire triste.

Tu n'es pas ridicule, j'aurais pété un câble aussi si j'avais reçus un message de ce genre, je tente de le rassurer.

Je vais lui demander pourquoi elle me dis ça.

            Je le laisse taper le message qu'il me montre avant de l'envoyer.

<Moi>:

« Je peux savoir pourquoi tu me dis ça ? Et comment tu peux le savoir ? »

            En attendant la réponse, on se couche dans mon lit. Je rabat la couverture sur nous et prend Gaby dans mes bras. Le portable de mon copain s'éclaire, signe qu'il a reçut un message. Un rire sans joie sort de ses lèvres. Je le regarde suspicieux.

-  Apparement c'est Simon qui vous aurait vu, tout s'explique maintenant, m'apprend Gaby.

            J'explose d'un rire nerveux. Je suis à peine surpris. Ce mec est prêt à tout pour récupérer Gaby mais de là à inventer une connerie pareille, il a fait fort. Dans un réflexe je me frotte le visage pour maîtriser la rage qui prend possession de moi.

It's time for us  {BxB} En CorrectionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant