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Et le passé resurgit...














Je checkai l'horloge, il indique bientôt seize heures autrement dit, l'heure de ma descente. J'éteignis l'ordinateur et mis un peu d'ordre sur le bureau avant de prendre mes affaires et de sortir en fermant à clé. Cette première journée de travail a été très instructive et assez chargée.

Hors du building, je me dirigeai à l'endroit où Asad s'était garée. Il avait dit qu'il viendrait me chercher.

- Besoin d'aide ?, questionna une voix au loin.

En pivotant la tête, j'aperçus Arwan Davenport, le directeur général, venir vers moi. Maintenant que je m'étais débarrassée de tout le stress de ce matin, je remarquai les détails de son physique. Il était grand, je crois bien qu'il doit faire la même taille qu'Asad. Il y avait un charisme et une aura mal placée qui émanaient de lui, c'était étrange.

- Non...merci.

- Mon chauffeur peut vous ramener si vous voulez.

- Ce n'est pas grave, merci. J'attends juste mon...

- Maya ?, entendis-je.

C'était Asad. Il referma la portière de sa voiture et se précipita à moi.

- Je suis désolé, je suis en retard, dit-il.

- Ce n'est rien, je n'ai pas attendu longtemps.

Son regard se dirigea vers Arwan et je vis son visage refléter une expression que je redoute tous les jours de voir : la colère. Il semblait surpris mais surtout furieux et je ne comprenais pas.

Brusquement, il m'attrapa par le bras et me mit derrière lui.

- Qu'est-ce que tu fais ici ?, avait-il demandé.

- Ce serait plutôt à moi de te poser cette question, Asad, répondit Arwan. Je suis le directeur général de cette société.

- Vous vous connaissez ?, demandais-je en les regardant à tour de rôle.

- Asad et moi sommes de vieux amis, répliqua Arwan.

Asad me traîna à la voiture et une fois à l'intérieur, il démarra au quart de tour.

- Tu vas me dire ce qui se passe à la fin !

- Je savais que c'était une mauvaise idée, je le savais !, hurla-t-il.

On arriva au manoir rapidement étant donnée la vitesse à laquelle Asad conduisait. Il est directement monté dans notre chambre et je le suivis en pressant le pas.

- Dis-moi ce qui se passe.

- Tu ne peux plus retourner là-bas, surtout pas si Arwan se trouve dans les parages.

- Quoi ? De quoi tu parles ?

- Arwan et moi avons quasiment grandi ensemble parce que nos pères sont proches. Ce n'est pas une bonne personne et je ne veux pas que tu remettes les pieds dans cette entreprise.

A tous cœurs vaillants...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant