Horaires changeantes
Finalement j'avais pris un taxi. Selon le GPS, la maison était quasiment à l'écart de la ville. J'avais peur de me perdre du coup j'ai pris un taxi. Et c'est au bout de quarante ou cinquante minutes de trajet que j'arrivai à destination.
- Vous êtes sûr que c'est ici ?, questionnais-je au chauffeur en lui remontrant l'adresse.
- Oui, mademoiselle. C'est bien là.
- D'accord, merci beaucoup.
Je lui tendis un billet, il me rendit ma monnaie et je descendis.
Devant la demeure, les yeux de la jeune femme que j'étais pétillaient. C'était un manoir. Je me demandais même si ce n'était pas le palais caché de la reine.
Une longue allée entre le gazon nous menait devant l'immense grille en métal devant laquelle se tenait deux gardes habillés en noir. Ils étaient immobiles tels des arbres dans une forêt préservée. Lorsqu'ils se tournèrent vers moi d'un mouvement brusque et synchronisé, j'eus une envie démesurée de rebrousser chemin.
Allez Sumaya, sois courageuse !
- Bon...bonsoir...
J'avais mis trop de temps à arriver, la nuit était sur le point de tomber.
- Que voulez-vous ?, me demanda froidement le plus grand des deux.
- Hum c'est madame Nadia qui m'a demandé de passer...pour l'offre d'emploi.
Il me scruta d'une manière qui me déplut fortement avant de parler dans son micro.
- Vous pouvez y aller.
- Merci.
La grille s'ouvrit alors et je découvrai encore mieux ce merveilleux palace. Pourtant les maison luxueuse ne m'attirait pas réellement. Je rêvais de vivre dans un cottage près d'une forêt remplie de fleurs sauvages, non loin d'un petit lac avec un intérieur vintage et cosy. J'étais comme ça. J'aimais la simplicité dans les choses.
Devant la porte, avant même que je sonne, elle s'ouvrit tout d'un coup. J'en sursautais de surprise. C'était une femme, une jeune femme.
- Vous êtes Sumaya ?
- Oui.
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A tous cœurs vaillants...
General FictionAsad était en train de frapper le mur en béton. Ses mains étaient en sang. Il cognait de toutes ses forces. - Asad..., marmonnais-je. Il ne réagit pas. Je lui touchai l'épaule et par un geste d'une violence inouïe, il attrapa mon poignet et me jeta...